• Je n'ai pas fait preuve de constance, ces derniers jours, pour écrire quelques trucs sur ce blogue. Non pas que mes soirées ont été très occupées, loin de là, si on fait exception de jeudi soir. Avec mon nouvel emploi, je reviens très fatigué à chaque soir. Une journée à apprendre et à essayer de retenir telle ou telle fonction n'est pas des plus aisé, de même que le nom d'environs deux cent personnes... Judyth m'impressionne, quand je la vois retenir par cœur le numéro de chaque employé! De mon côté, les différentes façons d'envoyer des paquets de toutes sortes et la procédure qui les accompagne me donne parfois des maux de tête. Hier encore, j'ai réalisé que je ne pouvait pas envoyer une lettre par poste prioritaire, le logiciel me le permettant m'était complètement inconnu... Deux semaines pour apprendre ce que je dois faire, ce n'est certainement pas suffisant, enfin...

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    Jeudi soir, nous avons eu notre party de Noël des employés. Mon nouvel employeur n'a pas lésiné sur la dépense, ça été une réussite. De plus, il y avait un thème à cette fête, nous étions convié à se déguiser selon l'époque Rockabilly. Nous avons donc adopté sensiblement le look rétro, version Grease. Pour les gars, ça été relativement facile mais pour les filles, il fallait un peu plus que d'arriver en jeans, en t-shirt moulant et en espadrilles Converse. C'est pourquoi nous avions sur place une équipe de coiffeuses, pour mes collègues de travail, de même que des tattoueurs, pour décorer les bras des intéressés de façon temporaire. En apéritif, nous avons eu des bouchées de snack-bar, soit smoked-meat, mini-pizza, croquettes de poulet, etc. Ensuite, nous avons profité d'un excellent buffet, avec vin à volonté. Enfin, pour digérer le tout, nous avons dansé sur du rétro, joué par un orchestre invité pour l'occasion.

     

    J'ai adoré ce party, mais je ne vous dit pas le lendemain de veille pénible que j'ai eu. J'ai bien aimé le vin servi au table, de même que la bière Heineken... Anticipant une journée tranquille, je ne m'attendais pas à en avoir plein les bras, comme hier. Il y avait tellement de choses à envoyer que j'ai tout juste eu le temps de finaliser le travail, avant l'arrivée de l'employée de la Poste. Avec une bonne gueule de bois, je ne vous dit pas la joie que j'ai eu à travailler en cadence accélérée...

     

    Mon employeur ferme ses portes pour les deux prochaines semaines, c'est donc les vacances pour tout le monde... sauf moi. Je pars aujourd'hui pour Lévis, jusqu'au 26 décembre. Ensuite, je dois retourner travailler pour mon ancien employeur, Distagro, à Boucherville. Je me suis offert à travailler encore quelques jours pour cette entreprise, après avoir anticipé que je n'aurai aucun revenu après les Fêtes, si je restais chez moi à attendre le 7 janvier. Je vais donc renouer avec les ventes de produits essentiels, comme la gomme à mâcher, les cigarettes et le liquide lave-vitre...enfin, ça ne sera que six jours de travail. Pour un premier temps des Fêtes sans le travail en librairie, ça me semble quand même plus reposant : cette période de travail en magasin a eu l'effet de me faire haïr la musique de Noël! Mes anciens collègues doivent d'ailleurs se taper cette musique à longueur de journée, avec Radio-Renaud-Bray. Autrefois, au moins, on avait le contrôle sur ce genre difficilement vendable...

     

    Ça me rappelle la première année où j'ai travaillé pour la librairie Garneau, à Place Versailles, en 1998. Dans ce temps-là, les dirigeants du centre commercial avaient décidé de mettre de la musique de Noël dès le mois de novembre...soit la même vingtaine de chansons, diffusées en boucle. Je ne vous dis pas les abominations que j'ai pensé, envers le centre commercial et les auteurs de ces platitudes. En plus, comme nous étions une équipe relativement réduite, nous devions travailler douze heures par jour, sauf les samedi et dimanche, heureusement...Cette année-là, quand je suis allé chez mes parents, je suis allé jusqu'à demander à ma mère qu'elle s'abstienne de mettre des CD de Noël tant que je serais dans la maison...

     

    L'autre fois où je me suis mis à haïr la musique de Noël, c'est la dernière année où nous étions sous la dictature de la directrice avec laquelle j'ai eu tant de problèmes, à la succursale de la rue Sainte-Catherine ouest. J'ignore si elle avait exigé cela pour nous faire suer, mais Martin, notre chef-disquaire, avait eu ordre de mettre uniquement de la musique de Noël les deux dernière semaines avant les Fêtes. J'ai appris très rapidement que nous étions les seuls à avoir eu cette consigne, les autres directeurs n'obligeaient pas leurs employés à entendre ces rengaines. Pas étonnant que la direction de Renaud-Bray l'a remercié de ses services, le mois de janvier suivant, quelle belle ambiance de travail nous avons eu après son départ!

