• Où étiez-vous, en ce dimanche d'une beauté rare? Vous le devinez bien pour moi, je suis allé me prélasser au son de la techno, sur l'île Sainte-Hélène, au désormais inévitable Piknik Électronique. J'y suis allé, encore une fois armé de quelques bières en canettes et de l'excellent roman La Fête au Bouc, d'un auteur dont j'apprécie très peu les opinions politiques, Mario Vargas Llosa. Luc et Audrey sont venus me rejoindre et nous avons resté sur place jusqu'en début de soirée, quand on a manqué de bière... En fait, Audrey allait voir le dernier spectacle des Francofolies, avec Émilie et son chum. Je ne les ai pas suivi, j'ai une appréciation très mitigé de Pierre Lapointe et sa musique, il n'était donc pas question que j'aille voir ce spectacle. Je suis donc rentré chez moi, pour me coucher tôt.

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    Un mois de chômage

     

    Ça fait un mois que je ne travaille plus. Je ne sais toujours pas si je vais recevoir des prestations de l'assurance-emploi. Je commence à m'inquiéter, je trouve le délai très long. En attendant, je vais faire un blitz de demande d'emploi dans mon secteur en priorité, l'enseignement. Je ne l'ai pas fait encore, je trouvais qu'il était un peu tôt, en juillet, mais je crois que c'est le bon moment.

     

    Moi qui a toujours travaillé, je trouve la période assez éprouvante, non pas pour les revenus qui commence à me manquer, mais bien pour l'inaction dans laquelle je suis plongé. Bien sûr, c'est préférable que ça soit cet été, ce désoeuvrement, je peux m'adonner à quelques activités d'extérieur qui ne coûtent rien, comme le vélo. Demain après-midi, j'ai prévu d'aller avec mon amie Marie à l'Oratoire Saint-Joseph, pour assister à la messe. Je dois en surprendre plus d'un, pour cette activité, mais ça ne peut m'être que bénéfique. Et puis, en tant que Montréalais, il est temps que je profite d'un des lieux les plus visités de notre belle ville...

     

    Certains aiment leurs vacances tranquille...

     

    Je me suis bien bidonné, en lisant sur la crise qu'a fait le président français, en vacance aux États-Unis. Certains le croyaient en visite dans une des propriétés de la famille Desmarais, afin de consolider les liens entre la France et le Canada, j'imagine...mais non, il est au New Hampshire, où il fait du bateau, au budget mirobolant de 30 000$ par semaine, en visitant un des boss de Microsoft...

     

    Or, le président s'est fait remarqué par des photographe de presse, qui ont fait leur boulot habituel, prendre des photos des gens connus, surtout quand il s'agit de politiciens. Il a fallu que le Sarkozy pète les plombs, comme il en est capable, pour qu'il se fasse remarquer, même en vacance. D'ailleurs, était-il vraiment en vacance, quand on observe le nombre de journalistes près de lui, dans ce contexte où il venait tout juste de commenter l'actualité...comme le choix de son luxueux lieu de repos.

     

       

     

    Étonnant quand même, qu'un politicien aussi « people » que ce Sarkozy, un m'a-tu-vu de la pire espèce, qui a exposé sa progéniture de ses mariages précédent dans Paris-Match, en vienne à aborder l'embarcation des photographes et vouloir arracher l'appareil de l'un d'eux. Il va le trouver long, son quinquennat, s'il a des montée de moutarde au nez comme celle-là...

     

      

        Cr...-moé patience, Hos... de journaliste de Tab...!


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  • Mon ami Ray est venu faire un petit tour à Montréal, je lui ai donc laissé squatter mon salon pour une nuit. Dès son arrivé, la première chose qu'il a remarqué est mon charmant voisinage d'en face, la fameuse gang de béesses, dont l'activité principale est d'attendre la clientèle des vendeurs de pot parmi eux. On a bien rigolé à leur dépend, tant mes voisins correspondent à tant de clichés, au-delà même des caricatures de la série « Les Bougons ». Cette manie de s'interpeller par « Hey le gros! », de parler fort, de s'engueuler à toute heure du jour ou de la nuit, en révélant à tout le voisinage les griefs qu'on nourri envers l'un et l'autre... notre soirée s'est limités à profiter de la terrasse en arrière, à se raconter nos histoires récentes avec quelques bonne bouteilles de Boréal.

