• Sur Antichrist Superstar, paru en 1996, Marilyn Manson a inclus une chanson intitulée « The Beautiful People » :

     

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

     

    Les paroles :

    And I don't want you and I don't need you
    Don't bother to resist, or I'll beat you
    It's not your fault that you're always wrong
    The weak ones are there to justify the strong
    <o:p> </o:p>The beautiful people, the beautiful people
    It's all relative to the size of your steeple
    You can't see the forest for the trees
    You can't smell your own shit on your knees
    <o:p> </o:p>There's no time to discriminate,
    Hate every motherfucker
    That's in your way
    <o:p> </o:p>Hey you, what do you see?
    Something beautiful, something free?
    Hey you, why you trying to be mean?
    You live with apes man, it's hard to be clean
    <o:p> </o:p>The worms will live in every host
    It's hard to pick which one they eat most
    <o:p> </o:p>The horrible people, the horrible people
    It's as anatomic as the size of your steeple
    Capitalism has made it this way,
    Old-fashioned fascism will take it away
    <o:p> </o:p>Hey you, what do you see?
    Something beautiful, something free?
    Hey you, why you trying to be mean?
    You live with apes man, it's hard to be clean
    <o:p> </o:p>There's no time to discriminate,
    Hate every motherfucker
    That's in your way
    <o:p> </o:p>Hate! [x8]
    <o:p> </o:p>

    Je ne pouvais imaginer qu'un jour, on prendrait Marilyn Manson au mot et qu'on justifierait ce qu'il a appelé le « fascisme de la beauté ». Dans le journal La Presse de vendredi, un article a traité de l'implantation récente des services du site beautifulpeople.net pour le Canada et le Québec. J'ai retrouvé le communiqué annonçant l'arrivé de ce service, destiné aux célibataires des deux ***es, dont le critère essentiel est celui de la beauté physique, selon les barèmes très précis des membres. Comme vous pourrez le constater, ce service est élitiste et a des sous-relents d'eugénisme. On suggère ainsi qu'une catégorie de gens doivent frayer entre eux et conserver ainsi cette beauté à l'intérieur du groupe.

    <o:p> </o:p>

    En effet, comme le souligne explicitement les fondateurs, les gens de belle apparence ne doivent plus perdre leur temps avec des gens plutôt ordinaire. Ça m'a rappelé une autre chanson, « La Führer », où Mononc' Serge dénonce la pratique de sélection du public, utilisé par les producteur de « La Fureur », l'émission animée pendant plusieurs années par Véronique Cloutier :

    ...

    Dès sept heures
    Les banlieusards de Brossard
    De Candiac
    Débarquent tout heureux
    Au studio 42
    Une hôtesse 
    Serait-ce Elsa la louve des SS?
    Effectue le tri de la foule
    Et envoie au balcon les tamouls
    Les lépreux
    Les grosses torches les plus moches
    Tandis que plus bas
    Dans le champ des caméras
    Les gens
    Montrables à l'écran
    Se partagent le parterre
    D'un côté, les belles aryennes
    De l'autre, les bons aryens

    ...

    <o:p> </o:p>

    Le plus cocasse de ce genre de site, c'est l'assurance des créateurs sur la superficialité de leur clientèle visée. La beauté physique est l'absolue, tant pis si les gens ne rencontrent pas vraiment l'âme sœur, au moins ils sont « entre eux », telle une aristocratie exclusive, loin de la plèbe roturière. Comme le soulignait l'auteur de l'article, pourquoi créer un site de rencontre, quand c'est surtout les gens de moins belle apparence qui ont des difficultés de rencontrer l'âme-sœur? En fait, c'est une forme extrême d'arrogance affirmée où des « beautiful people », non content d'avoir été gâté par la nature et dont souvent la réussite sociale en a été le résultat, tiennent absolument à le crier sur les toits. Déjà qu'il existe toute forme de discrimination sur l'apparence, celle-ci en rajoute et ne semble souffrir d'aucun complexe.

    <o:p> </o:p>

    Ça doit être ça, finalement, le fascisme de la beauté...

