• ..mais sans doute, encore une fois, le scrutin des élections scolaires va franchir encore une fois un record d'absentéisme. Même ici à Montréal, où les résultats faisaient en sorte que des enjeux cruciaux, notamment sur le contenu de certains programmes, amenaient des débats qui duraient des semaines. Il a n'y a pas si longtemps de cela, à peine une dizaine d'années. Maintenant, c'est l'indifférence.

     <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    Pas pour moi. J'ai dévié de la trajectoire de ma promenade aujourd'hui, spécialement pour aller voter. Évidemment, ça ne se bousculait pas dans le gymnase de l'école Chomedey-de Maisonneuve, sur la rue Létourneux, pas loin d'ici. J'ai eu le choix entre deux candidats, celui du MÉMO (Mouvement pour une école moderne et ouverte) et un candidat indépendant. J'ai voté pour le candidat du MÉMO, étant donné qu'il s'agit d'un parti défendant des intérêts dont je suis sensibles. Dans le contexte de la lente subordination exclusive de l'éducation aux intérêts du marché du travail, on a intérêt à garder un œil ouvert sur les commissaires. Si on ne veut pas se ramasser avec soit un système d'éducation où on va sacrifier la formation générale à des cheminements bâtis sur mesure pour les employeurs, la surveillance est de mise.

     

    Quelle sera la prochaine déclaration de l'adéquiste chargé de critiquer le gouvernement sur l'éducation? Va-t-il poursuivre la même charge contre l'existence des commission scolaire, comme durant la dernière campagne électorale? Ou nous aurons encore une fois un bel exemple du côté girouette de ce parti et de son chef? S'il se ramène devant les caméras avec son abolition, il faut être attentif, car l'idée vient tout droit de l'Institut de la Vérité divine et révélée de l'économie triomphante (IEDM). En dehors du prétendu allègement de structure, cette solution cache derrière elle la subordination des institutions scolaires à des conseils d'administrations, dont les responsabilités seront soustraites à l'influence du public. Durant les élections, Dumont s'était avancé, pour vouloir confier la gestion des écoles aux municipalités. Imaginez comment ressembleront les écoles, déjà en manque de subsides, si elles deviennent dépendantes de la situation financière de chacun des villes. On verra très bien la différence de l'éducation, selon la richesse de la ville. Nul doute que ce ne sera pas pareil... Belle façon de conserver les mêmes chances pour tous! Mais on le sait bien, nous avons tous les mêmes capacités de réussir à la naissance, nous disent les faiseux d'idées de l'IEDM...

     

    Pendant que j'écris ces lignes, l'émission de Gérard D. Laflaque a illustré le chef de l'Union nationale créditiste, Mario Dumont, déguisé dans un Dunkin's Donuts, en train de prendre ses idées à travers le chialâge des vieux. On le voit mal grimé, avec des lunettes, un faux nez et une grosse moustache. À la table voisine, on retrouve Stephen Harper faire de même, déguisé de la même manière... J'adore cette émission!

     

    Le déshonorant Maxime Bernier

     

    Ça me disait bien d'en rajouter une tranche sur cet insignifiant personnage, qui sert de ministre des affaires étrangères au gouvernement canadien. Déjà, on peut s'en rendre compte, suite à l'aventure des Jos Louis en Afghanistan, les chaussures sont un peu grandes, pour le fendant beauceron. Sa nomination semblerait faire l'affaire des milieux d'affaires de l'Ontario, qui ont un côté plus pragmatique que Bernier pouvait assumer, quand il était ministre de l'industrie et du commerce. Il se trouve que Bernier, néo-libéral plus que la raison lui demandait, s'est mis en tête de tout déréglementer dans certains secteurs sensibles, persuadés que la « main invisible » et la liberté totale du marché allaient amener le meilleur pour les entreprises. Las! À Bay Street, de toute évidence, on ne partageait pas la même candeur du ministre. Sa déréglementation du tarifs des télécommunications sans fil n'a pas été apprécié, c'est le secteur lui-même qui tenait à l'imposition des tarifs minimums. Aussi, on l'a perçu pour ce qu'il est, un autre détenteur de la vérité révélée. Ben oui, le ministre beauceron a été, avant de se lancer dans la politique active, le numéro 2 de...l'IEDM.