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    J'ai montré à Ray comment fonctionne le site Facebook, que j'utilise assez régulièrement pour envoyer des messages à mes amis. Ray ne perd pas beaucoup de temps avec les ordinateurs, un site comme celui-là ne l'intéressais pas vraiment... jusqu'à ce qu'il voit quelques jolies ex-collègues, sur ma liste d'amis. J'ignore s'il va s'intéresser un peu plus à ce site assez bien conçu, pour créer quelques affinités sociales intéressantes. Il est vrai que les beaux yeux d'Isabelle, mon ex-collègue disquaire, a de quoi faire intéresser le plus réfractaire à la magie d'Internet...

     

    Parlant de la magie d'Internet...Youtube et mes trouvailles incroyables...

     

    L'autre jour, en chattant avec une de mes amies, je fouillais par hasard, si quelques vieux vidéo-clips de mes premiers groupes sur lesquels je me suis brasser la tête n'étaient pas inclus, des fois... ben oui! J'en ai trouvé des vieux et rares!

     

    Quand j'ai commencé à aimer le metal, une fois dépassé le stade des groupes hard rock comme AC/DC, Kiss ou Ratt, je suis devenus un fan de ce qui pouvait être les groupes les plus brutaux et les plus rapides : Slayer, Venom, Metallica, Exodus, Possessed, Voivod, etc. La série de vidéo que vous allez regarder datent tous des années 80, ils ont au minimum près de vingt ans, ce qui est loin de me rajeunir...

     

    Venom: Witching Hour et Blood Lust (quelque part en 1984...)

     

     

    Slayer: Hell Awaits (1985, incroyable de les voir, avec vingtaine d'années...)

     

     

    Metallica: Fade to Black (1985, le type avec la veste en jeans s'appellait Cliff Burton et est décédé dans un accident d'autobus l'année suivante)

     

     

    Exodus: Piranha (1985)

     

    Possessed: Fallen Angel et Death Metal (1986)

     

     

    Kreator: Betrayer (1989)

     

     

    Voivod: Ripping Headache (1985, à noter, les séquences en spectacle ont été tournées au Spectrum)


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  • J'ai reçu quelques informations supplémentaires, au moment où l'on apprenait qu'en Irak, la situation ne cessait de se dégrader. Pire, il est apparu que les Irakiens sont de plus en plus nombreux à vivre de façon très précaire, plus encore qu'avant l'invasion américaine de 2003. Si les néo-conservateurs croient encore à la validité de leurs prémisses, envers cette guerre justifiée à leurs yeux, je me demande bien dans quel monde ils vivent. C'est quel chiffre qui nous attend encore, pour nous faire  écarquiller les yeux, pour nous montrer la poussée de l'horreur.

     

    Le plus révoltant, ce sont les milliards versés par l'État américain en armement aux pays du Golfe, Israël, l'Égypte, l'Arabie Saoudite, pour que ces pays soient équipés encore et toujours plus, résultat du lobbyisme intense pratiquée par les grandes corporations liées à l'industrie de l'armement Pour Israël, j'apprenait seulement dimanche que le Premier ministre Olmert allait enfin verser des subsides aux survivants de l'Holocauste vivant dans la pauvreté dans son pays, une honte pour son gouvernement. Bien sûr, les survivants, âgés et pauvres, n'ont pas les moyens du lobbyisme des milieux militaires israélien : des milliards en armement seront envoyés par l'administration Bush, à son indéfectible allié.

     

    Mark Fiore, créateur de mon site d'animation préféré, en a fait son sujet cette semaine. Cliquer sur l'image suivante.

     

                                           
     

    J'ai reçu ce texte, de la part du PCQ. Je vous invite à le lire, il est tout à fait pertinent, dans le contexte où les médias des grandes corporations journalistiques (Gesca, Astral, Quebecor) nous font croire à des hypothèses diverses. Je rappelle la sortie du film No End In Sight, sur nos écran depuis le 27 juillet dernier.

