• Les Israéliens fêtent les soixante ans de leur État. Créé aux lendemains de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la IIe Guerre">la IIe Guerre</st1:PersonName> mondiale sur <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Palestine">la Palestine</st1:PersonName>, agrandi et forgé dans la guerre des Six Jours et du Kippour, Israël est devenu un pays d'une importance capitale, de pas sa situation géostratégique et son lien d'intimité étroitement serré avec les États-Unis. Rarement nous avons eu une soirée où nous n'avons pas entendu parler de ce petit pays du Moyen-Orient, comme s'il s'agissait d'un voisin incontournable, comme un des États américains diront certain. Par le fait même, nous avons eu énormément d'information sur le conflit entre les Israélien et les Palestiniens, voire le monde arabo-musulman en général. Rien ne peut échapper au spectateur attentif de l'histoire de ce coin du monde. On en vient même à connaître par cœur la carte du pays, situer facilement <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Bande">la Bande</st1:PersonName> de Gaza et <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cisjordanie">la Cisjordanie</st1:PersonName>, nommer les multiples parts politiques israéliens représentés à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Knesset">la Knesset</st1:PersonName> et connaître la composition de l'Autorité palestinienne, etc.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Malgré nos connaissances sur cette région, il y a une gêne à réaliser la dérive amené par l'obsession de la sécurité de l'État hébreux. Quand nous observons ce qu'est devenu ce pays étonnant, bâti par la volonté de trouver une terre à un peuple martyrisé en Europe, nous constatons qu'il est devenu un État pratiquant une sorte d'apartheid, envers les Palestiniens des territoires occupés. La bande de Gaza est non seulement devenu un immense « Bantoustan », ces territoires autonomes fantoches créés par les Sud-Africains blancs pour parquer les populations noires travaillant dans leurs villes, afin de mieux nier leur citoyenneté. Dans le contexte actuel, la population de Gaza ne peut plus sortir de ce territoire car il est devenu une immense prison à ciel ouvert, pour reprendre l'expression la plus couramment utilisée.

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    Ce renforcement de l'oppression et de l'injustice globale envers la population palestinienne a évidemment renforcé la rancœur de son côté, nourrissant la haine et une dérive extrémiste religieuse. Les succès du HAMAS vis-à-vis le Fatah symbolisent cette dérive du citoyen ordinaire, persuadé que l'Autorité palestinienne dirigée par le parti du président Abbas est impuissant à réagir contre les incursions militaires israréliennes, tout comme ce qu'il m'apparaît la pire injustice, le découpage et la colonisation des territoires palestiniens.

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    Ce sont ces deux facteurs qui devraient être réglés une fois pour toute. Israël a agi de façon cavalière en ne respectant aucune des résolutions de l'ONU, sur les garanties territoriales de la population palestinienne, appuyé en cela par les présidences américaines successives depuis la création du pays. Cet appui tacite des administrations états-uniennes, doublé de leur aide militaire massive et scandaleuse, ont pesé lourd dans la poursuite de la politique d'occupation et de colonisation. Comment peut-on croire que les politiciens sionistes et les militaires vont stopper l'implantation des fanatiques religieux et/ou nationalistes dans les territoires occupés, sans un sérieux coup de barre de Washington? Or, malgré le réveil tardif de l'administration Bush II à la nécessité de créer un État palestinien viable, ce n'est pas demain la veille que nous verrons l'arrêt de ces vols délibérés de territoires palestiniens. La destruction du mur d'enceinte, véritable honte pour le peuple issu des ghettos, enverrais un message clair sur la sincérité du gouvernement israélien à vouloir la paix. Actuellement, en envoyant des roquettes sur des activistes connus du Hamas, peu importe l'importance du nombre de victimes collatérales, maintien l'état de guerre permanent entre les deux populations. On peut comprendre le besoin du pays de se défendre devant ces attaques, mais cette excuse est désormais caduque, compte tenu qu'elle a servi pour l'attaque, les destructions et l'affaiblissement du Liban en 2006. De plus, le laisser-faire du gouvernement Olmert devant les implantations sauvages de colonies ne peuvent que maintenir les Palestiniens (et le monde arabo-musulman en général) dans leur refus de reconnaître l'État d'Israël. Ce n'est sûrement pas ce gouvernement affaibli par les scandales qui va se tenir debout face aux colons sionistes, dont les appuis à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Knesset">la Knesset</st1:PersonName> sont démesurés pour leur nombre.

