• Pour rire, encore une fois…

    Vous le savez déjà, je suis un fan fini de Youtube. Certaines de mes soirées ont été consacrées à regarder des documentaires que je trouve sur ce site, désormais incontournable. Parfois, on s'amuse en groupe à se partager nos découvertes, comme l'autre fois à la petite fête chez Luc, avec Lola et Frefon. C'est par cet intermédiaire que j'ai découvert Matisyahu, ou encore des groupes punk ou death dont j'ai entendu parler, sans trop savoir de qui il est question. Je pense notamment à Crass, dont le film « Christ : the movie » est entièrement téléchargé, en plusieurs parties. Quand j'ai voulu en savoir un peu plus sur Behemoth, dont je ne connaissais que le nom, je n'ai pas eu trop de misère à trouver du stock. Encore récemment, j'ai trouvé une rare entrevue avec Napalm Death, du temps de l'album « From Enslavement to Obliteration »...ça me ramène à mes 19 ans, en 1989...les gars du groupe aussi, avaient sensiblement le même âge. Ah, mes jeunes années...

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    Un des vidéo-clip dont je me lasse pas de voir est sans aucun doute « Girls, Boys » de Pierre Nadeau. Qui est Pierre Nadeau? On n'en sait peu de chose, sauf qu'il est désormais très populaire, mais pas pour les raisons souhaités, lorsqu'il a produit sa chanson et son clip, quelque part à la fin des années 80. La première fois que je l'ai vu à Musique Plus, c'est à l'hiver 2001, lorsque je me remettais chez mes parents d'une fracture à la cheville, suis à la pratique de ce sport extrême qu'est le volley-ball. La station de vidéo-clips a consacré une fin de semaine à ses pires moments...animé par Claude Rajotte, toujours à l'emploi de la station, l'émission avait invité des anciens VJ, les Francis Bay, Sonia Benezra et consort. C'est au passage de la jolie Marie Plourde, autre ancienne de Musique Plus, que j'ai eu la chance de voir ce grand moment du vidéo-clip québécois. Loin de vouloir se moquer des productions indépendantes, l'ex-VJ a raconté que ce clip était devenu l'objet de la risée générale à la station. Des quatre fois qu'il a été diffusé, peu après sa réception, ont été pour le prétexte de rire, du côté profondément quétaine des images et de la chanson...C'est là que j'ai eu le choc de voir ce grand chanteur oublié, à la moustache mexicaine et au regard de velours...

     

     

    Quelques années plus tard, c'est Louis-José Houde, avec son excellente émission « Dollaraclip », qui a révélé à nouveau l'œuvre de Pierre Nadeau, au point qu'il est devenu le grand classique du clip passé date...C'est ainsi que nous avons désormais la jouissance de voir et revoir ces inoubliables images de party de plage à Old Orchard, dans le Maine, ces sympathiques moustachus et leurs copines en bikini.

     

    Par la suite, on m'avait parlé d'un truc réalisé à Musique Plus, une émission permettant à des amateurs de reprendre intégralement leurs vidéo-clips préférés... Nous avons donc eu le plaisir de voir...  « Dans le speedo de Pierre Nadeau », la reproduction de mon vidéo-clip préféré. Je l'ai découvert sur Youtube vendredi dernier et c'est avec une joie immense que je vous le présente ici...

     Pas d'élections cette été, yéééééé! 

    Je ne vous cacherai pas mon bonheur de savoir qu'on ne retournera pas au cirque électoral en juillet, le budget Jérôme-Forget a été finalement adopté à la majorité, suite à un compromis entre le Parti libéral et le Parti québécois. Bien que très insatisfaisant, l'adoption de ce budget m'apparaissait cependant moins pire qu'un retour à la grande débauche démagogique qu'on a connu ce printemps, avec la montée de l'Action démocratique du Québec. Revoir la collection de faces à claques des principaux partis sur les poteaux de téléphones, en si peu de temps, merci bien. Et en plus, les élections coûtent à l'État québécois 72 millions de dollars, ont pourrait peut être attendre un peu, non?

     

    Le cheuf de l'ADQ, Mario Dumont, s'était vanté qu'il voterais nécessairement contre ce budget, en déclarant que « l'Opposition loyale de sa Majesté » se devait de voter ainsi, sauf en de rare exceptions. Il faut croire que Dumont, comme Jean Charest, ont oublié ce que signifie un vote en chambre, lorsque le gouvernement est minoritaire. L'obstination de l'ADQ et ses représentants à refuser tout compromis, alors que le budget reprenait en grande partie leurs propositions électorales, semblait nous diriger vers la chute du gouvernement nouvellement élu, une chute que je juge totalement irresponsable. De la pure politicaillerie, vouée à la soif de pouvoir de Mario Dumont. C'est finalement les péquistes qui ont négocié la modification du budget, alors que Dumont a passé la majeure partie de la semaine à se chercher des appuis à Montréal, de façon à faire élire son parti au gouvernement le plus rapidement possible.

     

    J'ai retenu une déclaration de Jean Charest, qui ne manque pas de mordant, quand il est en forme. Une fois n'est pas coutume... Reprenant la déclaration de Dumont, qui se qualifiait « d'Opposition loyale de sa Majesté », et rappelant son absence durant les tractations pour l'acceptation du budget, le Premier ministre y est allé de la tirade suivante : «Sa Majesté a choisi hier d'être absent. Et pendant que sa Majesté était absent, il y a des gens qui préparaient des solutions pendant que d'autres essayaient de préparer des élections. » Et vlan!

     

    Il va en avoir besoin, de son mordant, le Premier ministre, ça recommence à grenouiller derrière lui, depuis qu'André Boisclair a démissionné et que nous verrons prochainement le couronnement de Pauline Marois comme chef du PQ. Avec son arrogance partagée avec sa ministre des Finances, je ne suis pas étonné de le savoir en chute libre dans les sondages...


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