     
    Crise humanitaire majeure en Irak
    Cela remet d'autant en cause

    la guerre qui se poursuit en Afghanistan

     

     

    Selon OXFAM, 70% des Irakiens n'auraient plus un accès adéquat à l'eau potable et 28% des enfants vivraient un problème sérieux de malnutrition. La situation n'a jamais été aussi pire en Irak que depuis le début de l'intervention américaine.

     

    Au delà des attentats et des morts qui se produisent à tous les jours, ainsi que de l'accentuation des tensions entre les différentes communautés qui composent le pays, la dure réalité d'une population n'étant même plus capable d'assurer ses besoins les plus élémentaires est en train de créer une crise humanitaire sans précédent.  Toujours selon OXFAM, près de la moitié de la population en Irak, aurait besoin incessamment d'aide.

     

    Autant le gouvernement irakien que les ONG oeuvrant toujours en Irak, seraient aujourd'hui complètement dépassés.  La situation serait hors contrôle.

     

    Les affres de cette guerre sont en même temps sans commune mesure avec les plus graves accusations qu'on pouvait lancer contre l'ancien régime de Saddam Hussein.

     

    À cause de l'importance de la population touchée et vivant toujours en Irak  -- le nombre de réfugiés quittant le pays et se retrouvant entre autres dans la Jordanie voisine  est aussi en hausse -- ce drame est en train de devenir une des pires catastrophe humanitaire de l'histoire récente.  C'est l'équivalent de la crise au Darfour multiplié plusieurs fois.  Sauf que le gouvernement des États-Unis n'en dit évidemment pas un mot puisqu'il est lui-même le grand responsable de tout ce désastre humain.

     

    La guerre en Irak qui, on se rappellera, fut lancée sous le prétexte fallacieux que ce pays avait des armes de destruction massives, et qui a coûté jusqu'ici plus de 400 milliards de dollars US, ressort plus que jamais comme étant un acte de barbarie et de sauvagerie sans borne.

     

    À cause de l'importance de la population touchée et vivant toujours en Irak  -- le nombre de réfugiés quittant le pays et se retrouvant entre autres dans la Jordanie voisine  est aussi en hausse -- ce drame est en train de devenir une des pires catastrophe humanitaire de l'histoire récente.  C'est l'équivalent de la crise au Darfour multiplié plusieurs fois.  Sauf que le gouvernement des États-Unis n'en dit évidemment pas un mot puisqu'il est lui-même le grand responsable de tout ce désastre humain.

     

    La guerre en Irak qui, on se rappellera, fut lancée sous le prétexte fallacieux que ce pays avait des armes de destruction massives, et qui a coûté jusqu'ici plus de 400 milliards de dollars US, ressort plus que jamais comme étant un acte de barbarie et de sauvagerie sans borne.

     

    Cela dépasse l'entendement

     

    On ne peut dans un tel contexte que déplorer l'attitude de gouvernements, tel celui des travaillistes en Grande-Bretagne, qui continuent toujours à appuyer la poursuite de cette guerre envers et contre l'opinion de plus en plus de gens à travers le monde, jusqu'à et y compris aux États-Unis même.  Après tout ce qu'on sait aujourd'hui à propos de ce qui se passe là-bas mais aussi à propos de tous les mensonges utilisés au fil des années pour justifier cette guerre, le maintien par des politiciens d'un tel suivisme vis à vis de George Bush dépasse vraiment l'entendement.

     

    Le fait que le Canada ne soit pas, pour sa part, partie prenante de cette guerre est au moins cela de pris.  Le fait qu'il participe par contre à la guerre contre l'Afghanistan -- qui est tout aussi immorale et tout autant voué à l'échec -- contribue indirectement à cautionner la guerre en Irak et à en faciliter la poursuite dans la mesure où la participation canadienne en Afghanistan permet, entre autres choses, à l'administration Bush de pouvoir concentrer plus de ressources militaires vers l'Irak, sans avoir à concéder quoique ce soit dans cet autre pays.

     

     

    Un crime contre l'humanité

     

    Le pire dans tout cela réside dans le fait que tous ces milliards de dollars gaspillés dans cette sale guerre sont non seulement en train de détruire un pays au complet et de ramener sa population loin en arrière -- c'est aussi ce qui est en train de se passer en Afghanistan --, mais qu'ils auraient pu effacer dans une très large part une bonne partie de la pauvreté à l'échelle de la planète.

