• J'attendais ce moment depuis ce matin, quand j'ai commencé au boulot. Je n'avais pas bien dormi lors des deux dernières nuits et avec le rythme que j'ai dans mes journées, j'ai toujours du temps de repos à rattraper. C'est ma constance à écrire ce blog qui en souffre...

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    Hier encore, je n'ai pas vu le temps passer au travail. C'est dommage que je ne peux pas encore décrire mon lieu de travail, tant que ce Big Brother est payé pour rapporter mes écrits à mon ancien employeur. Toujours est-il que je n'ai rarement une minute de libre, hormis à mon heure de dîner. J'avais une réunion immédiatement après mon travail puis enfin, j'avais ce spectacle à aller voir au Lion d'Or.

     

    C'est d'ailleurs sur ce spectacle que je voulais écrire un peu ce soir. Sœur d'une amie et ancienne collègue de travail, j'ai connu IZA par un des sites de réseautage. J'avais donc réservé ma soirée d'hier pour son lancement d'album. Sans aucun doute, la soirée a été réussie, le lancement s'est passé dans un enthousiasme contagieux. J'ai été étonné de me voir embarquer sur le feeling d'une musique plutôt éloignée de mes goûts habituels, mais avec une chanteuse comme IZA, c'est difficile de résister. Appuyée par un rock conventionnel, sans pour autant être banal, sa qualité de chanteuse et de « frontwoman » a fait d'elle une artiste qui sait se démarquer. De plus, je ne peux passer sous silence la réussite de sa promotion, sur internet. D'après ce que j'ai pu constater, j'étais parmi les nombreux spectateurs à avoir connu IZA par le biais du virtuel. C'est pourquoi le public m'a apparu si hétérogène, sans qu'on puisse identifier un groupe majoritaire. Sauf les fans d'IZA, bien entendu...

     

    Mon enthousiasme demeure intact, 24 heures après le show. C'est pourquoi je vous invite à la connaître à votre tour. Pour une fois que je ne nécris pas sur un band punk ou metal... allez voir son site, ça en vaut la peine :

    http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=166202149

    Pour vous décourager du MacDonald's...

     

    Rico, un de mes amis et un autre qui, tout comme moi, boycott les restaurants MacDonald's depuis toujours, m'a envoyé ce vidéo... si vous voulez être étonné, ça en vaut la peine! Surtout, vous réfléchirez à deux fois, avant d'entrer dans une succursale du gros clown laid...

     

     

                    


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  • La lecture des événements ne me semble pas faire de doute : c'est fois-ci, c'est le grand coup des néo-conservateurs, contre un régime émergent, une puissance régionale dont les alliés de Washington ne veulent pas, dont l'Irak et l'Afghanistan sous occupation, mais aussi Israël. La pression semble forte, en cette année électorale, pour voir une action militaire décisive, malgré l'enlisement d'une partie des troupes américaines sur le sol irakien.

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    Les prémisses sont lointaines. Dès 2005, les indications en provenances de la Maison-Blanche ont mis de l'avant une possible intervention en Iran, pour les mêmes raisons que l'invasion de l'Irak et le renversement du régime baasiste. Cette animation, que certains d'entre vous ont déjà vu, remet précisément ces prémisses avant le geste final.

     

     

    J'ai retrouvé la véhémente sortie du commentateur politique de la chaîne MSNBC, Keith Olbermann. S'il en est un qui a continuellement présenté la présidence de Bush selon ce qu'elle est, soit la pire présidence de l'Histoire américaine, par une argumentation très forte, c'est lui. Se faisant le continuateur de Edward R. Murrow de CBS, un présentateur de nouvelles dans les années 50 et 60, connu pour son opposition au maccarthysme, Olbermann a utilisé la même méthode que son modèle, envers George W. Bush. Soir après soir, il a vertement tancé le président et son gouvernement, autant pour ses politiques sociales, son errance dans la grave crise en Louisiane que la guerre en Irak et la dérive sécuritaire. Dans une intervention très typique de sa part, il met en garde ses auditeurs contre les mensonges de l'administration Bush, pour sa volonté manifeste de vouloir s'en prendre à l'Iran, peu importe le prix.