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    Les Israéliens peuvent malgré tout être fiers de ce qu'ils ont accomplis, hormis par les armes et la spoliation. Ils forment une nation, avec une culture et une langue distincte, à partir de très peu de chose. Mais s'ils arriver à fêter le centenaire de leur pays, il leur faudra envisager des sacrifices et des renoncements, car c'est à eux de prouver leur amour pour la paix. L'ont-ils oublié, avec des années de mobilisation militaire et de répression policière?

     


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  • Une très belle journée. Pourquoi? C'est aujourd'hui que je vais voir enfin Arch Enemy sur scène, au Medley. Le plus beau, c'est que je ne vais pas payer un sous, comme d'habitude...à l'heure que j'écris ces mots, j'attends que sonne cinq heure, pour être libéré du boulot et me diriger aux Foufs, prendre un rafraîchissement et attendre l'heure du show.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Ah oui, bien sûr, rien ne m'a fait plus plaisir que la bonne troisième place de Québec solidaire, dans l'élection partielle tenue dans le comté de Hull. Idem pour le score réalisé dans Bourget, même dans Pointe-aux-Trembles, dans ce contexte, on a attend une partie de nos objectifs.

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    Hull :

    Gaudreault, Maryse (P.L.Q./Q.L.P.) 7 431 voix 45,24 %
    Aubé, Gilles (P.Q.) 5 576 voix 33,95 % 
    Clennett, Bill (Q.S.) 1 597 voix 9,72 % 
    Gibb, Brian (P.V.Q./G.P.Q.) 1 182 voix 7,20 % 
    Ruel, Jean-Philip (A.D.Q./É.M.D.) 530 voix 3,23 % 

    Villemaire, Jean-Roch (P.I.) 110 voix 0,67 %

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    Bourget :

    Kotto, Maka (P.Q.) 6 604 voix 40,54 %

    Thériault, Lyn (P.L.Q./Q.L.P.) 5 220 voix 32,04 % 
    McKay, Scott (P.V.Q./G.P.Q.) 1 835 voix 11,26 % 
    Mondor, Denis (A.D.Q./É.M.D.) 1 538 voix 9,44 % 
    Legault, Gaétan (Q.S.) 719 voix 4,41 % 

    Gervais, Richard (P.I.) 375 voix 2,30 %

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    Pointe-aux-Trembles :

    Léger, Nicole (P.Q.) 7 657 voix 55,92 %

    Dumais, Mélissa (P.L.Q./Q.L.P.)  2 977 voix 21,74 % 
    Bellemare, Diane (A.D.Q./É.M.D.) 1 903 voix 13,90 % 
    Daxhelet, Xavier (P.V.Q./G.P.Q.) 659 voix 4,81 % 
    Pigeon, Marie Josèphe (Q.S.) 220 voix 1,61 % 
    Provost, Colette (P.I.) 156 voix 1,14 % 
    Briand, Gérald (IND) 90 voix 0,66 % 

    Millette, Régent (IND) 31 voix 0,23 %

    (ce M. Millette est un acharné : ça fait des années qu'il se présente à toutes les élections et le mieux qu'il peut faire, c'est battre le record du plus faible nombre de voix récoltées...)

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    On a beau dire que cela ne veut rien dire, ce sont des résultats d'élections partielles, que ces comtés sont acquis de longue date au PQ et au PLQ, que le pourcentage de gens qui ont fait l'effort de voter est minime, les faits sont convaincants : l'ADQ s'en va sur le diable, à mon grand plaisir. Ce matin, j'ai écouté Simon-Pierre Diamond, envoyé à l'abattoir par son chef pour expliquer cette déroute à Radio-Canada. C'était pathétique.

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    http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2008/RDI2/RDIEnDirectMatin200805130800_2.asx&epr=true

    <o:p> </o:p>

    Il fallait le faire, prétendre que les électeurs ne s'étant pas présentés aux bureaux de scrutin étaient majoritairement des Adéquistes!