     


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  • Il y a de ces drames individuels qui se produisent et dont on peut se réjouir. Je pense surtout à l'arrestation de Radovan Karadzic, l'ancien leader des Serbes ultranationalistes de Bosnie, dont le mouvement a déclenché une guerre civile, suite à l'éclatement de la Yougoslavie. L'ex-psychiatre et également ex-figure de proue politique du mouvement nationaliste serbe de Bosnie se cachait depuis une douzaine d'année en Serbie, sous un faux nom et une nouvelle apparence. S'il faut en croire les médias, le gouvernement serbe savait très bien sous quelle identité Karadzic se dissimulait à Belgrade et ce sont les intérêts économiques du pays qui l'ont amené à vouloir le livrer au Tribunal pénal international (TPI). En effet, la Serbie tente de joindre l'Union européenne et depuis l'élection d'un gouvernement favorable à son adhésion, il ne fallait pas compter trop longtemps avant que Karadzic soit enfin livré à la justice. Quand même, il est dommage que ce soient  l'ambition économique qui a décidé les autorités serbe à se saisir de Karadzic, pour qu'il soit transféré devant le TPI. J'aurais préféré savoir qu'à Belgrade, on mesure enfin l'ampleur des crimes commis par Karadzic et les autres leaders serbes de Bosnie (dont le chef militaire Ratko Mladic) pour que justice soit faite. Mais quand même, c'est une bonne nouvelle de savoir qu'un criminel de guerre et contre l'humanité  puisse enfin subir un procès pour ses crimes.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> Et dans ce cas-ci...
    <o:p> </o:p>« Revenu Québec c'est des malades mentaux. Tu leur dois 8 $, et ils vont kidnapper tes enfants. C'est eux autres qui ont kidnappé la petite Cédrika»
    <o:p> </o:p>

    L'histoire de Mike Ward et son gag de mauvais goût utilisant la disparition de Cédrika Provencher a fait des vagues, ces derniers jours. L'humoriste, dont le type d'humour ne m'est pas tellement familier, se spécialise dans « l'extrême ». Pour lui, il n'y a aucune limite. En retour, le voilà dans une position très inconfortable, où il est la cible de menace de mort et de harcèlement. D'une certaine manière, sans vouloir encourager en quoi que ce soit les dérapages de certains individus envers la personne de Ward, je me suis dit qu'il venait enfin de faire face à sa responsabilité en tant qu'auteur. Je ne suis pas un zélote de la rectitude politique, mais je suis encore moins favorable à cette recherche de l'absolue limite dans l'iconoclastie. Pour avoir été des opposants à Jeff Fillion et consort à Québec, je crois toujours à l'éthique en toute chose. Utiliser ainsi un cas aussi triste que la disparition d'une fillette pour un gag n'est absolument pas justifiable, peu importe la défense et les justifications de Ward et ses semblables. D'ailleurs, vous pouvez entendre celles-ci sur son vidéo du 21 juillet.

    http://www.mikeward.ca/

    <o:p> </o:p>

    Il sacre beaucoup, Mike. Je pense qu'il manque un peu de vocabulaire. Et d'autres choses, je ne sais trop quoi exactement...

    <o:p> </o:p>Une dernière fois, sur Sir Paul...
    <o:p> </o:p>

    Ma mère m'a écrit ce matin, pour me dire qu'elle et mon père ont vu le show de l'ex-Beatles sur les écrans géants et qu'ils ont bien aimé. Elle me demandait pourquoi je n'ai pas écrit sur le succès du spectacle. Hé bien, je dois dire que la plupart des médias l'ont fait, je n'ai pas eu grand' chose à ajouter. Je n'y serais sûrement pas allé, si j'avais eu à être présent à Québec. Ça ne me plaît vraiment pas, c'te musique là. Ma mère a ironisé sur le fait que dans le gros village de Québec, on ne fait pas comme à la grande ville, les gens ne cassent pas tout, quand il y a une fête... et vlan dans mes dents!


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  • Suite à mon précédent article sur la venue de Paul McCartney, j'ai reçu les paroles modifiées par un de mes amis de sa chanson Yesterday. Éric, comme vous le constaterez, ne manque pas d'humour... vous trouverez l'originale des paroles sur ce blog :

    http://www.phonono.com/pap<wbr></wbr>yrus/001161.html
     
    Yesterday,
    The Beatles brayed almost everyday
    And they didn't have much to say
    Oh I thought that was yesterday
     
    Suddenly
    I realize the anomaly
    That the old sod is playing in Quebec City
    Oh why not shoot the damned limey
     
    Why he
    Had to be on that show, I couldn't say
    I think
    Something's wrong, now I long for some doomsday
     
    Yesterday,
    I thought the Beatles ghost had faded away
    Now I need a place to hide away
    And go listen to “Sister Ray”
     
    Why he
    Had to be on the show, I won't dare say
    I think
    Boomers took too much drugs anyway
     
    Yesterday,
    I thought the Beatles ghost had faded away
    Now I need a place to hide away

    And go listen to “Sister Ray”

     

     

    La photo de Sir Paul est celle de l'album Ram, son premier album solo, si je ne me trompe pas. L'album a été très mal reçu par la critique, à l'époque. Celle de John Lennon avec un cochon se voulait être un clin d'oeil méchant de la part de l'ex-Beatles, envers son ex-comparse...