     Noël! 

    Je pars vers la maison familiale tout à l'heure avec Frank, qui est également originaire de Lévis. Cette année, on fête la naissance de Jésus chez ma sœur. Je ne sais pas si je vais faire le Père Noël, pour donner les cadeaux à mes neveux cette année. Mon interprétation du bonhomme rouge m'avait valu les félicitations de tous, l'an dernier, le petit Vincent en avait eu les yeux ronds, quand il m'a vu arriver dans l'entrée, avec un sac poubelle rempli de ses cadeaux.

     

    Pour rire un peu, voici ce que j'avais de l'air, déguisé ainsi...

     

     

    Un vrai bouffon

     

    Comme notre ami Arthur, s'il y a bien un politicien que je n'apprécie guère, c'est bien Justin Trudeau. Le futur candidat du Parti libéral du Canada, dont certains soulignent l'ambition de devenir calife à la place du calife au PLC, y est allé avec une déclaration imbécile, en refusant de reconnaître le concept de nation québécoise. On peut comprendre de sa part cette recherche de se faire valoir comme un Pierre-Elliott Trudeau bis, à défaut d'être quelqu'un avec des idées originales. Son statut de vedette « people » en Ontario et ailleurs l'oblige aussi à poser en grand défenseur de l'unité canadienne, comme ces bons canadiens-français tels qu'ils les aiment dans les colonnes du National Post et de la Gazette. Mais cette façon de s'opposer à son propre chef, Stéphane Dion, lui-même peut suspect de flirter avec la cause souverainiste, en niant ce que tous les partis fédéralistes ont reconnu, c'est carrément stupide. Quand nous apprenons ensuite qu'il a viré de bord quelques jours après que cette information soit rendue publique, nous voyons quel genre de pauvre type il s'agit, un être sans envergure, qui profite de son nom pour admirer les photos de lui-même dans les journaux et magazines.

     

     

    Et finalement, pour rire un peu...

     

    Cet excellent monologue d'Yvon Deschamps, sur les « Zethniques », pour souligner la fin de la commission Bouchard-Taylor.


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  • Je reviens de pelleter la neige tombée devant ma porte, depuis ce matin. Un bon exercice digestif, tout en prenant l'air frais et vivifiant qui nous arrive de l'ouest. Je me sens réanimé, après avoir passé la journée entre deux eaux, le comas et la léthargie, suite à mes petits excès d'hier.

     

    On a fêté le 33e anniversaire de Frank, mon guitariste et ancien coloc. Sa blonde lui avait préparé une surprise et une fête digne de ce nom, avec un buffet et même des prix de présence. On s'est bien amusé au karaoké, où mon interprétation de « Faith », de George Michael, m'a valu un triomphe! Nous avons également joué au jeu « Loup-Garou », une excellente façon de se divertir, tout en en suscitant des controverses... c'est un jeu où chacun assume un personnage, dans un village. L'un de ces personnages et un loup-garou, mais personne le sait, sauf le maître du jeu. Le but pour les spectateurs et de démasquer le loup-garou, avant qu'il ne dévore tout le village...et c'est là que le fun commence, quand des démagogues de mon genre se mettent à réclamer la mort de l'un ou l'autre, pour des soupçons souvent futiles...

     

    On devait pratiquer aujourd'hui, mais l'état général de tous, de même que le temps nous ont découragé. J'ai donc passé la journée ici, tranquille...

     

    Après une semaine à mon nouveau travail...

     

    Je sens que je vais me plaire, dans mes nouvelles fonctions. Bien sûr, ce n'est pas l'emploi le plus intellectuel mais quand même, le fait de côtoyer des amis et de gens qui me ressemblent me permet de voir les prochains mois avec optimiste. Je suis déjà connu de la majorité, étant donné ma place au courrier. Cette semaine, comme c'est la dernière avant les Fêtes (le bureau sera fermé jusqu'au 7 janvier), ça devrait être assez occupé. Notre party de bureau aura lieu vendredi, déjà...

    Comprendre George W. Bush...

    Vous voulez connaître le double-langage de l'actuel président des États-Unis? Voici quelques réponses...(cliquer sur l'image)

     


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  • J'ai passé près de manquer mon arrivée à ma nouvelle job, ce matin, en voyant mon autobus passer devant moi. Heureusement, l'autobus de la même ligne, passant dans le sens inverse, va à une autre station de métro, plus éloignée de chez moi mais plus près de mon lieu de travail. C'est donc en courant que je suis arrivé dans les locaux de mon nouvel employeur.