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    Mario Dumont et son état-major (s'il y en a un, à part lui et sa femme...) peuvent toujours remanier le cabinet fantôme, rien n'y fait. Ce parti est celui de la tribune téléphonique, du clip, de la phrase-choc et de l'idéologie néolibérale déguisé en « changement » et en « politique pour les familles de la classe moyenne ». C'est surtout le véhicule des préjugés, du repli sur soi et des solutions-miracles. La recette a pu marcher l'an dernier grâce à une série de conjonctures favorables, mais nous en sommes plus là. L'ADQ devait fournir la marchandise, montrer qu'il était un gouvernement en devenir, il a surtout démontré son incapacité de proposer quelque chose de concret et de pragmatique, quand ce n'est pas sa propension à faire de la petite politique. Déclencher une élection générale, sur le thème de l'abolition des commissions scolaires, ça n'a pas passé cet automne. Ses loufoqueries et son incapacité de dégager une vision claire sur des enjeux sociaux n'a pas aidé la cause de l'Opposition officielle, qui a si mal parue qu'elle a aidé le gouvernement le plus impopulaire à revenir dans les bonnes grâces des électeurs.

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    Je suis revenu souvent contre l'ADQ dans ce blogue, c'est un peu pour ces raisons. Je crois tellement en la chose politique que sa présence comme Opposition officielle, alors qu'il existe d'autres alternatives viables mais qui n'ont pas l'opportunité d'être représentées à l'Assemblée nationale, m'apparaît comme une anomalie gênante pour notre démocratie. Sa marginalisation est un juste retour des choses, pour ce que je considère comme de l'anti-politique, symbolisé par les députés de l'ADQ et leur incompréhension manifeste de leur rôle.

    <o:p> </o:p>

    Il reste maintenant à voir ce qu'il va advenir de ce parti, après cette cuisante démonstration de la méfiance qu'il suscite désormais chez une très grande majorité d'électeur.

     


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  • Toute la semaine, j'ai suivi avec intérêt le fil des événements entourant cette terrible crise humanitaire au Myanmar, l'ex-Birmanie. Ce pays, l'un des plus inaccessible sur la planète, a subi de plein fouet un cyclone de forte puissance, entraînant dans son sillage plusieurs dizaines de milliers de morts (certains médias évoquent les chiffres en centaine de milliers de morts). La crise s'est aggravée lorsque d'emblée, le régime militaire en place a minimisé l'état de la situation, a imposé un black-out médiatique sur sa propre population et pire encore, a refusé l'entrée aux équipes d'aide internationale et profite de la situation pour s'enrichir. Rarement une catastrophe humanitaire a autant servi les intérêts des dirigeants d'un pays, au détriment de sa propre population. Le symbole de cette situation grotesque est le maintien de la campagne menée tambour battant du référendum par la junte militaire, sur un projet de constitution leur donnant un pouvoir quasi-absolu.

    L'inquiétude que peut susciter cette catastrophe est qu'elle survient au moment de la crise alimentaire. Le Myanmar, bien qu'il n'est pas dépendant des échanges commerciaux extérieur comme les pays soumis aux programmes du FMI et de la Banque mondiale, les obligeant à produire de façon spécialisée pour l'exportation, ne produit pas nécessairement pour ses propres besoins. Ses immenses terres sont en majorités vouées à la production de l'opium, ses besoins alimentaires sont donc comblées par l'importation. En effet, la junte au pouvoir est une « narcocratie », si je peut me permettre ce néologisme. Dans le contexte de la situation criantes des centaines de milliers de survivants, c'est une aggravation de la crise mondiale que nous devons envisager. Il était déjà difficile d'endiguer les problèmes criants des quelques pays sujets à cette crises alimentaires. Avec le million et demi de personnes soumis à la famine et aux maladies causées par la présence de cadavres se décomposant un peu partout, l'issue des événements risque fort d'être inédite dans l'histoire. Du moins, il faudra remonter aux pires catastrophes que l'humanité a subi.

    Demain, c'est jour d'élection...

    ...dans les comtés de Bouget, Pointe-aux-Trembles et Hull. Pour mes lecteurs de ces comtés, je vous invite à vous prononcer, le droit de vote n'est pas un droit vain, pensez à toutes les populations qui en sont privées.