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  • J'en ai lu et entendu des belles, sur le 400e anniversaire de la ville de Québec, mais celles concernant la venue de Paul McCartney ont été les plus diversifiées. Ben oui, l'ex-Beatles doit faire un show d'envergure, sur les plaines d'Abraham. La controverse n'a pas tardé : Sir Paul est un britannique, les deux autres groupes chantent en anglais, la belle affaire, pour l'anniversaire de la première ville de langue française en Amérique.  Les uns voient encore là une autre façon d'escamoter le côté historique de la fête, au profit de la « canadianisation » du 400e, les autres s'emportent contre les critiques, en devenant les plus ardents défenseurs de McCartney, devenu en un rien de temps le grand compositeur de son temps (je pensais que c'était Frank Zappa!) et pointent encore une fois les méchants Montréalais, ces affreux jaloux. Il est loin, le temps où je croyais au manque d'intérêt manifesté par les gens de Québec, tant on percevait un autre « Québec 1534-1984 », un échec financier dont ils voulaient bien se passer. Maintenant, on dirait qu'il ne fait plus critiquer ces célébrations, au risque de se faire lyncher.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Personnellement, je suis porté à avoir la même perception critique envers la présence de Paul McCartney. Quand je l'ai appris, j'ai trouvé ça peu imaginatif, de la part des organisateurs, voire même précipité. Le type semble être en forme, il a une très longue carrière, c'est désormais un immortel, c'est son genre de jouer sur scène, lors des gros événements... et après?

    <o:p> </o:p>

    J'ai vu la prestation de McCartney, lors du Super Bowl, il y a deux ou trois ans de cela. C'était plate, très plate. Je ne me souviens plus si c'étais avant que Sir Paul manque de se faire laver dans son divorce et perde la moitié de sa fortune. Ma réflexion d'alors a été « Hé ben, j'pense qu'il est en train de s'en mettre de côté, au cas où... ». N'étais-ce pas lui, quelques temps auparavant et toujours marié avec sa dame, qui est venu faire le militant écolo sur la banquise, en plein dans sa lubie très « Bardot » de vouloir sauver les bébés phoques? Sa femme avait manqué de se faire mordre par un blanchon, ce dernier était stressé par les époux McCartney et leur suite. Sir Paul avait ensuite tenté de diaboliser les chasseurs de phoques, en ramenant des images de massacre vieilles de vingt cinq ans à CNN. Il avait eu un échange assez viril avec le Premier ministre terre-neuvien, Danny Williams, lequel n'a pas trop apprécié qu'il a dû jeter ses disques des Beatles au feu, tant l'artiste l'avait piqué au vif. D'ailleurs, on devrait entendre l'avis de M. Williams, sur la nouvelle venue de l'ex-Beatles...

    <o:p> </o:p>

    Plusieurs ont rappelé que Sir Paul avait déjà composé une chanson en français, Michelle, ma belle, à mon avis pas très fameuse. Mais on ne semble pas savoir qu'il a composé quelque chose de très mauvais, dans la même langue : Où est le soleil? Voici d'ailleurs le vidéo, jugez-en par vous-même. Sir Paul a fait de grandes chansons, on peut bien lui pardonner...

     

    <o:p> </o:p>

    On devrait lui demander de chanter cette chanson, lorsqu'il viendra sur les Plaines...


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  • Dans la période où les événements d'envergures se succèdent, le Festival de Jazz, le Festival d'Été, les Nuits d'Afrique, les Francofolies et bien d'autres, sans oublier le 400e anniversaire de Québec, quoi de mieux approprié que de parler d'économie. L'Institut Fraser, le grand frère canadien de l'Institut économique de Montréal (IEDM), a mandaté un « analyste » pour nous répéter encore une fois le saint credo libertarien. Ce texte paru dans <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Presse">la Presse</st1:PersonName> de jeudi dernier est un bel exemple de la rhétorique que nous assènent à tout coup les instituts néolibéraux d'experts autoproclamés. Cette fois-ci, l'auteur n'a pas été bien loin pour étaler ses arguments, en faveur de la fin des subventions aux festivals déjà établis comme le FIJM, le Festival Juste pour Rire et les Francofolies. Travaillant au sein de l'Équipe Spectra, je vois bien que le monsieur Minardi n'a que faire de la réalité d'une organisation d'envergure. Pour lui, tout se juge à l'ornière de l'économisme, Quitte à passer pour un crétin et être obligé de se défendre piteusement par la sempiternelle excuse « ben j'voulais susciter un débat... ».

