• Je n'ai pas laissé beaucoup de nouvelles de moi, ces derniers temps, même que je me suis fait un peu rare, sur mon blogue. Mon travail me demande quand même pas mal d'énergie. Le soir, la flemme me prend et je n'ai pas d'autre envie que de regarder la télé, surtout la série Deadwood, ou encore de vieux films que j'emprunte gratuitement à ma bibliothèque. Encore l'autre jour, je me suis fait plaisir et j'ai regardé On aura tout vu, une comédie avec Pierre Richard et Miou-miou, datant de 1976. Ça n'a pas trop mal vieilli, si j'en crois les nombreux moments où je me suis esclaffé.

     

    Même quelques lignes à écrire me demandent une énergie que je n'ai pas toujours, surtout après avoir passé la journée à travailler sans arrêter. Il faut dire que je fait un genre de boulot essentiel, pour mon nouvel employeur. Après deux mois, j'ai assimilé pas mal ce que je dois faire, mais apparemment que je n'ai pas vu encore la cadence de l'été. Il paraît que je n'arrêterai pas une seule minute et ça va défiler à ma porte. J'ai bien hâte de voir ça, mes journée passent tellement vite, j'imagine mal comment ça sera, en cadence accélérée. D'une certaine manière, j'ai déjà vécu cela comme libraire, à chaque année, lors de la période des Fêtes.  Maintenant, je parlerai des Festivals...

     

    Ben oui, je vous l'annonce, mon employeur est l'Équipe Spectra. Mon boulot consiste à m'occuper de tout les envois postaux et par messagerie, de même que la papeterie. Une entreprise de cette ampleur a un besoin évident de papeterie et d'autres articles du genre. Certains qualifieraient mon boulot de « préposé aux Post-it », mais ce n'est pas aussi simple que cela. Il faut que je m'assure d'avoir ce qu'il faut, de façon à pouvoir fournir mes collègues sans les faire attendre. Très régulièrement, je dois faire des commandes de marchandises chez différents fournisseurs, ce qui demande du temps, pour trouver à la personne ce qui lui conviens. Ainsi, il n'est pas rare que mes collègue me surprennent, plongé dans un catalogue de Grand & Toy.

     

    Une autre partie non-négligeable de mon travail est de remplacer la réceptionniste durant ses pauses-dîner et les quinze minute le matin et le soir. Cette femme est nulle autre que mon amie Judyth, ma « partner » des spectacles et des films d'horreur. Je me souviens, les premiers jours, je lui ai lancé « Me semble que j'ai manqué un bout, là... », tant j'étais étonné de me trouver à sa place, pour répondre aux milliers de coups de téléphone. Elle est à ce poste depuis plusieurs années, sa voix est devenu la voix de Spectra, du moins c'est la remarque de certains, lorsqu'il tombe sur moi, durant le remplacement.

     

    Je peux dire sincèrement que j'aime ce boulot. Bien sûr, ce n'est pas l'emploi le plus intellectuel que j'ai connu, mais j'ai plusieurs avantages non-négligeable. Je travaille dans mon coin, je peux donc écouter toute la musique que je veux. TOUT ce que je veux, alors je me fait plaisir... Je peux également porter les fringues que je porte habituellement, mais je dois surveiller ce que je porte lorsque je remplace Judyth. Il existe encore des sous-ministres ou des vice-présidents d'entreprise un peu sourcilleux, lorsqu'ils se font accueillir par un type en t-shirt de Napalm Death ou Varukers, c'est bien normal... Mon emploi est directement au centre-ville, tout près de chez moi. C'est aussi un emploi directement lié au monde des arts et de la culture, outres les trois Festivals (de Jazz de Montréal, les Francofolies, Montréal en Lumières), l'entreprise chapeaute plusieurs activités dans le domaine de la musique, de la télévision, de l'animation et du cinéma. C'est peu probable de s'ennuyer dans ces conditions. Tout près de mon bureau, on retrouve deux agences d'artiste, Génération et YFB Diffusion. C'est ainsi que j'ai pu aller voir le show de Noël d'Éric Lapointe, le 26 décembre dernier, au Métropolis. Ah oui, j'oubliais : il y a moyen de piquer un roupillon, durant sa pause dîner. La cafétéria est très bien aménagée, on retrouve quelques divans et fauteuils dans un coin, où on me retrouve en train de dormir un peu, des bouchons dans les oreilles. C'est le bonheur... elle me semble loin, la fois où l'autre connard de chef d'entrepôt chez Distagro m'avait engueulé, pour avoir utilisé le lit pliant du semblant d'infirmerie, là-bas...

