• Les choix difficiles.

    Il est dommage, après avoir subi des épreuves et que cela nous en a coûter beaucoup, de constater que le choix que nous avions fait s'est révélé le moins bon.

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    J'ai pris une décision hier soir, ou plutôt je m'impose la voie qu'on m'indique. Je met la poursuite de ma maîtrise sur la glace, le temps de me refaire une santé. L'évidence devient inévitable, j'avance trop difficilement dans la construction de mon mémoire, j'arrive de peine et misère à mettre une idée devant l'autre. Parallèlement, mon état stagne, du fait que je n'arrive pas à avancer. J'ai beau prendre le médicament prescrit, mon état ne s'améliore pas vraiment. Le fait de préférer l'isolement non plus. Je vois que je réagis très bien à la rencontre des autres, comme aux shows de Dimmu Borgir et Subhumans, ou encore avec les sorties au cinéma. Pour tous, c'est l'évidence même, mais dans un état dépressif, on a tendance à ne pas se montrer trop souvent en public. Pourtant, dans l'isolement, j'ai l'impression de tourner en rond, de ne plus savoir quoi faire de ma vie.

     

    C'est curieux, je prend connaissance seulement maintenant du conseil qu'on me faisait, c'est-à-dire de prendre soin de moi, de penser à moi. Je ne voyais ce conseil seulement sur le sens de la banalité qu'on s'adresse à l'un et à l'autre. Ça prend un autre sens, lorsqu'on constate l'ampleur du travail que je devrais faire sur moi-même, dans le contexte où la priorité est de devoir en finir avec ces problèmes dépressifs. Car je l'admet, je pense avoir pris cette dépression avec moins de sérieux que la dernière fois. C'est ce qui arrive, lorsqu'on cherche à mettre de l'avant le mauvais dossier. Dans ce cas-ci, poursuivre une maîtrise, dans un état comme le mien, était le mauvais choix.

     

    Je vais me renseigner cet après-midi, auprès d'un organisme de support, pour les personnes en détresse. Revivre, une association de soutien aux personnes dépressives, a pignon sur rue à Montréal. C'est Mélanie, ma collègue et notre déléguée sociale militant pour mon syndicat, qui m'a suggéré de faire appel à leur service, en attendant mon tour à la thérapie. On verra ce qui peut être fait avec eux.

     

                                 

                                       On ne connaît pas notre bonheur...


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