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    Ça m'a fait curieux de reprendre le chemin vers l'ouest de la ville, pour aller travailler, sans que ça soit dans l'obscurité. À 6h30 la semaine passée, j'étais dans l'autobus; cette semaine, c'est à cette heure que je me réveille. L'animation du centre-ville me manquait, depuis que mon ancienne succursale de Renaud-Bray, sur la rue Sainte-Catherine ouest, près de la station Guy-Concordia, a fermé ses portes en juin 2006.

     

    Ma job est simple : je m'occupe de l'envoi et de la réception de tout le courrier, de même que de la papeterie. Les bureaux sont occupés par environs deux cents personnes, mon rôle n'est pas de faire de la figuration. Pas pour rien qu'Éric, le gars que je vais remplacer (et qui m'entraîne pour la fonction pendant les deux prochaines semaines) m'a dit que l'on ne voyait pas passer ses journées...De plus, je dois remplacer la réceptionniste durant ses pauses. Je dois donc avoir l'air moindrement présentable et laisser faire les t-shirts de groupes metal, ou du moins les dissimuler le temps de ce remplacement...et la réceptionniste, ben c'est ma chum Judyth! Ça ne sera pas gênant d'apprendre la job, quand c'est une vieille copine qui fait ce boulot depuis plusieurs années...

     

    Une bonne surprise m'attendait encore ce matin. Ma rémunération augmente encore légèrement, faisant en sorte que je m'éloigne de mon statut d'employé pauvre, telle que je l'étais chez Renaud-Bray, après plus de neuf ans de service. Autre élément non négligeable, c'est mon espace de travail, dans lequel je suis autonome. On nous laisse ainsi une certaine marge, afin de pouvoir être efficace. Je profite également du savoir-faire accumulé par les deux personnes ayant occupé le poste avant moi. Sans aucun doute, j'ai eu une opportunité en or....

     

    Parlant d'autonomie...

     

    Mes anciens collègues m'ont rapporté la nouvelle lubie de mes anciens patrons. Soucieux de ne pas voir les employés boire de l'eau dans n'importe quel contenant, les dirigeants de l'entreprise obligent donc leurs employés à boire leur eau dans un seul modèle de bouteilles toléré par eux... des bouteilles qui arborent le logo de Renaud-Bray! Déjà, mes collègue se plaignent du goût de plastique de leur eau, lorsqu'elle est contenu dans ces bouteilles. Misère...

                                              


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  • Depuis le temps où je me promène d'un site à l'autre, recherchant des trucs les plus inusités réalisés au Québec, j'ai retenu ceux des cinéastes amateurs, dont les nombreux collectifs pullulent littéralement sur la Toile, permettant à de nombreux artisans de se fair connaître, à l'exemple des Chick'n'Swell et autres. Encore l'autre jour, j'ai présenté ce petit montage des Alarmistes, une dénonciation de la tactique de l'Institut de la Vérité Économique Révélée et Inaltérable (IEDM). Dans un genre plus ludique, j'ai retenu trois collectifs qui valent la peine d'être mieux connu.

     

    Tout d'abord, je ne pouvais passé sous silence les Trilogiques, le projet de mon pote Jonathan, avec qui je partage mes labeurs à vendre des palettes de caisses de lave-vitre à des stations-services. Quand il n'est pas au téléphone ou au garage pour attendre les réparations, lui et ses collaborateurs réalisent des petits bijoux de comédies loufoques de quelques minutes...ces deux vidéos en témoignent!

     

    Le Monde De La Mode Mise À Nue

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    Il y a un peu plus d'un mois, j'ai assisté à la soirée de financement de Dead Cat Film, où il était possible de se payer toute sorte d'articles promotionnels au logo du collectif et ainsi leur permettre de tourner leur long métrage. Une belle gang de fous, surtout quand il font chanter nul autre que Normand L'Amour sur le nom de leur compagnie...

     

     

    Ça, c'étais leur pub pour la soirée de financement...

     

     

     

     

     

     

    Finalement, j'ai fait la connaissance des Recycleurs, par le biais de Mike et Judyth. Bien que ceux ne font pas eux mêmes leurs films, le rafistolage de vieilles pubs ou d'émissions de télé d'une époque révolue valent la peine de s'y attarder.

     

                            http://www.lesrecycleurs.com/


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  • C'est ce qu'il arrive quand on a le nez congestionné, un mal de gorge qui vous donne une belle voix "death metal" naturelle, on n'arrive pas à se concentrer pour faire des tas de choses... il nous reste plus qu'à rester chez soi et dormir! C'est pourquoi je me suis fait discret ces derniers jours...

    Entre temps, je me suis intéressé de près à ce registre des agresseurs et des violeurs disponible sur Internet. Cette initiative américaine semble avoir inspiré une mère de la région de Québec à vouloir la même chose, pour notre coin de pays. Ça sera le sujet de mon prochain texte. Après l'avoir consulté et fait quelques tests, ça m'a inspiré pour quelques réflexions, sur cette initiative.

    À+!


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