• Virez Paul Wolfowitz!

    Vous connaissez un peu plus ce charmant personnage qu'est Paul Wolfowitz, depuis quelques semaines. L'ancien numéro deux du Pentagone, devenu le président de la Banque Mondiale par décret présidentiel (ça serait une question d'équilibre, le Fond monétaire international est et sera toujours dirigé par un Européen, alors que la BM est et sera toujours dirigée par un Américain...) en 2005, devait incarner le symbole même de la lutte contre la corruption, très vivace au sein de multiples gouvernement des pays du Sud, soutenus par la BM. Il faut croire que l'individu s'est révélé différent de sa prétention, lorsqu'il a été nommé à ce poste.

     

    L'ancien faucon du Pentagone, un des artisans de l'invasion de l'Irak après le 11-septembre, une fois en poste à la tête de la BM, n'a nullement agi pour régler la situation catastrophique léguée par son successeur, James Wolfensohn. Ce dernier, un néo-libéral convaincu, un fanatique des programme d'ajustement structurel, avec lesquels nombre d'habitants des pays du Sud ont souffert de la déréglementation tout azimut imposée par la BM à leur État, a participé au renouvellement du colonialisme. L'arrivée d'un néo-conservateur à la tête de cette institution issue des accords de Bretton Woods, ne pouvait que conforter cette forme d'impérialisme économique. On a vu une accélération de la cadence, sous Wolfowitz, et des pressions redoublées envers des pays réfractaires à céder des secteurs entiers de leur économie au principe du laisser-faire économique, sous prétexte de corruption.

     

    Mais voilà, le grand pourfendeur de la corruption avait un point faible, dans sa vie personnelle. Cette faiblesse a un nom, Shaha Riza, sa copine. Bien qu'elle soit entrée, par ses contacts, au sein du Département d'État (le ministère des affaires étrangères, la chasse-gardée de Condolezza Rice), elle était au départ employée par la Banque Mondiale...or elle le serait toujours. Mieux, elle a obtenu une bonification de salaire, par le biais de son petit ami le président Wolfowitz...  à 200 000 dollars par année, en cumulant un autre emploi, ça fait une belle relation à entretenir, non?

     

    Le site activiste international AVAAZ a organisé une pétition, pour renvoyer ce triste individu. Bien que je ne soit pas particulièrement chaud à la persistance de pareilles institutions au-dessus de nos têtes, comme le FMI et la Banque Mondiale, que je préférerait voir disparaître tout bonnement, la présence de ce type comme président d'une de ces institutions est une insulte à l'intelligence. Il existe une pétition en ligne :

     

    http://www.avaaz.org/en/sack_wolfowitz/

     

    Le site a fait un petit vidéo, sous le thème d'une émission bien connue...

     

       

     

                                                        


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