• Mon ami Benoît, du blogue L'Internationaliste et de Socialisme International, m'a envoyé ce texte de Bernard Cassen, paru dans l'actuelle édition du Monde Diplomatique. Le texte est très pertinent et fait suite à celui que j'ai reproduit la semaine dernière.

     
    Désinformation sur le Venezuela
    Bernard Cassen
     
    L'affaire ne pouvait être que de portée planétaire puisqu'elle a donné lieu, ces derniers jours, à des déclarations quasiment simultanées du Sénat des Etats-Unis, du Parlement européen et de la présidence allemande de l'Union européenne, sans parler des articles fleuves et des éditoriaux de la plupart des grands médias occidentaux. De quoi s'agit-il ? De l'Iran, du réchauffement climatique, de la Palestine, du Darfour ? Tout faux : la gravissime affaire en question est le non renouvellement, par le gouvernement vénézuélien, de la concession de 20 ans, venue à échéance le 27 mai, d'une chaîne de télévision privée, Radio Caracas Television (RCTV), afin d'installer sur sa fréquence hertzienne une chaîne de service public. C'est-à-dire exercer le droit souverain qu'a chaque Etat de disposer des biens publics rares que sont les fréquences hertziennes.
     
    Atteinte aux droits de l'homme, à la liberté d'expression, censure, dérive autoritaire, totalitaire - voire fasciste -, toute la panoplie du vocabulaire rodé depuis des années contre le gouvernement de M. Hugo Chavez a été utilisée à nouveau massivement en cette circonstance.
     
    Du côté politique, on retiendra d'abord la résolution votée à l'unanimité, le 24 mai, par le Sénat américain, en particulier par les aspirants démocrates à la succession de M. George Bush, contre la « fermeture » de RCTV. Votée précisément par les mêmes qui, reniant leurs promesses électorales, venaient, également à l'unanimité, de donner leur accord aux 100 milliards de dollars de crédits militaires demandés par la Maison Blanche pour la poursuite de l'occupation de l'Irak. Un bel exemple de rigueur démocratique.
     
    Par la voix des services de Mme Angela Merkel, présidente en exercice du Conseil européen, l'Union européenne est également allée très loin dans l'hypocrisie. Dans une déclaration du 28 mai, elle « a noté avec inquiétude la décision du gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela de laisser expirer la licence d'émission de Radio Caracas Télévision (RCTV) le 27 mai, sans appel d'offres ouvert pour la licence qui lui succède ». On ne sache pas, entre maints autres « oublis », que l'Union ait fait semblable déclaration et ait exigé un nouvel appel d'offres lorsque la licence d'émission de TF1, accordée en 1987 pour 15 ans, a été reconduite par le gouvernement français en 2002 dans la plus totale opacité. Pourtant, la « télé-poubelle » de MM. Bouygues, Le Lay et Mougeotte avait tourné en dérision les engagements qu'elle avait pris dans son cahier des charges en invoquant son « mieux-disant culturel ». Tout indique qu'elle continuera impunément à le faire avec son nouveau patron, M. Nonce Paolini, flanqué de M. Laurent Solly, transféré du jour au lendemain du « staff » de M. Nicolas Sarkozy à sa filiale médiatique.
     
    Pour ce qui est de l'abondante production des médias français, avant et après la date du non renouvellement de la concession de RCTV, la palme de la désinformation revient sans conteste, entre maints autres articles de la même veine, à l'éditorial d'un quotidien de référence, daté du 27-28 mai et intitulé « Censure à la Chávez ». Il vaut la peine d'en citer et d'en commenter quelques passages.
     