     

    Présentement, on est à la veille du coup d'envoi du Festival Montréal en Lumière. C'est pourquoi je suis arrivé au bon moment, pour apprendre. Je ne devrais pas être submergé, lors de l'arrivée du printemps, pour la préparation des deux autres gros festivals...

     

    En plein dans la gueule, W!

    Vous savez comment j'apprécie les commentaires de Keith Olbermann, de MSNBC. Cette semaine, il a frappé fort. Ça vaut la peine de l'écouter dénoncer la dérive autoritaire de l'actuel président, même à moins d'un an de l'échéance de son mandat...

     


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  • Une des belles surprises que j'ai eu a été la série « Deadwood ». Produite par la chaîne HBO, cette série se passe à la fin des années 1870, dans une « ville-champignon », développée de façon clandestine, dans un territoire autochtone. L'endroit doit son développement autour de la prospection d'or. C'est sur les promesses de richesse et d'une vie meilleure que des hommes et des femmes s'installent dans cette ville, dont le mirage de la richesse s'estompe, pour faire place à une réalité rude et impitoyable.

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    Deadwood est basée sur le sempiternel amour des Américains envers la période du Far West, mais cette série est à mon avis plus que cela. Comme me l'a fait remarquer mon ex-collègue, celui qui a eu l'excellente idée de me faire connaître la série, il s'agit d'une illustration du développement su capitalisme, dans un contexte où il a été facile de le voir prospérer. Deadwood, bâtie sur des terres où la loi et l'ordre ne s'appliquent pas, permet à tous et chacun de pouvoir prospérer mais en réalité, par la présence de quelques mafieux, nombreux sont ceux qui perdent beaucoup au change, quand ce n'est pas la vie. Dans cette ville sans loi, les centres d'intérêts sont les tripots, où se perdent les richesses difficilement acquises des chercheurs d'or. Aller à l'encontre de cette exploitation est donc risqué...

     

    Le plus intéressant de ce feuilleton est sans nul doute les personnages, dont quelques-uns ont réellement existé. Ainsi, nous retrouvons au début Wild Bill Hicock, venu se refaire au poker, accompagné de Calamity Jane, dépeinte comme une pocharde tourmentée. Plus tard, nous allons retrouver les frère Earp, Wyatt et Morgan, venus instaurer un semblant d'ordre. Déjà, celui qui s'est intéressé à faire régner un semblant de justice est un ancien shérif, Seth Bullock, dont la nature très droite l'amène à faire des choix difficiles. C'est ce personnage qui est central. Celui qui est son opposant, mais pas toujours, tant il a saisi cette nature chez Bullock, est le tenancier du saloon « The Gem », Al Swearengen, un des fondateurs de Deadwood et son pilier, de par sa très forte personnalité. Au départ, ce personnage nous apparaît repoussant, tant il apparaît sans morale et grossier. Pourtant, il en deviendra attachant, notamment après une douloureuse maladie et devant un menace pour la ville entière, en la personne de George Hearst, un magnat de l'or. Celui-ci s'installe dans la ville, dans le but de la posséder toute entière, à son seul profit. Il y en beaucoup d'autres très intéressant, dont le docteur Cochran, Trixie, Sol Star, etc.

     

    J'ai commencé à regarder la troisième saison hier soir. La fin de la deuxième saison m'avait laissé sur un besoin de revoir ces personnages, surtout lorsque la finale laisse entrevoir les développements futurs, comme toute bonne série se doit d'avoir...

