• Une de perdue...

    Suis-en encore en chômage? La réponse est oui, malgré le fait que j'ai eu une autre bonne entrevue hier (mardi), pour un centre de service à la clientèle. J'ai eu la réponse hier soir, par courriel, en revenant des Francofolies. J'ai demandé à la dame chargée de l'embauche les raisons pour laquelle ma candidature n'a pas été retenue. Ma connaissance de l'anglais, dont je n'ai pas tellement utilisé depuis un an, et mon manque d'expérience dans un service technique ne m'ont pas permis d'obtenir ce poste.

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    Mais comme dit l'adage, « une de perdue, dix de retrouvées », j'ai eu un appel ce matin de l'autre boîte, où je suis passé en entrevue lundi. Je pourrais commencer à un autre bureau d'ici le milieu de ce mois, pour un poste temporaire. C'est pourquoi je suis loin d'avoir le moral bas. Ça va se préciser dans les prochains jours.

     

    Une vision de l'« adult entertainment »...

     

    Je reviens sur le poste dont je n'ai été retenu. La boîte où j'ai appliqué s'occupe du service à la clientèle d'un site de conversation érotique, avec des « models » qui se trémoussent faiblement vêtue, devant une caméra, quelque part en Slovaquie. Il existe des milliers de ti-pères avec assez de frics pour vouloir chatter avec des filles habitant à des milliers et des milliers de kilomètres de chez eux. D'après les coûts dont j'ai vu, il y a de la grosse argent qui passe à travers ce type de service d'« entertainment ». Ça peut aller loin, ce genre d'addiction : il existe même un tarif pour membre privilégié, allant jusqu'à 1 000$ pour avoir libre accès à des « chatrooms » privés, pendant un mois. À ce prix-là, aussi bien aller en visite en Slovaquie, pour voir de plus près ce genre de femmes, si elles sont aussi pétillantes dans la réalité!

     

    Le boulot, si je l'avais eu, aurait consisté à communiquer en temps réel à des clients ayant différents problèmes avec le site, comme la lenteur des images, des difficultés techniques, ou certain problème de facturation. Il nous fallait vérifier si ça se passait « correctement », dans les chatrooms gratuits, ceux utilisés pour attirer les clients. On devait s'assurer qu'il n'y ait pas de harcèlement, comme envoyé la même phrase à répétition, ou encore utiliser l'endroit pour de la publicité. J'ai pu voir brièvement quelques demoiselles au travail, langoureusement installées sur un lit, avec un clavier d'ordinateur. Pour leur travail, il leur est demandé de ne pas en faire trop et de rester dans les limites de la décence. Les passes indécentes, c'est seulement quand le client paye le gros prix par minute, pour avoir son petit plaisir. Pendant que la superviseure me montrait comment fonctionnait le site, la demoiselle du chatroom a montré ses fesses, histoire d'aider les clients potentiels à se décider à payer, pour en voir plus...

     

    On verra pour la suite, si le prochain emploi à ma portée va être aussi surprenant...

     

    Les Charbonniers de l'Enfer, au Francofolies...ma dernière soirée au Spectrum.

         

    Je suis des milliers de nostalgiques, qui dimanche se souviendront des heures passées dans cet endroit mythique qu'est le Spectrum, dont la dernière soirée aura lieue dimanche soir prochain. Quand ma copine Judyth m'a offert d'aller voir les Charbonniers de l'Enfer, afin de profiter une dernière fois de cette salle, à l'acoustique presque parfaite pour tous les types de musiques passées sur la scène, c'est avec un gros OUI que je lui ai répondu.