    D'emblée le ton est donné : « Le président Hugo Chávez a ordonné la disparition de RCTV ». Non, RCTV ne « disparaît » pas : elle peut continuer à émettre sur le câble, par Internet et sur le satellite, et va sans aucun doute le faire. Mais, comme la loi le prévoit, sa fréquence hertzienne et sa couverture nationale reviennent au service public à l'échéance de la concession dont elle bénficiait. Ou bien faudrait-il considérer que cette concession à durée limitée de RCTV était, en fait, à durée illimitée ? Et cela en fermant les yeux sur ses multiples entorses à son cahier des charges qui lui avaient notamment valu d'être fermée pour des durées de 24 heures à 3 jours non pas par les gouvernements de M. Chávez, mais, en 1976, 1980, 1981, 1989 et 1991, par leurs prédécesseurs sociaux-démocrates ou démocrates-chrétiens. Depuis sa première élection à la présidence de la République en 1998, M. Chávez n'a fermé aucune station de radio ou de télévision ni poursuivi aucun journaliste. Pourtant, dans n'importe quel autre pays démocratique, c'est ce qui se serait passé, compte tenu de la caution ouvertement apportée par la plupart des médias - dont RCTV - au coup d'Etat avorté du 11 avril 2002, quand ce n'était pas à son organisation.
     
    L'éditorial poursuit en dénonçant une décision politique « qui réduit le pluralisme et augmente la concentration de l'audiovisuel aux mains du gouvernement ». De quelle concentration s'agit-il ? En 2006, on comptait au Venezuela 20 chaînes hertziennes VHF privées et une publique. On comptait par ailleurs 28 chaînes hertziennes UHF privées, 6 publiques et 44 communautaires. Actuellement, avec l'incorporation de RCTV, le service public disposera de deux chaînes hertziennes VHF, de deux chaînes UHF et de deux chaînes sur la câble. On est très loin du monopole...
     
    Sans la moindre trace d' humour, l'éditorial qualifie ensuite RCTV de « chaîne privée qui donnait la parole à l'opposition ». RCTV donnait effectivement la parole à l'opposition, et ne faisait même que cela ! Des études de contenu effectuées sur le mois de janvier 2007 montrent que, dans ses programmes, elle a invité 21 personnalités hostiles au gouvernement, et aucune qui lui soit favorable. Le même mois, une des quatre autres grandes chaînes privées, Globovisión, a invité 59 opposants à M. Chávez et 7 de ses partisans. Seule Televen a respecté la parité : deux de chaque camp.
     
    Certes on peut regretter que la seule chaîne publique hertzienne jusqu'ici contrôlée par le gouvernement, Venezolana de Television (anciennement Canal 8), ne soit pas non plus un modèle d'équilibre, mais comment pourrait-il en être autrement dans un paysage médiatique où la plupart des journaux, radios et chaînes de télévision se comportent en partis politiques d'opposition ? Il faut espérer que TVES, la chaîne qui reprendra le signal de RCTV, tiendra ses promesses de pluralisme, même dans ces circonstances adverses.
     
    Du côté de la presse écrite, la situation est encore plus tranchée : sur 10 quotidiens de diffusion nationale, 9 sont des opposants déclarés au gouvernement. Si l'on étudie le contenu des articles d'opinion publiés dans quatre d'entre eux au mois de janvier 2007, on obtient les résultats suivants : pour El Nacional, 112 hostiles, 87 neutres et 6 favorables ; pour El Universal, les chiffres correspondants sont 214, 89 et 9 ; pour Ultimas Noticias, 31, 59 et 18 ; pour El Mundo, 49, 39 et 15. Ce qui ne les empêche pas de recevoir de la publicité des entreprises, des agences et des collectivités publiques.
     
    Prétendre que la liberté d'expression est menacée au Venezuela relève donc de la plus insigne mauvaise foi. Il suffit de s'arrêter devant un kiosque à journaux ou de passer une heure devant un poste de télévision pour être convaincu du contraire. C'est même sans doute le seul pays du monde où, dans le passé, des appels publics à l'assassinat du président n'ont pas entraîné des poursuites judiciaires.
     