     

    Ah oui, pendant que j'y pense... cette série s'est fait connaître par le langage incroyablement ordurier de ses protagonistes. Dire qu'ici, la série « Les Lavigueur : la vraie histoire », ce sont les courtes scènes de fesses qui ont fait jaser.

    Pouvez-vous imaginer une scène comme celle-ci, dans notre chaste télévision nationale? Elle est devenue une scène..disons...ah, et puis jugez-en par vous même! Le second extrait est une très belle représentation des principaux personnages.

     

     


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  • J'ai brièvement perdu l'alimentation d'Internet avec le câble pendant plus d'une douzaine d'heures, hier soir et ce matin. J'ai téléphoné à mon fournisseur, Vidéotron, lequel m'a non seulement démontré que je n'étais pas un mauvais payeur (j'avais un peu oublié de payer ma facture les deux derniers mois, par pure négligence...), mais l'entreprise a envoyé un réparateur ce matin. Il a trouvé rapidement le problème et a été très professionnel. D'origine marocaine, il s'adressait au téléphone en arabe à son collègue, dans un mélange linguistique où les mots intraduisibles dans sa langue natale sont en français. On s'en est brièvement parlé ensuite, l'homme m'a confirmé que l'arabe marocain est truffé de plusieurs « francismes » (le mot n'existe pas, mais je l'invente maintenant, pour une explication claire...).

     

    Je lui disais que mine de rien, j'étais un peu accro à Internet, perdre le lien, après être connecté depuis 2002, c'est difficile mais j'ai fait autre chose, hier soir. Je ne suis pas du genre à m'en faire. Le technicien est bien tombé, je ne suis pas un de ces freaks, comme celui-ci...

     

     

    Hi hi hi! J'espère que le type n'est pas du genre cardiaque... mais quel crétin il fait!

     Une petite histoire...

    Cette histoire, je la dois au grand Mathieu, le grand Outaouaisien exilé à Québec, qui me l'a envoyé avant-hier...

    Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu.Il lui dit Seigneur, j'aimerais savoir comment est le paradis et comment est l'enfer.  

    Dieu conduisit le saint homme vers deux portes.

    Il ouvrit l'une des portes et permit au saint homme de regarder à l'intérieur.Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde. Au milieu de cette table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l'arôme délicieux. Le saint homme saliva d'envie Les personnes assises autour de cette table étaient maigres, livides et malades. Elles avaient toutes l'air affamées. Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachées à leurs bras. Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et cueillir une cuillérée. Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères dans leur bouche. 

    Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances.Dieu dit « Tu viens de voir l'enfer. » 

    Dieu et le saint homme se dirigèrent vers la seconde porte. Dieu l'ouvrit.La scène que vit le saint homme était identique à la précédente. Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût qui fit encore saliver le saint homme. Les personnes autour de la table étaient également équipées des cuillères aux longs manches. Cette fois, cependant, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient les uns aux autres en riant. 

    Le saint homme dit à Dieu :  « Je ne comprends pas ».

    « C'est simple, répondit Dieu, ça ne prend qu'une seule habilité. Ils ont appris à se nourrir les uns les autres tandis que les gloutons ne pensent qu'à eux-mêmes. »

     

    Pas mal, non?


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  • ...Mark Fiore a réalisé cette animation qui m'a fait rire...un peu jaune, quand même...

    (cliquer sur l'image!)


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  • Ce texte, paru dans le Devoir ce matin, m'a un peu bouleversé. Le titre « La peur- de tout perdre » m'a fait penser au départ d'un autre thème abordé dans un sondage, en France. On a rapporté qu'une majorité de Français craignent, qu'un jour ou l'autre, ils se retrouvent à la rue. Ce n'est pas la première fois où la possibilité d'une descente vertigineuse frappe l'imaginaire. Dans le contexte du chômage endémique que connaît la France et d'autres pays européens, la faillite et la perte de tous ses biens n'est pas seulement une crainte née de la névrose. Pour avoir vu un de mes oncles, maintenant décédé, passer près de cet état de chute, j'ai eu à vivre cette crainte et elle m'habite toujours. Le film de Gérard Jugnot, Une Époque formidable (1991), où ce dernier joue un cadre devenu chômeur puis, en tentant de maintenir son train de vie, se retrouve à la rue, illustre cette possibilité.