    Surtout, j'aimerais voir un message clair : un vote de non-confiance envers l'Union nationale créditiste (ADQ). Particulièrement envers la candidate de l'ADQ dans Pointe-aux-Trembles, madame Diane Bellemare. Du temps où elle était la principale économiste du Conseil du Patronat du Québec, elle en proclamait des belles solutions. Les bons à l'éducation, cette forme hypocrite de créer un apartheid sociale dans le cheminement scolaire entre les classes sociales, c'est elle. La révision complète du code du travail pour « assouplir le milieu du travail » (i.e. favoriser le patronat), c'est encore elle. Le taux unique d'imposition, qui défavoriserait les travailleurs les moins nantis et amènerait inévitablement l'apparition de la tarification des services sociaux (quand on ne parle pas de leur disparition ou de leur privatisation), encore une de ses idées inspirées du néo-libéralisme. Voir cette personne représenter une partie des Montréalais, non merci! Il y a déjà trop de cette engeance néo-libérale qui siège à l'Assemblée nationale.

    Sur l'autre candidat de l'ADQ dans Bourget, Denis Mondor, je ne vais que souligner ce lien assez peu subtile entre le fait français et l'immigration sur ses pancartes électorales. La clip électorale de son chef, dans sa splendeur. Quand on sait que la majorité des immigrants reçus l'an dernier maîtrise déjà le français, c'est un bel exemple du mépris de ce parti envers la réalité montréalaise.



    Mon souhait le plus cher : que les candidats de Québec solidaire fassent un meilleur résultat que ceux de l'ADQ. Alors là, je ne porterai plus à terre!

    Joyeuse Fête des Mère!

    À toutes les mères qui me lisent, je vous souhaite une excellente journée, d'autant plus que nous avons un magnifique soleil du mois de mai aujourd'hui.

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  • Les explosions de violences causées par la montée fulgurante des prix de l'alimentation, dans des pays aussi divers que les Philippines, Haïti, le Mexique ou la Côte d'Ivoire a de quoi nous inquiéter. En fait, c'est une crise qui peut déboucher rapidement sur de graves problèmes internationaux, voire des guerres, suite à des troubles internes hors de tout contrôle.

     

    Plusieurs facteurs ayant causé cette crise sont facilement repérables. Au premier chef, c'est la conjoncture économique. Les fonds d'investissements, en manque d'opportunité pour faire fructifier les avoirs de leur clientèle suite à la chute du crédit immobilier aux États-Unis, ont eu la brillante idée de s'intéresser au domaine alimentaire et agricole. Le résultat est là, comme dans tous les autres domaines où la finance s'est employé à contrôler, la partie de spéculateurs qui mettent en péril les entreprises et les emplois, au nom du gain rapide (pour ne pas parler de rapine ou encore de piraterie...) ont encore laissé leur trace. Sans aucun scrupule, cette catégorie d'investisseurs a contribué largement à faire augmenter les prix des denrées alimentaire, dans un contexte le plus mal choisi. En effet, cette spéculation a coïncidé avec une augmentation des coûts de transport, avec la hausse vertigineuse des prix du pétrole. Il n'est donc pas étonnant de voir la colère éclater ainsi, dans des coins du globes éloignés les uns des autres. Les salaires déjà insuffisants pour bien vivre, ne peuvent tout simplement plus permettre la survie.

     

    La crise alimentaire est causée également par les politiques imposés par les pays prêteurs aux pays émergent, là où précisément la crise a été nettement plus explosive. Dans les années 90, le Fonds monétaire international (FMI) a imposé ce qu'on a appelé des programmes d'ajustements structurels (PAS) à bon nombre de pays endetté, sous prétexte qu'il s'agissait d'une « médecine de cheval » infaillible, pour permettre le remboursement de la dette de ces pays. Ces programmes étaient décriés surtout parce qu'ils obligeaient les nation sous leur joug à adopter des politiques néo-libérales, comme la réduction de la fonction publique et la privatisation de pans entiers du secteur public. L'aspect le plus désastreux de ces programmes a été la spécialisation de la production agricole et des matières premières. Plusieurs pays ayant eu une production multiforme auraient pu déjouer cette crise, par la présence d'une production de consommation interne permettant à la population d'avoir des alternatives alimentaires. Or la spécialisation a obligé ces même pays à importer massivement leurs denrées alimentaires, les mettant à la merci de crises semblables, ce dont les brillants économistes du FMI n'ont jamais pu prévoir. L'aspect le plus sinistre de cette crise est que le même FMI a envoyé la consigne aux États les enjoignant de maintenir leur exportation agricole coûte que coûte, afin de ne pas aggraver la crise. Facile à dire, quand une population manque de farine et de lait, mais habite dans un pays exportateur...