    Mais alors, comme dirait M. Sarkozy, pourquoi tant de haine, pourquoi tant d'acharnement et de contre-vérités ? Que M. Chávez irrite au plus haut point les Etats-Unis et leurs alliés par sa politique de récupération des richesses naturelles nationales et par la dénonciation des politiques de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international peut parfaitement se comprendre. Que des médias appartenant à de grands groupes industriels et financiers répercutent les orientations et les intérêts de leurs commanditaires est dans l'ordre des choses. En revanche, on reste perplexe devant le comportement d'organes de presse où le pouvoir éditorial est officiellement déconnecté du pouvoir des actionnaires...

     

                                                   

     

    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2007-05-30-Venezuela

     

                                      Skinny Puppy à Montréal! Enfin!!!            

     

                                     

                                           Un des multiples logo du groupe...

    Skinny Puppy, ce groupe légendaire, l'un de mes plus importante influence dans ma vie personnelle, revient jouer au Spectrum de Montréal demain. J'y vais avec ma grande amie Judyth, comme d'habitude. Chose étonnante ou simple coïncidence, je vais voir le groupe quinze ans jour pour jour, après l'avoir vu au même endroit. Je m'en rappelle comme si c'était hier... j'étais monté avec ma blonde de l'époque, Kathy, avec qui je débutais une relation, avec ma Chevrolet Chevette 1980 qui a manqué nous laisser en rade sur l'autoroute 20. Nous étions partis tôt, de chez mes parents à Lévis. Qu'est-ce que j'ai été stressé! On s'est finalement rendu, avec les papillons dans l'estomac. Le premier groupe devait être Godflesh mais manque de chance, il avait été bloqué au douane, comme l'année d'avant, lorsque je devais le voir avec Napalm Death, aux Foufounes Électriques. On a eu droit à un groupe de remplacement, qui s'est révélé être...une de mes plus belles découvertes en spectacle, Tought Industry, du Michigan. Par la suite, je me suis procuré la quasi-totalité de leur discographie, mais il s'est malheureusement séparé depuis deux ans.

     

    De ce spectacle de Skinny Puppy, pour la tournée de l'album « Last Rights », il m'est resté très longtemps en ma mémoire. D'une part, c'étais la première fois que j'allais à Montréal par mes propres moyens, je venais d'acheter ma voiture à la blonde d'un collègue de travail. Le trouble que j'avais eu en montant, c'était les bougies qui devaient être changées...Et puis j'étais profondément en amour. La trace de ce sentiment est intimement lié à ces souvenirs, j'avais 21 ans et toute la vie devant moi...ouhouh, que de sensibleries, ce soir!!! Enfin, je n'ai que d'excellents souvenirs de cette soirée, à un moment où j'étais obnubilé (et je le suis probablement pour toujours, quand j'en entend quelque part...) par la musique de ce groupe.

    C'est sensiblement le même spectacle que j'ai vu en 1992...

     

    J'ai revu le band en janvier 2004, lors de la tournée « The Greater Wrong of the Right », premier album de leur réunion. Par bonheur, le groupe a essentiellement joué leurs vieux matériel  des albums précédents. Les membres du groupes savaient que désormais, même si on se procure leur nouvel album, la majeure partie de ce que leur groupe a fait est maintenant derrière lui.

     Des images de la tournée de 2004, tournées à Montréal...

     

    Inutile d'écrire que j'ai très hâte de voir le spectacle...je vous en reparle dans mon prochain article, certain!


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  • Mon camarade Francis, des Laurentides, m'a envoyé ces petites perles youtubesques, rappelant comment le discours des représentants de l'Action démocratique du Québec n'a tellement rien de nouveau. Dans ces parodies, ce qui est comique, c'est de savoir la proximité effarante du discours adéquiste et sa caricature...