     

    Non, les Charbonniers n'est pas un sempiternel groupe death metal comme j'en écoute tout le temps. Il est formé de cinq chanteurs, dont Michel Faubert, qui se sont concentrés à remonter des chansons un peu oubliée du folklore québécois, en créant de superbe harmonies vocales. Leurs chansons a cappella dégage une émotion telle qu'il faut être profondément insensible, pour ne pas apprécier moindrement leur performance. Judyth, qui ne s'attendait pas à rester jusqu'au bout, a été enchantée de leurs voix et des paroles très émouvantes. La mise en scène du spectacle lui-même n'a pas été négligé, la sobriété des cinq chanteurs, dans leurs vêtements noirs et leur gestuelles n'était pas un simple hasard, on a vu une solide direction artistique, derrière cette prestation. À noter le rythme donné par les « tappeux de pied », inimitable et indispensable pour le genre.

     

     

     

    Je n'ai trouvé qu'un extrait à vous présenter, je ne trouve pas qu'il rend justice au groupe, mais c'est mieux que rien.

     

     

    Peu après le show et quelques rencontres avec les collègues de Judyth, nous somme allé au meilleur endroit possible pour voir un spectacle, la mezzanine de l'hôtel Hyatt. On a pu apprécier la vue sur ce merveilleux festival, de même que la musique de Philosonic. Ce dernier groupe avait quelque chose de particulier. Leur chanteur est un Lévisien et je le connais très bien, Philippe Gagnon qu'il s'appelle. Du temps où il était punk et chantait dans son groupe appelé Groundless, j'étais chanteur dans le mien, Betrayed Legion. Nos deux groupes ont souvent joué sur la même scène, pour toute sorte d'occasions et le temps d'un été, en 1995, moi et Phil avons chanté dans le même groupe, NewHope, pour quelques shows, dont la première édition du Woodstock en Beauce. Ah, mes vingt-cinq ans...

     

    J'aurais aimé vous montrer ce qu'on avait de l'air, à cette époque, mais je ne trouve pas mon cibolak d'album de photos! Ça sera pour une autre fois.

     

    Je l'ai vu brièvement, le Phil, juste avant qu'il monte sur scène. Disons qu'il avait le trac... et dans son état, connaissant ses problèmes de santé, ça paraissait beaucoup. Heureusement, ça s'est estompé juste avant sa performance.

    Comment s'est terminé cette soirée? Aux Foufs, pardi! Ça va me faire bizarre, quand je vais recommencer à travailler, du fait que je n'ai jamais vécu un été comme celui-ci, depuis très, très longtemps. Un été entier, malgré la recherche d'emploi, ou je suis relativement libre à faire ce que je veux, dont me coucher tard. Bien sûr, avant d'aller boire un dernier pichet sur la terrasse arrière des Foufs, je me suis assuré si je n'avais pas eu d'offre d'emploi de la dernière boîte où je suis passé en entrevue. J'aurais eu l'air fin, de commencer une nouvelle job, après quelques heures de sommeil. Pas de gueule de bois, je bois légèrement, désormais...

    Et il annonce une superbe journée, demain. Je vais y prendre goût, d'être au chômage... ben non, je divague!

    Ah oui, j'oubliais mon Big Brother de la rue Saint-Denis, pogné dans son petit coin à un salaire minable, pour rapporter mes propos à ses bons patrons. Je penserai à toi, que je serai étendu dans le gazon, à regarder passer les jolies demoiselles dans mon parc... bravo, pour avoir lu jusqu'au bout, cette image est pour toi.

                            


  • Commentaires

    1
    Math
    Jeudi 2 Août 2007 à 05:28
    Lucratif...
    Tu dois te souvenir de la fille dans mon cours de chimie au cegep de Rosemont qui avait un chum qui possédait des sites de porn... C'était genre en 1999, au tout début de l'explosion du Web (bein, pas longtemps après). Si je me rappelle bien, son chum faisait une couple de millier de $$$ par mois avec sa petite affaire... Pis lui y produisait pas rien, il faisait juste récupérer des images ici et là et les mettait ensemble dans un site ! Avoir su, j'aurais pu payer mes études de cette manière là calibouasse ! :)
    2
    Vendredi 3 Août 2007 à 00:28
    On n'a pas de pif!
    Le fric nous passe sous le nez, c'est comme ça, on n'a aucun sens des affâres! À+!
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