     

    J'en ai lu de ses textes, bien avant son saut au Parti conservateur, pour savoir quel genre d'individu sinistre nous avions à avoir comme ministre. Imaginez ma déconvenue, le soir où j'ai appris qu'il avait été élu par la plus forte majorité du Canada. Je savais la Beauce un tantinet conservatrice et soumise aux diktats de ses élites d'affaires, Placide Poulin en tête. De là à voter pour un intégriste du marché libre, simplement parce que le père a été lui-même député conservateur durant l'ère Mulroney, la marche a été franchie vite fait. Mais peut-être voyons-nous là une révélation de l'homme devant ses électeurs, qui je l'espère se demandent quel genre de type ils ont donné un mandat aussi fort. Car c'est à ne point douter, l'attribution de ce ministère à un type qui semble avoir mis tout son savoir en économie, mais bien peu dans sa culture générale (il faut l'avoir entendu confondre le nom de l'actuel président iranien avec celui de son prédécesseur...d'oh!) est un cadeau empoisonné. Je doute fort de voir ce type persister dans ce poste, surtout si le but premier est de faire avaler à la population québécoise l'importance de maintenir des troupes en Afghanistan. Vaste besogne! Pour l'intégriste du marché qu'il est, je me demande bien s'il aime toujours son boulot, à Ottawa... à sa place, je me préparerait pour une carrière aussi édifiante de lobbyiste, ou encore de siégeant à des conseils d'administration, où il pourra impressionner la galerie avec sa fidélité à l'orthodoxie idéologique envers le libre-marché... et n'avoir aucun sentiment en acceptant des mise à pied spectaculaire, pour le plus grand bonheur des actionnaires.

     

    Ouais, je ne l'aime pas ce Bernier.

     

    Pour illustrer mon appréhension envers ce genre d'individu, j'ai retrouvé un extrait du « Fric Show », où apparaît Bernier, dans son rôle de gardien de la foi à l'IEDM, défendre les compagnie pétrolières, devant les arguments de Léo-Paul Lauzon. Vous savez pourquoi l'essence est si chère? C'est de la faute à la gauche et aux écologistes! Il le dit texto!

     

     


    2 commentaires
  • Je n'ai pas écris encore sur le mariage que j'ai eu en fin de semaine, celui de ma sœur. Désormais unis devant Dieu, Caroline et Pascal, le père de ses deux garçons et son conjoint de longue date, nous ont conviés à célébrer avec eux ce grands moments. C'est un peu dommage, je n'ai pas eu encore des images de cet heureux événements, mais ça viendra bien vite, je le pense bien.

     <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    J'ai été un peu surpris dans l'événement, quand je suis arrivé chez mes parents vendredi. Je n'avais pas bien saisi l'ampleur de sa signification, du fait que je ne voyais pas concrètement ce que ça signifiait non seulement pour ma sœur, mais aussi pour mes parents. Uniquement pour l'organisation, l'exemple qui me vient à l'esprit est l'aménagement de la maison, pour recevoir les invités après le mariage, ou encore quand mon père me parle de l'habit qu'il s'est loué pour cette grande occasion. Moi qui avait décidé que je pouvais me présenter avec ma vareuse d'armée noire, par-dessus ma chemise et ma cravate... bien sûr, j'ai emprunté un veston à mon père, qui heureusement fait la même taille que moi.

     

    Ça faisait drôle, de se retrouver uniquement notre famille la veille de l'événement, les quatre, sans Pascal ni les neveux. C'étais mieux ainsi, selon le rite voulant que les futurs époux ne se voient pas la veille. Nous nous sommes donc préparés le lendemain matin, chacun y allant de ses recommandations de dernière minute. J'ai donc hérité de quelques tâches et surtout, j'ai pu constater que je suis dû pour m'acheter d'autre linge qui fait moins punk. C'est à ce moment qu'on a vu ma sœur dans sa superbe robe, qui lui allait si bien. Mes parents également, rayonnant de fierté devant leur fille, prête pour ce grand événement. Ainsi, nous sommes partis la famille ensemble, vers la petite église Sainte-Jeanne d'Arc de Lévis, où s'est déroulé le mariage.