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    On s'est habitué à ce genre de festival très rassembleurs, mélangeant spectacles gratuits à l'extérieur et payant à l'intérieur. Pour Minardi, ce type d'activité pourrait suivre son cours en se passant de tout financement public, au nom de la saine gestion de l'argent reçu des contribuables. L'idée qu'avance l'expert est une façon détournée une certaine privatisation des événements, de façon à ce qu'ils soient compatibles avec la vue froide de l'économiste qu'il est, incapable de voir les choses autrement. L'argument est toujours le même, selon lequel on n'a qu'à faire confiance au marché, les produits culturels québécois se tireront très bien d'affaire. Les canards boiteux, tant qu'à eux, n'auront plus qu'à crever la bouche ouverte, après cinq années de subvention. La confiance, voilà le leurre de notre soi-disant expert et de ses semblables, afin de nous faire croire à leur intérêt porté envers les entreprises d'ici. S'il y a bien une absence commune aux néolibéraux, c'est bien l'attachement « irrationnel » à la production locale : le marché avant tout! Cette croyance aux mécanismes du marché les amène à écrire n'importe quoi, par l'ignorance volontaire de ce qui est en dehors du domaine économique. Pour Minardi et ses semblables, l'économie explique tout, alors il est peu courant de les voir s'intéresser aux autres points de vue. On a qu'à lire de dénigrement systématique qu'ils font des sciences humaines, dans leurs publications, pour se convaincre de leur attachement quasi-religieux à leur dogme.

    <o:p> </o:p>

    L'argumentaire néolibéral tient rarement compte de l'histoire ou encore de l'aspect contextuel, sauf quand ça arrange les choses. L'économie, en tant que science « exacte » pour les néolibéraux, n'a rien à faire avec les faits. Dans le cas de l'analyse de notre expert frasérien (excusez le néologisme, ça me tentait de l'amener, celui-là), il n'a jamais fait mention du contexte de la naissance de ces festivals. Il n'a pas non plus tenu compte des possibilités de financement par le secteur privé, qui est vraisemblablement au maximum de ce qu'il peut contribuer. Rappelons-nous de la crise occasionnée par le retrait des entreprises du tabac de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Formule">la Formule</st1:PersonName> 1, à Montréal. L'événement a failli ne pas s'en remettre. La légèreté avec laquelle Minardi analyse la question des principaux festivals démontre son ignorance des coûts de production et de logistique. Un événement comme le Festival international de Jazz de Montréal, s'il devait se passer la part de financement gouvernemental, devrait réduire largement sa programmation extérieure, de même que le nombre de spectacles. Il aura beau être très bien établi, ce n'est pas demain la veille que mes patrons feront la même confiance au marché pour se lancer ainsi dans le vide. Le financement gouvernemental est essentiel au maintien du FIJM comme les autres, dans leur forme actuel.

    <o:p> </o:p>

    Un des aspects que Minardi et ses pairs des instituts économiques dont il est rarement question est le retour sur l'investissement, de la part de l'État. Les différents paliers de gouvernement auraient déjà signifié leur refus de subventionner les grands festivals, avec les explications de notre pseudo-analyste. On retrouve bien dans ces officines des administrateurs ayant un cursus similaire à d'autres administrateurs dans le secteur privé, pourtant ils sont ouvert à subvenir aux différents événements culturels. L'investissement public rapporte plus que la mise initiale, comme le développement de la scène culturelle locale, ou encore la diffusion d'artiste d'ici. Les retombées d'un festival d'envergure se calculent en millions de dollars de profits indirects, pour de nombreuses entreprises, petites et grandes, proches ou éloignées. L'investissement de l'argent public pour le faire fructifier dans l'économie ne devrait pas être vu comme une dépense injustifiée, mais bien à un stimulant. C'est un rôle dont l'État ne devrait plus justifier, même s'il n'apparaît pas toujours à l'avantage des contribuables. Pour nos experts néolibéraux, gardiens du dogme du libre-marché, c'est une hérésie qu'ils s'efforcent de combattre sur toutes les tribunes, même s'ils doivent ensuite se replier sous le tollé et le « débat qu'ils souhaitaient susciter »...

    <o:p> </o:p>

    Il est dommage que sous les pompeuses qualifications « analyste », « économiste » ou « chercheur » des instituts économiques néolibéraux, on retrouve en fait des talibans du libre-marché, dont les connaissances restreints à leur religion ne devraient pas leur permettre l'importance démesurée que les médias leur accorde, comparativement à d'autres intervenants. Il s'agit de voir la publicité entourant les recherches biaisées et les « palmarès » de l'IEDM et de l'Institut Fraser pour s'en rendre compte. Les déclarations de ce Minardi en sont un autre exemple, parmi tant d'autres.

     


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