     

    Les vraies affaires de l'ADQ -- Notre démocratie

     

    Les vraies affaires de l'ADQ -- Nos infrastructures

     


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  • Vous le savez déjà, je suis un fan fini de Youtube. Certaines de mes soirées ont été consacrées à regarder des documentaires que je trouve sur ce site, désormais incontournable. Parfois, on s'amuse en groupe à se partager nos découvertes, comme l'autre fois à la petite fête chez Luc, avec Lola et Frefon. C'est par cet intermédiaire que j'ai découvert Matisyahu, ou encore des groupes punk ou death dont j'ai entendu parler, sans trop savoir de qui il est question. Je pense notamment à Crass, dont le film « Christ : the movie » est entièrement téléchargé, en plusieurs parties. Quand j'ai voulu en savoir un peu plus sur Behemoth, dont je ne connaissais que le nom, je n'ai pas eu trop de misère à trouver du stock. Encore récemment, j'ai trouvé une rare entrevue avec Napalm Death, du temps de l'album « From Enslavement to Obliteration »...ça me ramène à mes 19 ans, en 1989...les gars du groupe aussi, avaient sensiblement le même âge. Ah, mes jeunes années...

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    Un des vidéo-clip dont je me lasse pas de voir est sans aucun doute « Girls, Boys » de Pierre Nadeau. Qui est Pierre Nadeau? On n'en sait peu de chose, sauf qu'il est désormais très populaire, mais pas pour les raisons souhaités, lorsqu'il a produit sa chanson et son clip, quelque part à la fin des années 80. La première fois que je l'ai vu à Musique Plus, c'est à l'hiver 2001, lorsque je me remettais chez mes parents d'une fracture à la cheville, suis à la pratique de ce sport extrême qu'est le volley-ball. La station de vidéo-clips a consacré une fin de semaine à ses pires moments...animé par Claude Rajotte, toujours à l'emploi de la station, l'émission avait invité des anciens VJ, les Francis Bay, Sonia Benezra et consort. C'est au passage de la jolie Marie Plourde, autre ancienne de Musique Plus, que j'ai eu la chance de voir ce grand moment du vidéo-clip québécois. Loin de vouloir se moquer des productions indépendantes, l'ex-VJ a raconté que ce clip était devenu l'objet de la risée générale à la station. Des quatre fois qu'il a été diffusé, peu après sa réception, ont été pour le prétexte de rire, du côté profondément quétaine des images et de la chanson...C'est là que j'ai eu le choc de voir ce grand chanteur oublié, à la moustache mexicaine et au regard de velours...

     

     

    Quelques années plus tard, c'est Louis-José Houde, avec son excellente émission « Dollaraclip », qui a révélé à nouveau l'œuvre de Pierre Nadeau, au point qu'il est devenu le grand classique du clip passé date...C'est ainsi que nous avons désormais la jouissance de voir et revoir ces inoubliables images de party de plage à Old Orchard, dans le Maine, ces sympathiques moustachus et leurs copines en bikini.

     

    Par la suite, on m'avait parlé d'un truc réalisé à Musique Plus, une émission permettant à des amateurs de reprendre intégralement leurs vidéo-clips préférés... Nous avons donc eu le plaisir de voir...  « Dans le speedo de Pierre Nadeau », la reproduction de mon vidéo-clip préféré. Je l'ai découvert sur Youtube vendredi dernier et c'est avec une joie immense que je vous le présente ici...

     Pas d'élections cette été, yéééééé! 

    Je ne vous cacherai pas mon bonheur de savoir qu'on ne retournera pas au cirque électoral en juillet, le budget Jérôme-Forget a été finalement adopté à la majorité, suite à un compromis entre le Parti libéral et le Parti québécois. Bien que très insatisfaisant, l'adoption de ce budget m'apparaissait cependant moins pire qu'un retour à la grande débauche démagogique qu'on a connu ce printemps, avec la montée de l'Action démocratique du Québec. Revoir la collection de faces à claques des principaux partis sur les poteaux de téléphones, en si peu de temps, merci bien. Et en plus, les élections coûtent à l'État québécois 72 millions de dollars, ont pourrait peut être attendre un peu, non?