     

     

    En fait, ce n'est pas de cela dont ce texte du Devoir a fait état, mais de la possibilité de revivre un krach économique. Dans le contexte actuel, où bon nombre de nos mécanisme de défense économique ont été sacrifiés à la mondialisation des marchés, nous devons attendre non pas une crise de l'ampleur de 1987, mais bien celle de 1929. Hier encore, j'ai lu que le budget américain, présenté par l'administration Bush, est déficitaire de 400 milliards de dollars US. Vous avez bien lu. J'ai bien lu également que le budget, totalisant 3 000 milliards de dollars, avait une portion de 500 milliards consacrés à la défense (lire : la guerre en Irak...et ailleurs?). Pour vous donner une idée de l'ampleur de la disproportion de calculs, six milliards de dollars sont consacrés à la reconstruction du sud de la Louisiane, toujours aussi ravagée, après le passage de la tornade Katrina. Quand même, on se demande quelle genre de vision qu'a eu le gouvernement américain, à la veille d'une récession, dont on appréhende une importance semblable à celle qu'a vécu mes grand-parents. J'ai déjà évoqué la possibilité d'une guerre entre les Etats-Unis et l'Iran, peut être que ce gouvernement américain pense s'en sortir, en optant pour une véritable économie de guerre?

     

    Tien, je sens que je vais encore avoir du mal à m'endormir, ce soir...

     

    Cher M. le Président...

     

    Qui a dit que la musique pop ne s'engageait pas, vouée éternellement à proclamer des ritournelles insignifiantes? Il a fallu qu'une camarade m'envoie cette chanson, sur Youtube. C'est de Pink, dont je n'avais pas trop idée de son genre de musique, tant on dirait qu'elle est dans le showbizz uniquement grâce à son look (d'autres diraient : son beau body). La chanson s'intitule Dear Mr President et elle est diablement efficace! Aurait-elle eu vent d'une chanson similaire, de Boris Vian? Hmm...

     

     

    Dear Mr. President,
    Come take a walk with me.
    Let's pretend we're just two people and
    You're not better than me.
    I'd like to ask you some questions if we can speak honestly.
     
    What do you feel when you see all the homeless on the street?
    Who do you pray for at night before you go to sleep?
    What do you feel when you look in the mirror?
    Are you proud?
     
    How do you sleep while the rest of us cry?
    How do you dream when a mother has no chance to say goodbye?
    How do you walk with your head held high?
    Can you even look me in the eye
    And tell me why?
     
    Dear Mr. President,
    Were you a lonely boy?
    Are you a lonely boy?
    Are you a lonely boy?
    How can you say
    No child is left behind?
    We're not dumb and we're not blind.
    They're all sitting in your cells
    While you pave the road to hell.
     
    What kind of father would take his own daughter's rights away?
    And what kind of father might hate his own daughter if she were gay?
    I can only imagine what the first lady has to say
    You've come a long way from whiskey and cocaine.
     
    How do you sleep while the rest of us cry?
    How do you dream when a mother has no chance to say goodbye?
    How do you walk with your head held high?
    Can you even look me in the eye?
     
    Let me tell you 'bout hard work
    Minimum wage with a baby on the way
    Let me tell you 'bout hard work
    Rebuilding your house after the bombs took them away
    Let me tell you 'bout hard work
    Building a bed out of a cardboard box
    Let me tell you 'bout hard work
    Hard work
    Hard work
    You don't know nothing 'bout hard work
    Hard work
    Hard work
    Oh
     
    How do you sleep at night?
    How do you walk with your head held high?
    Dear Mr. President,
    You'd never take a walk with me.
    Would you?

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