     

    Si ce n'étais pas de cette pluie interminable et abondante, j'aurais pu écrire que la journée a été parfaite. La cérémonie s'est déroulée rondement, il fallait voir l'entrée des futurs mariés dans l'allée de l'église, de même que la présentation des alliances par Vincent, du haut de ses cinq ans, les a apporté à l'avant sur un petit coussin. Beaucoup d'émotion pour tout le monde, notamment au moment où les futurs époux ont prononcé leurs vœux. Nombreux ont été les amis des deux familles présentes, je pense aux amis et collègues de ma sœur, de même que la « gang » de mes parents, qui ont été sincèrement émus. Moi aussi, tien...

     

    Nous avons eu droit à un cocktail chez mes parents, avec mousseux, vin et bière. Tout pour nous préparer à la soirée que nous avons eu avec les nouveaux époux, au château Frontenac. En effet, nous avons été invités à un souper au restaurant de l'endroit, probablement la seule fois où j'irai manger dans ces murs, surtout dans le salon privé où nous avons été conviés. Quelle bouffe! Enfin, la soirée s'est achevée pour tout le monde avec un digestif, à la chambre Caroline et Pascal se sont offert. Du grand luxe, pour une fois si spéciale

     

    Mine de rien, une fois passée cette soirée, j'aurais pu me dire « enfin, je vais me reposer un peu dimanche... ». Ben non, il fallait que Down, un de mes groupes mythique, passe au Métropolis ce dimanche-là, où il a fallu que je retourne rapidement à Montréal. Un voyage qui a d'ailleurs duré une heure de plus, mon chauffeur d'Allo-Stop a appris à Laurier Station qu'on avait oublié un passager, à Sainte-Foy, suite à une confusion. Puis, comme ça arrive à chaque fois, avant d'aller voir un show avec Judyth, il est de bon ton de se payer de la bière quand elle est à un meilleur prix, aux Foufounes électriques, juste à côté...

     

    Vous comprendrez qu'après deux soirées aussi intenses, je n'ai pu aller à la pratique de mon groupe, lundi soir...crevé, je vous dit...

     

     

    Message d'intérêt public

     

    Histoire de faire votre part contre l'engagement militaire canadien dans le monde, alors qu'on ne fait rien de bien concret pour combattre la pauvreté, je vous invite à visiter ce site. Ça pourra peut être contrebalancer la prestation de notre ministre des affaires étrangères canadien, le déshonorant Maxime Bernier, dans sa distribution de Jos Louis aux soldats de son pays, alors que la population afghane n'arrive pas à se nourrir convenablement. C'est dans cet esprit que je vous suggère d'apposer votre nom sur cette pétition...

     

    Dans le même ordre d'idée...

     

    Quand l'un fait dans les petits gâteaux, les autres tente d'embellir leur image en Irak. Mark Fiore le rappelle, dans cette animation très drôle sur les logos et leur impact...

    (cliquez sur l'image...)

                           


    votre commentaire
  • Hier soir, j'ai renoué brièvement avec mon unité syndicale, celle de Renaud-Bray, dont je suis toujours membre, malgré mon renvoi en juillet dernier. Tant que mon cas ne sera pas soumis à la décision d'un arbitre, je demeure membre de mon syndicat. Bien sûr, je ne fais plus partie de l'exécutif mais quand même, je demeure au courant de ce qu'il se passe dans l'entreprise de mon ex-bon patron.