     

    Le cheuf de l'ADQ, Mario Dumont, s'était vanté qu'il voterais nécessairement contre ce budget, en déclarant que « l'Opposition loyale de sa Majesté » se devait de voter ainsi, sauf en de rare exceptions. Il faut croire que Dumont, comme Jean Charest, ont oublié ce que signifie un vote en chambre, lorsque le gouvernement est minoritaire. L'obstination de l'ADQ et ses représentants à refuser tout compromis, alors que le budget reprenait en grande partie leurs propositions électorales, semblait nous diriger vers la chute du gouvernement nouvellement élu, une chute que je juge totalement irresponsable. De la pure politicaillerie, vouée à la soif de pouvoir de Mario Dumont. C'est finalement les péquistes qui ont négocié la modification du budget, alors que Dumont a passé la majeure partie de la semaine à se chercher des appuis à Montréal, de façon à faire élire son parti au gouvernement le plus rapidement possible.

     

    J'ai retenu une déclaration de Jean Charest, qui ne manque pas de mordant, quand il est en forme. Une fois n'est pas coutume... Reprenant la déclaration de Dumont, qui se qualifiait « d'Opposition loyale de sa Majesté », et rappelant son absence durant les tractations pour l'acceptation du budget, le Premier ministre y est allé de la tirade suivante : «Sa Majesté a choisi hier d'être absent. Et pendant que sa Majesté était absent, il y a des gens qui préparaient des solutions pendant que d'autres essayaient de préparer des élections. » Et vlan!

     

    Il va en avoir besoin, de son mordant, le Premier ministre, ça recommence à grenouiller derrière lui, depuis qu'André Boisclair a démissionné et que nous verrons prochainement le couronnement de Pauline Marois comme chef du PQ. Avec son arrogance partagée avec sa ministre des Finances, je ne suis pas étonné de le savoir en chute libre dans les sondages...


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  • Atmosphère de chantier, chez moi. Jacques, mon proprio, m'avait bien prévenu que c'étais aujourd'hui, la journée où son contractuel venait changer mes portes et fenêtres. Ça surprend toujours, au moment du café, à 8h00 le matin, lorsque trois-quatre grands mecs (ils me dépassaient tous d'une tête au moins, et je pense bien qu'ils amplement ont fréquenté les gyms...) débarquent chez moi et commencent à arracher les rebords des portes. Ce soir, j'ai donc de nouvelles portes et fenêtres...et de la poussière partout dans l'appartement. J'attend donc à demain, pour pouvoir nettoyer la place, lorsqu'ils auront terminé leur travail. Il reste la finition à terminer, je pense bien qu'ils auront pas trop de la journée à faire là-dessus. Curieusement, ça sent le neuf...

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    Langage-toi

     

    J'ai appris avec tristesse le retrait de la de la vie publique de « Peace Mom », Cindy Sheehan. Épuisée par sa campagne contre la guerre en Irak et contre George W. Bush, dont l'activité principale était d'obtenir une rencontre avec lui, en campant devant son ranch de Crawford, au Texas, l'activiste a décidé de cesser ses activités, en se prenant à la fois aux républicains, pour l'ensemble de leurs œuvres depuis le début de cette guerre absurde, et aux démocrates, pour la timidité qu'ils ont majoritairement fait preuve, face à cette guerre. Espérons quand même que son travail ne tombera pas dans l'oubli, encore moins le sacrifice de son fils Casey, mort au combat.

    http://fr.news.yahoo.com/29052007/5/la-peace-mom-cindy-sheehan-abandonne.html

     

    Pour ne pas perdre de vue les raisons pour lesquelles cette femme a tout sacrifié, je vous invite à regarder ce montage, d'Ava Lowery, du Site Peacetakescourage.com.

     

     

    Une femme laisse le combat, un autre activiste reprend le flambeau. Tommy Hanna, mieux connu sous le nom de scène de TIMZ, est un rappeur originaire de la banlieue de San Diego. L'origine de sa famille...est irakienne, plus précisément chaldéenne, soit des chrétiens d'Irak. Il a réalisé une très belle chanson, Iraq, dont le clip est un magnifique pamphlet contre la guerre. Je ne suis pas un fan de ce genre de musique, sauf lorsque celle-ci est engagée, comme Loco Locass et tant d'autres. De plus, la fusion entre le rythme hip hop et la musique moyen-orientale est une réussite.


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