     

    Selon l'ONU, il suffirait en effet d'investir d'ici 2015 24 milliards $US par année jusqu'en 2015, soit moins de la moitié des sommes déjà englouties dans la guerre en Irak, pour réduire de moitié le nombre des affamés dans le monde.

     

    Cette guerre met en relief l'inhumanité de ce système capitaliste dans lequel nous vivons et qui permet finalement de maintenir et même de justifier les pires crimes, tout en se déclarant comme étant le meilleur de tous les systèmes...

     

    Pour obtenir un supplément d'informations

     

    Pour obtenir un supplément d'informations à propos du caractère vraiment ignoble de cette guerre, vous pouvez cliquez ici et visionner un reportage portant sur la même question et télédiffusé à la fin juillet sur les ondes de la télévision de Radio Canada.

     

    Vous pouvez également vous rendre sur le site Internet du Comité de solidarité Trois-Rivières.  En plus de bien couvrir la situation en Irak, ce site vous permettra aussi de trouver beaucoup d'autres informations par rapport au mouvement pour la paix, contre la guerre en Afghanistan, pour la solidarité avec Cuba, etc.


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  • Suis-en encore en chômage? La réponse est oui, malgré le fait que j'ai eu une autre bonne entrevue hier (mardi), pour un centre de service à la clientèle. J'ai eu la réponse hier soir, par courriel, en revenant des Francofolies. J'ai demandé à la dame chargée de l'embauche les raisons pour laquelle ma candidature n'a pas été retenue. Ma connaissance de l'anglais, dont je n'ai pas tellement utilisé depuis un an, et mon manque d'expérience dans un service technique ne m'ont pas permis d'obtenir ce poste.

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    Mais comme dit l'adage, « une de perdue, dix de retrouvées », j'ai eu un appel ce matin de l'autre boîte, où je suis passé en entrevue lundi. Je pourrais commencer à un autre bureau d'ici le milieu de ce mois, pour un poste temporaire. C'est pourquoi je suis loin d'avoir le moral bas. Ça va se préciser dans les prochains jours.

     

    Une vision de l'« adult entertainment »...

     

    Je reviens sur le poste dont je n'ai été retenu. La boîte où j'ai appliqué s'occupe du service à la clientèle d'un site de conversation érotique, avec des « models » qui se trémoussent faiblement vêtue, devant une caméra, quelque part en Slovaquie. Il existe des milliers de ti-pères avec assez de frics pour vouloir chatter avec des filles habitant à des milliers et des milliers de kilomètres de chez eux. D'après les coûts dont j'ai vu, il y a de la grosse argent qui passe à travers ce type de service d'« entertainment ». Ça peut aller loin, ce genre d'addiction : il existe même un tarif pour membre privilégié, allant jusqu'à 1 000$ pour avoir libre accès à des « chatrooms » privés, pendant un mois. À ce prix-là, aussi bien aller en visite en Slovaquie, pour voir de plus près ce genre de femmes, si elles sont aussi pétillantes dans la réalité!

     

    Le boulot, si je l'avais eu, aurait consisté à communiquer en temps réel à des clients ayant différents problèmes avec le site, comme la lenteur des images, des difficultés techniques, ou certain problème de facturation. Il nous fallait vérifier si ça se passait « correctement », dans les chatrooms gratuits, ceux utilisés pour attirer les clients. On devait s'assurer qu'il n'y ait pas de harcèlement, comme envoyé la même phrase à répétition, ou encore utiliser l'endroit pour de la publicité. J'ai pu voir brièvement quelques demoiselles au travail, langoureusement installées sur un lit, avec un clavier d'ordinateur. Pour leur travail, il leur est demandé de ne pas en faire trop et de rester dans les limites de la décence. Les passes indécentes, c'est seulement quand le client paye le gros prix par minute, pour avoir son petit plaisir. Pendant que la superviseure me montrait comment fonctionnait le site, la demoiselle du chatroom a montré ses fesses, histoire d'aider les clients potentiels à se décider à payer, pour en voir plus...