     

    Évidemment, plus ça change... à l'assemblée d'hier soir, en écoutant mes ex-collègues, j'ai constaté que les mêmes faits demeurent, l'entreprise n'a pas amélioré ses relations avec notre unité. On demeure toujours la même bande d'ingrats dont il faut soumettre, avec des politiques de travail frisant l'absurde. Le règlement de l'équité salariale n'est toujours pas obtenu, après des années, l'entreprise cherche à imposer le même règlement ne prévoyant aucun réajustement, malgré les évidences. Quelqu'un, quelque part, doit se mordre les pouces pour avoir eu une plus grande considération salariale envers une personne en particulier, allez savoir pourquoi, qui doit avoir un talent fou au volant de son camion... J'ai évoqué l'autre fois l'arrivée du code des politiques internes de l'entreprise, dont nous sommes tenus de suivre à la lettre, avec son lot d'incongruités. Je l'ai eu entre les mains, c'est vraiment fascinant de voir comment elle considère notre maturité et notre professionnalisme...bien sûr, il aurait été préférable de consulter nos représentants syndicaux, avant de créer une autre source d'irritation pour tout le monde, mais encore là, le sacro-saint droit de gérance semble être la réponse pour tout, dans cette boîte.

     

    Au moins, j'ai appris que la direction a accepté de régler mon cas avec un arbitre que nous avons proposé...nous en étions à je ne sais plus combien de propositions refusées de sa part.

     

    Par ailleurs, j'en ai su une autre, sur le Big Brother de mon ex-employeur. Renaud-Bray s'intéresse de près aux écrits de ses employés, sur MySpace et FaceBook. Pour justifier un ou des salaires consacrés à cette tâche, suite au « succès » de mon renvoi, les sites sont systématiquement fouillés, pour retrouver les employés ayant commis le même genre de « déloyauté » qui m'a valu qu'on me jette dehors. Dans un des numéro de Jobboom, consacré à ce phénomène, plusieurs employeurs utilisent ce stratagème, pour asservir davantage leurs employés et les soumettre à une « omerta ». C'est le revers du cas de la compagnie Enron, laquelle avait soulevée sur Internet son lot de soupçons de ses employés, inquiets de la tournure que prenait l'entreprise, avant les révélations incroyables qui a précipité sa chute et la perte des économies de milliers de personnes. Désormais, on dirait que ce genre d'entreprises incapables de dialogue avec ses employés cherchent à les faire taire, de la même façon dont j'ai été victime.

     
    Une autre librairie...même combat!
     

    J'ai appris également hier que les camarades de l'autre grande unité d'employé(e)s de librairie du SEPB 574, l'unité Chapters-Indigo (la succursale de la rue Sainte-Catherine ouest, à Montréal), ont voté à 71% pour donner un mandat de grève à leur comité exécutif. Les négociations semblent traîner en longueur avec leur employeur, qui semble peu intéressé de régler rapidement. Il semblerait bien que la direction de Chapters-Indigo soit au diapason avec notre employeur, sur la façon de voir notre travail. Il est évident qu'on doit être sous-payés, malgré nos qualifications, parce que le commerce au détail se doit de maintenir des salaires très bas. Pour eux, la bonne parole est la suivante : « C'est ainsi, faites avec! », pendant que les actionnaires de ces entreprises se remplissent les poches avec la plus-value des ventes. Toujours la même rengaine.

     

    Par ailleurs, on est tout de même surpris d'entendre la Fédération des Chambres de commerce observer avec appréhension la performance de l'économie du Québec, en lui accordant la note C-, lors d'une conférence tenue lundi dernier. Étonnant quand même, lorsqu'on voit  les abonnés des conférences de l'Institut de la Vérité Divine de l'Économisme triomphant de Montréal (IEDM), acquis au néo-libéralisme, s'inquiéter des bas salaires octroyés parmi les emplois récemment créés....ben voilà, ça se réveil, ce beau monde! Laisser les gens dans la précarité et avec tout juste de quoi pour ne pas trop se plaindre, ce n'est pas la formule gagnante pour obtenir un maximum d'investissement des employés. Il y avait pourtant un dénommé Ford, un constructeur d'automobiles du même nom, qui avait réalisé cela quelque part dans les années 20, que des employés bien rémunérés donnaient un meilleur rendement au travail. Il s'était fait cracher dessus par ses pairs, les patrons, qui n'en revenaient pas qu'il puisse adhérer à une vision qualifiée de...communiste! Si l'exemple de Ford peut être utile au beau monde des chambre de commerce, à savoir que la lutte à l'inflation, par l'octroi de bas salaire, a atteint ses limites depuis longtemps...

