• La semaine contre le racisme

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    Je ne voulais pas laisser passer cette occasion pour publiciser cette semaine contre le racisme. Sans doute, nous avons encore du chemin à faire, avant d'éradiquer les préjugés basés sur les origines des gens. Même ici, dans la métropole, on ne peut faire abstraction des préjugés, quand je les entend de la bouche de l'un et l'autre. Le racisme, la xénophobie, ça me touche et je supporte très mal ces attitudes. Quand j'entend aussi de la bouche des démagogues radiophoniques que c'est encore du gaspillage et qu'on devrait passer à autre chose, ça me dégoûte tout autant. On semblerait avoir oublié le fameux sondage de cet hiver, dans le Journal de Montréal/Québec. Un de mes rêves est de pouvoir dire avec plus d'assurance : « Ici, au Québec, on ne retrouve plus de racisme, tous et toutes vivent enfin en harmonie ». Aussi bien écrire, à la suite, les paroles de Raymond Lévesque, « Quand les hommes vivront d'amour... », en ajoutant en rouge « mais nous, nous serons morts mon frère... », je ne crois pas voir ça de mon vivant, malheureusement.
     

    Pourquoi je réagis si mal, envers les préjugés raciaux? Certes, on devrait dire « ben oui, c'est normal », mais ça va plus loin que ça, pour moi. Pas que j'ai souffert du racisme, vous aviez bien un doute que je suis de la majorité  des gens de ce beau Québec, un « pur laine », comme on dit souvent. En fait, je vais vous étonner : j'ai été de ceux ayant ces préjugés raciaux, pour ne pas dire carrément raciste. Xénophobe? Assurément. Si ma réaction est toujours assez virulente, devant le préjugé racial, c'est peut être que je reviens sur mes propres paroles d'autrefois, ce dont je me désole encore et toujours. Si je peut faire une comparaison, c'est souvent chez les ex-fumeurs, que l'on retrouve les plus intolérants au tabagisme. C'est à peu près semblable, je n'ai pas trouvé de meilleure illustration.

     

    Comment me comparer, du temps où j'avais cette attitude? Imaginez un ti-cass de Québec, qui n'a pas connu grand'chose que son patelin, un peu l'attitude du « X », le fan des démagogues à la Jeff Fillion et André Arthur, toujours près à chialer contre tel ou tel truc, essentiellement si c'est politiquement correct. Ça explique en partie la raison pour laquelle cette catégorie de gens ne m'est pas sympathique. Je n'ai pas été très loin, je n'ai pas fait jusque dans le militantisme (ça existait, le mouvement skinhead fasciste montait en force au Québec, à cette époque) mais j'ai gaffé énormément, en me faisant connaître ainsi. Je pense avoir été très mal dans ma peau, durant cette période, d'ailleurs je n'ai pas été élevé dans les préjugés, loin de là. Ce sont ces comportements qui ont achevé ma relation amoureuse avec un fille extraordinaire. C'est le prix que j'ai payé, de tant de bêtises. Mon ami Louis-David, qui joue de la batterie dans mon groupe, se rappelais de cette période, il m'a connu à cette époque. Quand on s'est retrouvés, c'est une des choses que je me suis obligé de préciser, je me souvenais qu'il me percevais ainsi. Inutile de préciser que tous mes amis, sans exception, me préfèrent comme je suis aujourd'hui.

     

              
     

    Une anecdote, sur ma façon de reprendre ceux qui ont des préjugés raciaux. L'été dernier, mon ami Martin m'avais invité à souper chez lui et sa copine de l'époque, à Lévis. Il possède sa maison et nous étions installés dans sa cours arrière, après avoir souper, autour d'un feu de camp. Un peu plus tard, un de ses collègue de travail et sa copine s'est ajouté à nous. On ne se connaissais pas, mais assez rapidement, l'occasion s'est présenté pour me faire cataloguer comme gauchiste : « Hey, toé, t'est de la go-gauche, d'la façon que tu parles! ». Le gars était abonné à Radio-Pirate, la radio du web de Jeff Fillion, il me l'a précisé, allez savoir pourquoi. J'expliquais simplement qu'il était important pour la région de Québec, d'accueillir plus d'immigrants et faire en sorte de les garder. Suite à ses récriminations, il a fallu que je lui explique que ses attitudes et ses préjugés pourrait lui nuire, tôt ou tard. Je l'ai entretenu sur ces attitudes, qu'elles peuvent se muer en quelque chose de pire, des « vérités », qui vont transformer sa xénophobie en haine des différences et un refus de l'immigration, et pourquoi pas le racisme, cette croyance en la supériorité d'une race sur une autre. Haïr, c'est un sentiment qui amène une forme d'autodestruction, car la haine agit très négativement sur le corps qui en souffre. J'en ai fait l'expérience, à de multiple reprises. La soirée s'est quand même bien terminé, le gars n'était pas méchant, seulement, ses sources d'information ne semblaient pas être très variées.

     
    Pour finir...
     
    Mon amie Juliette m'avait laissé ces slogans, pour suivre la prière des AA que je vous ai fait présenté le 12 mars dernier. Je voulais vous les faire connaître.
     
    1-     L'important d'abord
    2-     Agir...aisément
    3-     Pensez, méditez, pensez
    4-     Par la grâce de Dieu

    5-     Vivre et laisser vivre

     

                                            

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