     

    On verra pour la suite, si le prochain emploi à ma portée va être aussi surprenant...

     

    Les Charbonniers de l'Enfer, au Francofolies...ma dernière soirée au Spectrum.

         

    Je suis des milliers de nostalgiques, qui dimanche se souviendront des heures passées dans cet endroit mythique qu'est le Spectrum, dont la dernière soirée aura lieue dimanche soir prochain. Quand ma copine Judyth m'a offert d'aller voir les Charbonniers de l'Enfer, afin de profiter une dernière fois de cette salle, à l'acoustique presque parfaite pour tous les types de musiques passées sur la scène, c'est avec un gros OUI que je lui ai répondu.

     

    Non, les Charbonniers n'est pas un sempiternel groupe death metal comme j'en écoute tout le temps. Il est formé de cinq chanteurs, dont Michel Faubert, qui se sont concentrés à remonter des chansons un peu oubliée du folklore québécois, en créant de superbe harmonies vocales. Leurs chansons a cappella dégage une émotion telle qu'il faut être profondément insensible, pour ne pas apprécier moindrement leur performance. Judyth, qui ne s'attendait pas à rester jusqu'au bout, a été enchantée de leurs voix et des paroles très émouvantes. La mise en scène du spectacle lui-même n'a pas été négligé, la sobriété des cinq chanteurs, dans leurs vêtements noirs et leur gestuelles n'était pas un simple hasard, on a vu une solide direction artistique, derrière cette prestation. À noter le rythme donné par les « tappeux de pied », inimitable et indispensable pour le genre.

     

     

     

    Je n'ai trouvé qu'un extrait à vous présenter, je ne trouve pas qu'il rend justice au groupe, mais c'est mieux que rien.

     

     

    Peu après le show et quelques rencontres avec les collègues de Judyth, nous somme allé au meilleur endroit possible pour voir un spectacle, la mezzanine de l'hôtel Hyatt. On a pu apprécier la vue sur ce merveilleux festival, de même que la musique de Philosonic. Ce dernier groupe avait quelque chose de particulier. Leur chanteur est un Lévisien et je le connais très bien, Philippe Gagnon qu'il s'appelle. Du temps où il était punk et chantait dans son groupe appelé Groundless, j'étais chanteur dans le mien, Betrayed Legion. Nos deux groupes ont souvent joué sur la même scène, pour toute sorte d'occasions et le temps d'un été, en 1995, moi et Phil avons chanté dans le même groupe, NewHope, pour quelques shows, dont la première édition du Woodstock en Beauce. Ah, mes vingt-cinq ans...

     

    J'aurais aimé vous montrer ce qu'on avait de l'air, à cette époque, mais je ne trouve pas mon cibolak d'album de photos! Ça sera pour une autre fois.

     

    Je l'ai vu brièvement, le Phil, juste avant qu'il monte sur scène. Disons qu'il avait le trac... et dans son état, connaissant ses problèmes de santé, ça paraissait beaucoup. Heureusement, ça s'est estompé juste avant sa performance.

    Comment s'est terminé cette soirée? Aux Foufs, pardi! Ça va me faire bizarre, quand je vais recommencer à travailler, du fait que je n'ai jamais vécu un été comme celui-ci, depuis très, très longtemps. Un été entier, malgré la recherche d'emploi, ou je suis relativement libre à faire ce que je veux, dont me coucher tard. Bien sûr, avant d'aller boire un dernier pichet sur la terrasse arrière des Foufs, je me suis assuré si je n'avais pas eu d'offre d'emploi de la dernière boîte où je suis passé en entrevue. J'aurais eu l'air fin, de commencer une nouvelle job, après quelques heures de sommeil. Pas de gueule de bois, je bois légèrement, désormais...

    Et il annonce une superbe journée, demain. Je vais y prendre goût, d'être au chômage... ben non, je divague!

    Ah oui, j'oubliais mon Big Brother de la rue Saint-Denis, pogné dans son petit coin à un salaire minable, pour rapporter mes propos à ses bons patrons. Je penserai à toi, que je serai étendu dans le gazon, à regarder passer les jolies demoiselles dans mon parc... bravo, pour avoir lu jusqu'au bout, cette image est pour toi.

                            


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