     

    En parlant de l'IEDM...

     

    On m'a envoyé ce petit vidéo-maison, réalisé avec les moyens du bord, sur la grande institution du savoir en canne qu'est l'IEDM. Ça vaut la peine de s'y attarder, les gars des Alarmistes ont un sens de l'observation très aiguisé...

     


    votre commentaire
  • Intéressant tout de même, ces règles de la vie parlementaire au Québec. Cette semaine, le Premier ministre Charest s'est fait rappeler à l'ordre par le président de la chambre, pour avoir utilisé une expression, ou plutôt une épithète, pour qualifier le chef de l'Opposition officielle. Celui-ci, le chef de l'Union nationale créditiste (ADQ), Mario Dumont, a été décrit comme une « girouette nationale ». Bien que cette image me semble très appropriée à son vis-à-vis, le Premier ministre ne peut plus utiliser cette expression, ni aucun de ses collègues députés, peu importe la fonction qu'il occupe en chambre. Non seulement on ne peut plus dire d'un politicien qu'il est une « girouette nationale », mais même le qualificatif de girouette est proscrit. C'est bien dommage, d'autant plus qu'il faudra plus d'imagination à notre PM, dont ce n'est pas la force, pour désigner son adversaire préféré. 

     <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    Pourtant, il faut l'admettre, ce titre peu enviable n'est pas le plus méchant que l'on puisse attribuer à un politicien, surtout s'il s'agit de Mario Dumont. Quand on observe la variété de positions que son parti tout neuf a pu défendre, on a l'impression qu'il s'agit de tout, puis son contraire. Une girouette, ce n'est rien. Une autre qualité que l'on ne peut plus attribuer en chambre, c'est l'évangélique « sépulcre blanchi », pour désigner un type qui s'en tient mordicus à des idées surannées et qui se scandalise de n'importe quoi. Je trouve que ça vaut mieux que « grande gueule ». C'est vrai, ça en bouche un coin, à un député d'arrière-ban du parti adverse, généralement un avocat sans trop de culture générale, qui ne fait que gueuler des insanités trop inaudibles pour se faire expulser. À voir la quantité de novices à l'ADQ jouant ce rôle, il est tentant d'envoyer d'autres termes peu glorieux envers eux, lorsqu'ils arrivent avec une énormité, devant des politiciens aguerris constituant le gouvernement.

     

    Imaginez la scène, en l'absence de règle de langage stricte à l'Assemblée nationale. Vous avez un ministre des travaux publics, qui se fait harceler pour quelque chose comme l'effondrement du viaduc de la Concorde. Un député de l'Opposition officielle le questionne :

    -Monsieur le Président (les députés ne s'adresse pas la parole directement, mais par le biais du Président de l'Assemblée), le ministre est en train de mentir à la population, en faisant le bouffon, afin de cacher la vérité sur les magouillages dont son parti est visiblement mêlé, lors de l'attribution du contrat de construction. Qu'attend-t-il pour répondre, devant le risque qu'étire inutilement le ministre, en faisant preuve de la corruption dont le gouvernement crains d'être mêlé? ».

     

    Avec une question pareille, un député risque de se fait indiquer la sortie directement par le Président, s'il persiste à maintenir ces propos. Certes, des drôles pourraient se targuer d'avoir un langage véritable et réel à l'Assemblée, plutôt que la langue de bois, mais je doute que nous avons besoin d'un tel langage, en démocratie.

     

    Tout de même, je préfère avoir des débats civilisés, que des scènes de ce genre...

     

     

     

     

     

     

    Ces images rappellent cette émission imbécile, « The Jerry Springer Show », où tout le monde se tapait dessus, après avoir révélé avoir couché avec l'un ou l'autre, ou les deux, avant de se faire séparer par les modérateurs, enfin...

     

    Hier soir...