     

    Enfin, l'utilisation des sols a été également désigné comme un facteur de cette crise. Nous avons entendu parler amplement de cette incongruité, l'utilisation de grandes terres pour la production de maïs, lui-même utilisé à la fabrication de l'éthanol, l'additif pour le pétrole. Cette surproduction a ainsi empêché la fourniture de denrées alimentaire considérables, pour nourrir la population mondiale. Ainsi, en Amérique latine, de grande propriétés agraires sont désormais productrices exclusives de maïs, pour l'unique utilisation non-alimentaire qu'est la production d'éthanol, au mépris des besoins immédiats et vitaux des  populations. De même, la production massive de viande est également pointée du doigt dans cette crise. L'apport de nouveaux marchés en Asie pour le bœuf, acquis dans le changement alimentaire suivant l'importation des habitudes de vie occidentales à des populations de plusieurs centaines de millions de consommateurs, obligent l'agrandissement et l'achat de nouvelles terres, dont le but est de fournir le pâturage nécessaire à la production bovine. Déjà, il était inquiétant de voir le maintien de cette production à son niveau actuel, tant pour l'appauvrissement des sols, l'érosion de la forêt amazonienne jouxtant ces immense pâturages brésiliens et la formation de gaz à effets de serre, imaginez l'apport d'une population ayant les mêmes habitudes de consommation désastreuses multipliée par deux!

     

    La crise alimentaire ne sera pas que passagère. Pire, elle n'est qu'un symptôme de crises plus graves à venir. Dans ce contexte, plusieurs États risquent de se fragiliser, devant la montée de la colère et de la violence de leur population désespérée. Nous devons donc craindre d'éventuels conflits internes, si ce n'est de conflits entre États, pour le contrôle de productions agricoles, sans compter la possibilité de déplacement massifs et incontrôlés de populations entières. Rien de réjouissant est à prévoir pour l'instant, malgré les efforts et les envois massifs d'aliments de base. Surtout quand les marchés se rebiffent à l'idées de devoir encadrer la spéculation, au nom de la sacro-sainte loi de la liberté du commerce...


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  • J'ai été encore une fois convaincu de plusieurs choses hier soir. D'abord, on peut passer une très bonne soirée en regardant des vidéos sur Youtube. En fouillant un peu, on peut trouver amplement de quoi nous rassasier, quand on ne trouve pas d'intérêt à se déplacer pour trouver un film qui nous plaît, au club le plus proche. De plus, certains extraits des débats de l'Assemblée nationale peuvent être plus drôles que de supposées comédies ressassant les mêmes farces d'adolescent attardé. Enfin, le prochain gouvernement au Québec sera encore libéral, mais majoritaire cette fois. Sur ce dernier point, je vous présente ce qui m'a convaincu (davantage), en tombant sur ce discours extraordinaire du député adéquiste du comté de Jean-Lesage (région de Québec), M. Jean-François Gosselin. C'est le porte-parole de l'Opposition officielle pour les questions des affaires municipales et du tourisme. Comme vous pourrez le constater, on a peut-être affaire à un nouveau venu en politique, mais au salaire qu'il gagne pour représenter ses électeurs, il devrait avoir une limite à l'amateurisme...

     

    Partie 1

     

    Partie 2

     

    Partie 3

    Un grand niaiseux, ce Maxime Bernier!

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    Un autre qui doit ne plus faire l'affaire de son chef, c'est le ministre canadien des affaires étrangères, Maxime Bernier. Son mandat est de diriger la diplomatie canadienne, mais il semblerait qu'il l'a oublié. Certes, le gouverneur de la région de Kandahar est un sale type, un individu qui mériterait d'être envoyé loin de son poste, personne n'en doute. Mais quand le ministre des affaires étrangères d'un pays qui prétend vouloir aider l'Afghanistan, visite le pays et lance que le gouverneur de la dite région où sont stationné ces troupes devrait être remplacé, nul doute qu'il a placé les soldats dans le trouble, sans compter lui-même (mais ça, tant mieux pour nous!). C'est encore plus cave que l'épisode des Jos Louis.

     

    Alors je l'écris en gros caractère :

    Bernier, DÉMISSION!


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