     

    Le plus étonnant, cette intervention date du mois dernier. C'est curieux, l'administration Bush a manœuvré cette semaine, de façon à relancer ostentatoire les hostilités avec l'Iran. En dépit des basses manœuvres dans le détroit D'Ormuz, où un navire de la US Navy s'est fait menacer par des barbus en yacht, le discours qu'a livré Bush envers l'Iran et son régime, en les dépeignant comme une entité pire que l'Irak de Saddam Hussein, on est en droit de se demander non pas s'il va y avoir une guerre, mais quand celle-ci surviendra...

     

                    


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  • Je me suis interrogé sur les motivations actuelles du président américain et de son équipe, suite à leur passage dans les territoires palestiniens occupés et en Israël, cette semaine. Sur le coup, ce voyage m'avait apparu comme une nouvelle lubie de George W. Bush : tenter de faire oublier un bilan désastreux de sa présidence, en obtenant ce que nul n'ose croire, soit une solution au conflit israélo-palestinien. En effet, sachant que sa dernière année comme président ne le réhabilitera pas davantage, aux yeux de ses chers concitoyens, on pourrait être tenté de croire que la création d'un État palestinien et la reconnaissance des frontières israéliennes par les États arabes, devenu possibles après quelques adroites manœuvres diplomatiques, feraient oublier les échecs de sa politique étrangère. Peu importe ce qu'en disent les néo-conservateurs, convaincus de la justesse de leur vision du monde, il y a bien peu de gens au États-Unis qui croient que le sort du monde est meilleur, depuis l'avènement de l'équipe de Bush au gouvernement.

     

    En effet, Bush ne sera pas le seul dirigeant à faire de sa dernière année de pouvoir celle que les historiens et les politologues retiendront. On a eu un premier ministre canadien qui a tenté la même chose, en 1984. Pierre Eliott Trudeau, à la dernière année de son mandat, avait eu en tête de  proposer un « plan de paix » aux chefs d'États du monde. Dans son évidente vanité, on a pu voir le premier ministre visiter les différents pays du monde, aux frais des contribuables, afin d'intéresser ses homologues à un nébuleux projet de paix mondial. Il cherchait sans doute à obtenir le prix Nobel de la paix, comme son prédécesseur, Lester B. Pearson. Alors qu'un électricien de chantier naval polonais nommé Lech Walesa l'avait obtenu l'année d'avant, en dirigeant un syndicat autonome, pourquoi pas lui? Ça ferait oublier à ses concitoyens la désastreuse politique énergétique, qui a aliéné l'ouest canadien à son parti et à sa mémoire, lorsque ces provinces ne pouvaient obtenir davantage de la manne pétrolière dès cette époque, retardant de quinze ans l'essor économique de ces régions. Pas de chance pour lui, cette année-là un Sud-africain l'a obtenu, l'archevêque anglican Desmond Tutu, faisant oublier ses courbettes qu'il avait été faire à Ronald Reagan et à Margaret Thatcher...

     

    Trudeau, dans un moment très représentatif...

     

    Voir George W. Bush se déplacer pour aller voir le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, lui promettre l'impensable de sa part, alors qu'il vouait Yasser Arafat aux gémonies, c'étais quand même un grand moment. Mieux encore, lorsque le même Bush se met à condamner la colonisation sioniste en Cisjordanie, je me suis dit que sans doute, il tente sa chance pour le prix Nobel à son tour...tant qu'à faire dans le candide, aussi imaginer que lui et Condolezza Rice ont remonté les bretelles à Ehud Olmert, lui qui semble incapable de tenir tête à l'extrême-droite de son pays et lui empêcher de continuer le vol des terre palestiniennes. On pouvait rêver...

     

    En fait, le désenchantement est venu avec cette autre nouvelle, lorsqu'un navire de guerre américain a reçu des « menaces » par des bouffons en canots à moteurs, dans le détroit d'Ormuz. Ça m'a aussitôt rappelé cet événement funeste, survenu il y a plus de quarante ans, que l'on a nommé l'incident du Golfe Tonkin. Un événement similaire avait mené à l'engagement militaire des États-Unis au Vietnam. Certes, il aurait été maladroit, de la part des stratèges militaires du Pentagone, de reprendre la même histoire, pour faire avaler à la nation l'ouverture d'un autre front, alors qu'en Irak on ne semble pas voir l'ombre d'une accalmie. Quand même, on a vu ce que l'on imaginait le pire à venir, soit la menace directe du président Bush contre la République islamique d'Iran, le lendemain de cet incident. C'est à cet instant qu'on a pu voir la signification de ce voyage, pour l'équipe Bush.