     

    J'ai eu une belle soirée avec mes ex-collègues de ma succursale, lors d'une petite fête chez Julie et Laurent. J'ai gardé le lien avec eux, même si je ne travaille plus là-bas et que je m'ennuie de cet emploi. Plusieurs ont d'ailleurs quitté Renaud-Bray, dégoûté de la façon dont leur travail est considéré par l'employeur. On m'a appris que l'ambiance est plutôt morose et que le roulement des employés s'est accéléré. J'imagine que la succursale Fleury a rejoint la moyenne du roulement des autres succursales.

     

    Ça vous surprend, que j'ai la nostalgie de mon ancien boulot? Ben oui, je m'ennuie des livres, c'est pas mal plus palpitant que de prendre des commandes de bouffes et de cigarettes, pour des dépanneurs. Depuis mon renvoi, je ne suis pas allé souvent dans une librairie, j'ai perdu le fil des nouveautés et des nouvelles culturelles. Côté musique, ça ne fait pas tellement de différence, depuis l'implantation de Radio Renaud-Bray dans les succursales, on n'avait pas une bonne idée de ce qui est intéressant...

    Ces temps-ci, je lis les romans que mon amie Célyne m'a prêté, une série appelée « Club Van Helsing », qui a succédé à la série « Le Poulpe ». Cette série avait fait connaître nombre de bons auteurs, dont Didier Daenickx, Jean Bernard Pouy et Martin Winckler. C'est violent, le sang gicle, les personnages sont hors normes, tout pour me plaire...

    http://www.clubvanhelsing.com/

     

                                          


    votre commentaire
  • Encore une soirée mémorable au Métropolis, hier soir. J'ai annoncé plus tôt, à 5h45, que j'avais la chance d'aller voir en spectacle gratuitement, encore une fois par le biais de Judyth, le groupe Queens of the Stone Age. Popularisé par leurs succès radiophoniques, je n'ai pas été étonné d'apprendre, un peu avant le début du show, que la salle affichait « complet ». Wow, pour une fois, j'allais voir un groupe plus populaire que mes préférés. Pour tout dire, le groupe compte désormais un fan de plus.

     <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    Les deux groupes en première partie, Biffy Cliro et The Black Angels, ont été à la hauteur du travail qu'on leur a demandé. Surtout, je retiens le nom du second groupe, une révélation sur scène, mais aussi un puissant flash back d'une autre époque. En effet, quand le groupe a commencé, j'ai pu placer le nom d'un autre groupe depuis longtemps disparu, de la scène de Québec. Je crois que c'est bien la première fois que j'entend un groupe dont la musique est similaire à celle d'un groupe obscur, qui aurait pourtant mérité d'être mieux connu. Le groupe de Québec s'appelait Stir Before Using et jouait un rock dur et atmosphérique, à mi-chemin entre les premières productions alternative des années 80 et Black Sabbath. À ce que je sache, ils ont enregistré un démo, mais la vie du groupe a été éphémère, entre les années 1993-94. Il avait l'avantage d'être appuyé par une voix féminine ensorcelante, ce que n'ont pas les Black Angels. Néanmoins, le groupe du spectacle d'hier s'est fort bien tiré de son défi, soit intéresser les nombreux fans de QOTSA.

     

    Ils n'ont pas été déçus, ces fans, nous non plus. Une solide équipe, derrière le charismatique chanteur Josh Homme, nous ont démontré tout un savoir faire technique, habillement nourri d'une vibration qui a littéralement enflammé le public. Je peux en témoigner, car moi et Judyth avons eu le privilège de voir le spectacle du haut d'une des deux loges, près de la scène. Rien du spectacle ne nous a manqué, ni sur scène ni dans la foule, dont l'ardeur de la mêlée générale ne s'est pas ralentie une seule fois durant la soirée.

     

     

    Ces amis autoproclamés...

