• 8 mars, journée de la Femme!

                                                

     

    C'est le 8 mars, la journée de la Femme. Je ne peux faire mieux que toutes et tous ces rédacteurs ayant déjà écrit sur l'importance de cette journée. Hier encore, je l'ai souligné avec mon syndicat, en spectateur d'une soirée d'improvisation sur le thème de la conciliation travail-famille, organisé par le comité des femmes. Un succès sur toute la ligne, dans le rire et la bonne humeur. Pour nous, rire et s'amuser dans ce contexte ne peut qu'être salutaire pour chacun, en n'oubliant pas nos problèmes professionnels. Dans notre syndicat, on regroupe une très grande majorité de femmes, particulièrement dans des emplois de bureau, où les luttes de reconnaissances sont encore très actives. Je ne peut que féliciter les organisatrices de cette soirée, au sein du comité du SEPB-Québec, de même que les deux comédiens et joueurs de la LNI ayant dirigé de main de maître les deux équipes, formées de militantes et de militants, dont le président de ma section locale. Bravo!

     

    Voici un lien vers des textes soulignant le 8 mars.

    http://www.cotatel.fr/JDF/Aff2007/Concours-Ecrivain-jdf-2007.htm

     

    Sur un autre sujet, je ne peut être que perplexe, lorsque j'ai lu aujourd'hui sur le net refus de l'assemblée des actionnaires d'une grande banque à entériner une proposition visant à exiger, non pas la parité homme-femme dans ce conseil, mais seulement à ce que 30% du conseil d'administration soit choisi parmi des femmes, une proposition donc très timide. Un gros NON net, fret, sec, du gratin du milieu des affaires, les mêmes individus que l'ont retrouve sur les CA des grandes entreprises. Plus troublant, lorsque les représentantes des chambres de commerce semblent être peu favorable à cette exigence. Françoise Bertrand, présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec, de même qu'Isabelle Hudon, présidente de la Chambre de commerce de Montréal, tiennent le discours habituel du néo-libéralisme, à savoir que seuls les qualités et le succès personnel de chacune permettent à ce que les femmes aient accès aux instances dirigeantes des institutions économiques. C'est faire preuve d'amnésie, sur ce combat mené par les féministes dans le passé, où elles ont ouvert la voie à ces mêmes femmes vers cette reconnaissance personnelle, en tant que dirigeantes d'instances économiques. Si on s'en était tenu à ce discours, dans les décennies antérieures, où seraient-elles aujourd'hui? À mon humble avis, ça démontre la froideur habituelle de la pensée néo-libérale envers les possibilités de changement concertés et volontaires, en dépit des succès du passé. En plus raffinée, cette position  de déni entérine celle de l'autre excité de l'ADQ, Jean-François Plante, dans sa diatribe contre l'imposition de la parité homme-femme, dans les conseil d'administration des sociétés d'État.

     
    Jean-François Plante a démissionné...

    Ah oui, c'est plate pour nous, les faux amis de l'ADQ, Jean-François Plante, le patron de Radio-XTRM, ne sera plus candidat de son beau parti réactionnaire...il pourra se consacrer entièrement à sa spécialité, soit pelleter de la merde sur les uns et les autres, au fond de son sous-sol, en posant devant son miroir et en se plaignant à son idole, le subtil Jean-François Fillion...

                                       

                          Bye Bye, monsieur Plante!


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