     

    La création d'un État palestinien, les garanties inévitables à Israël, ce sont les préludes à une intervention militaire en Iran. La visite de Bush aux États et royaumes arabes de la région vont probablement concrétiser ce qui semble être une préparation du terrain, avant le conflit qui se dessine. Bien sûr, aucun État de cette région ne va appuyer les Américains à entrer en guerre contre l'Iran. C'est ce qu'on a pu entendre de leur part. Mais dans le contexte où Bush et son entourage vont s'employer à prouver que l'État iranien est un État voyou, voué à propager et encourager le terrorisme au Liban (par le biais du Hezbollah), en Afghanistan (en armant les Talibans), en Israël (par le biais du Hamas) et en Irak (en armant les insurgés chiites), on verra bien qu'un après l'autre, ces oppositions vont s'amoindrir...contre un échange qui va prendre tout son importance. L'obtention d'un État palestinien va être la monnaie de cet échange.

     

    Il a été remarquable de voir le peu d'enthousiasme qu'ont affichés les principaux intéressés, à cette visite de George W. Bush en Palestine. La population palestinienne n'est pas dupe, au prise avec une situation intenable, entre une immense prison à ciel ouvert qu'est la Bande de Gaza et un état d'apartheid. Elle se voit réduite à servir dans un compromis ouvrant la voie vers une guerre en Iran, prise en otage par l'ambition des néo-conservateurs entourant le président Bush de venir à bout du pouvoir grandissant de l'Iran au Moyen-Orient.

     

     

    Le prix Nobel de la paix à George W. Bush? Possiblement dans mes pires cauchemars, mais au rythme où mes cauchemars se réalisent dans le monde...


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  • Une de mes amies m'a envoyé cette pub, parue sur Youtube. Elle est une suite, si on peut dire, de l'autre pub que je vous ai fait connaître, avant les Fêtes.

     

     

    Une façon honteuse de gouverner.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /> 

    Stephen Harper aura beau avoir un gouvernement minoritaire n'ayant que deux ans d'expérience, je n'ai pas vu souvent des politiciens comme lui et ses ministres agir de façon aussi cynique. La dernière nouvelle concernant l'aide accordée à l'industrie forestière a été des plus navrantes : Ottawa est prêt à consentir le montant d'un milliard de dollars, à condition...que son prochain budget soit accepté. Il a lié le sort de son gouvernement au vote du budget, alors que les fonds sont actuellement disponibles. Rien n'obligeait le gouvernement Harper à agir de la sorte. Si ce n'est pas prendre les travailleurs de cette industrie en otage, je me demande à quoi sert cette expression...

     


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  • Je suis attentif à ces élections primaires aux États-Unis, où les deux principaux partis politiques américains sont dans le processus du choix de leur candidat à la présidence. J'avais évoqué, l'autre jour dans mes prévisions, une possible confrontation entre le démocrate Barak Obama et le républicain John McCain. C'est ce qui se dégage des prévisions pour les primaires de ce soir, dans le New Hampshire. On pourra vérifier cela demain.

     

    Un autre sujet de mon intérêt est ce candidat républicain, dont la poussée fulgurante dans les sondages en a inquiété plus d'un, dont moi-même... Il s'agit du candidat préféré de la droite religieuse, Mike Huckabee. Son franc-parler, son apparente bonhomie, son côté nettement peu conforme a contribué à clamer la crainte que ses convictions inspiraient au départ. Actuellement, il rallie cette droite évangéliste, qui vote en bloc pour des candidats acquis aux causes qu'ils défendent : maintien de la présence religieuse dans les institutions publiques, opposition farouche à l'avortement et aux droits des gais et lesbiennes, appui inconditionnel à l'État d'Israël, répression de l'immigration illégale, appui à la guerre en Irak, etc. Son influence est telle sur la course à l'investiture républicaine que le candidat a déjoué tous les pronostics.

    Max Blumenthal, ce journalistes indépendant qui s'intéresse à la droite occulte du parti républicain, a réalisé ce court vidéo, où les convictions les moins connues de Huckabee sont mises à jour...

    Le côté « cool » de Huckabee : il joue de la basse électrique...


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