     

    Dernièrement, sur le site Blogue.ca, une chronique nommée « La société parfaite de Monsieur J. » a fait son apparition. Son auteur, inspiré probablement par la montée de la droite conservatrice et rétrograde au Québec, s'est probablement dit qu'il était temps de s'exprimer, même si les idées qu'ils proclament sont d'une autre époque, dont la droite avec laquelle nous sommes habitués de traiter ne s'y reconnaît pas vraiment. Ce monsieur J. se présente comme un défenseur des riches, ceux à qui nous devons beaucoup, dont l'établissement de la civilisation. En effet, monsieur J. va jusqu'à défendre le colonialisme, qualifie les cultures amérindiennes de « barbarie », dénonce la compassion et l'humanisme, au profit d'une idéologie hybride rassemblant le capitalisme pur et l'impérialisme. Ainsi, « la société parfaite » ressemble à s'y méprendre à l'image démoniaque de la société capitaliste que cultive une certaine extrême-gauche, pour rassembler les plus inquiets sous sa bannière. Je vous laisse en juger par vous-même.

     

    Curieusement, l'auteur m'a placé dans sa colonne « amis ». C'est peut être vrai, dans la mesure où quand je m'oblige à lire cette chronique, j'ai l'impression qu'elle est écrite pour me faire réagir. J'ai tombé dans le panneau, j'ai donc laissé des commentaires acerbes, en soulignant le fait que le jupon de la provocation dépassait. Le plus drôle, c'est quand j'y pense, j'ai déjà tenu ce rôle, il y a trois ans.

     

    À l'été 2004, lorsque la station CHOI-fm, où sévissait Jeff Filion et consort, a été près de perdre sa licence du CRTC, une mobilisation sans précédent pour la région de Québec a mené à la création de plusieurs groupes de défense de la station, dont un forum des fans de CHOI, les ci-devants « X ». L'un d'entre eux, un dénommé Thompson, s'est mis à jouer les analystes politiques sur son forum, en suivant ce que son idole déclarait le matin, avec une moyenne de trois fautes d'orthographe par ligne. Cette catégorie de démagogues en herbe se sont mis à déraper, à dénoncer une société québécoise menée par une coalition de dangereux gauchistes et de profiteurs du système, au dépend des créateurs de richesse, etc. C'est à ce moment qu'est apparu sur le forum des fans de CHOI un autre excité de la liberté du capitalisme, Lucien Lavoie. Celui-ci s'est mis à en mettre davantage, allant jusqu'à décrire sa société idéale, qu'il avait emprunté à ses lectures des auteurs libertariens. Une société menée uniquement par les lois du marché, entièrement privatisée, dans laquelle nous ne retrouvons plus de grands groupes, mais seulement des petites communautés vouées à se livrer une âpre compétition, les unes contre les autres. Pour ceux qui ne s'adaptent pas, un mot d'ordre : « Malheur aux vaincus! ». Ainsi, on recrée les conditions des Etats-Unis du Far west, avec sa justice privée, sa loi du plus fort, ses communautés indépendantes les une des autres, dans la défiance et l'intimidation, ainsi que tout l'arbitraire que cette mentalité impose. Plusieurs lecteurs ont été attirés par ses propos, certains s'en sont méfiés. D'autres ont réalisé qu'au-delà de la volonté de sauver le droit de parole de Filion, ils n'appuyaient pas tous ces dérapages, encore moins celui de ce type, Lavoie, qui a écrit des insanité sur les pauvres, qu'on devrait laisser à leur sort et vous imaginez bien le reste...

     

    Lucien Lavoie, c'était moi. J'avais endossé le rôle d'un hargneux, qui a décidé de reprendre à la lettre la pensée objectiviste de Ayn Rand, mélangé avec la démagogie libertarienne que l'on retrouve au webzine Le Québécois libre et les livres des auteurs du même acabit, pour la plupart parus aux Éditions Varia, avant son rachat en 2005 par un membre de la famille Bourgie. Je me suis amusé à provoquer les « X », en leur proposant de former un nouveau parti de droite, qui serait non seulement voué à imposer à la société un capitalisme intégral, en démantelant tous les acquis de la Révolution tranquille et en créant une contre-révolution, pour aller plus loin que l'Angleterre sous Margaret Thatcher ou encore les États-Unis de Ronald Reagan et des Bush père et fils. Un exemple pour le monde entier, rien de moins!

    Je ne m'attendais pas à relire ici un genre d'émule, sûrement involontaire...je reviendrais sûrement sur le sujet, ça m'intrigue beaucoup, cette chronique...


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique