• Le site Blogue.ca est sur le point de réapparaître. Actuellement, ceux quiétaient habitués de me lire sur ce site pourront le faire à nouveaubientôt, même si ça ne fait aucune différence avec les autres adresses,comme Blogg ou Blogspot. Miss50Cents est maintenant sur le site CanalBlog et SaintePaix sur Blogspot, je ne sais pas si elles vont continuer à publiersur leur site initial. Au moins, dans le cas de SaintePaix, on pourra lireses textes archivés. Aussi, on pourra lire à nouveau les autres blogues intéressants du site, comme ceux d'Arthur, Celle, Juliette, SGTstini,Torment, etc. Vous trouverez la liste des amis sur Blogue.ca.

    Mine de rien, je vais être sur trois site différents, on ne pourra pas manquer de me lire...

    Se réjouir du malheur d'autrui...

    ...n'est pas la meilleure attitude de l'être humain. Pourtant, quand j'ai appris l'arrestation de l'ancien numéro 2 des Khmers rouges,
    Nuon Chea, agé de 82 ans, ça me rappelle que la justice sur cette terre peut finalement arriver à ses fins. Bien sûr, on peut se plaindre des multitudes d'injustices qui frappent les innocents et de la fatuité d'une telle annonce, trente ans après le génocide qui a frappé le tiers de la population cambodgienne. Pourtant, il demeure un fait, c'est que tant qu'il est possible de poursuivre les personnes soupçonnées d'avoir trempés dans un crime contre l'Humanité. C'est pourquoi je ne peux qu'être en accord avec la quête inlassable quepeuvent faire les juristes et policiers internationaux, à l'encontre deces criminels, génocidaires, fanatiques, tortionnaires, assassins et idéologues ayant participés de près ou de loin aux massacres qui leurs sont imputés.


    Nuon Chen, l'ex-numéro deux du régime
    Khmers rouges, avec d'autres assassins comme
    lui, vers 1978.



    Cradle Of Filth ce soir!

    Que dire de plus? Yééééé!


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  • Je suis quand même resté surpris ce matin, lorsque j'ai appris les résultats des élections partielles d'hier, au moins pour deux comtés. Le premier est évidemment pour l'élection de Thomas Mulcair, dans le comté d'Outremont. Vous connaissez sûrement la boutade voulant qu'un cochon se porte candidat libéral et serait quand même élu dans ce comté. Le candidat néo-démocrate Mulcair a donc fait mentir cet adage, pour la première fois depuis 1984. Je me réjouis quand même de ce résultat, même si pour moi la signification n'est pas vraiment forte. Par contre, je ne suis pas tellement entiché de voir un onzième député conservateur au Québec, suite à l'élection du candidat du PC dans Roberval. Cette élection fait mentir la baisse de la popularité de ce parti, responsable de l'escalade de l'implication militaire canadienne en Afghanistan et de l'orientation nettement pro-impérialiste de ce pays. Surtout, je crains que cela conforte la droite au Québec, dont la baisse constante des appuis aux conservateurs laissait présager que l'effet de lanouveauté ne leur servait plus. La possibilité d'une percée significative des conservateurs, dans le sillage de l'Union nationale créditiste (ADQ) est donc toujours à envisager.
     
    En retour, plusieurs parmi les commentateurs politiques ont souligné que d'une part, les nouveaux députés néo-démocrate et conservateur ont été élus non pas pour la représentation qu'ils font de leur bannière, mais bien grâce à leur personnalité. Thomas Mulcair, ancien ministre dissident dansle cabinet Charest, a rompu avec son parti et rejoint le NPD, créant autour de lui un aspect très attirant auprès des électeurs d'Outremont. Cette capacité de pouvoir se présenter autrement qu'un politicien de carrière est très populaire dans l'électorat. Aussi, il faut donner le crédit que sa candidature a été appuyée par une excellente campagne, le chef du NPD, Jack Layton, a été très présent durant l'été, auprès de Mulcair. Quant au candidat conservateur dans Roberval, il doit sa notoriété au fait qu'il a été maire de la ville du même nom et est demeuré très populaire, après son mandat. Il est à se demander s'il aurait été élu, peu importe la bannière. Enfin, il ne faut pas oublier que ces résultats n'ont pas autant de signification, la participation aux élections partielles est généralement très basse. Aucun parti ne peut donc avoir une véritable image de leur popularité. Sauf peut être le Parti libéral du Canada.
     
    En effet, il est fort probable que le chef du PLC, Stéphane Dion, a eu sûrement du mal à s'endormir la nuit suivant les élections. Outre le faitque son parti a perdu un comté archi-sûr, les miettes que les libéraux ont obtenu auprès des électeurs dans les deux autres comtés n'augure rien de bon. Serait-ce un indice d'un transfert du vote fédéraliste vers le Parti conservateur? Ou bien la campagne électorale s'est plutôt mal passée pour le PLC, avec un chef impopulaire et peu présent au Québec.
     
    Cradle of Filth
     
    C'est officiel, je vais aller voir le spectacle de Cradle of Filth jeudi soir, au Métropolis, grâce encore une fois à Judyth. Pour la première fois, je verrais un groupe plus d'une fois lors de la même tournée. J'étais présent lors du spectacle du 30 janvier dernier et à ce moment, je ne connaissais pas autant l'album Thornography que maintenant. Bien que décrié par plusieurs, pour un supposé «virage commercial», l'album m'a plu autant que les autres, par le fait même de sa différence. Le groupe ne pouvait quand même pas enregistrer les mêmes trucs semblables, si on devait s'attendre à un Midian ou un Damnation and a Day à chaque fois. Il reste à souhaiter que le groupe soit aussi en forme que lors de leur dernier passage. Je n'ai pas vérifié qui fera la première partie, mais je suis certain qu'ilne s'agit pas d'un groupe appelé 69 Eyes... le seul groupe que j'ai vu se faire huer par une salle entière, lorsqu'il a ouvert le spectacle de Cradle en janvier.

    Un extrait du spectacle de la dernière tournée...

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  • Il en a certain qui passe leur samedi après-midi à rien foutre, faire du ménage ou encore laver leur voiture. Comme ça arrive à tous les trois mois, j'ai eu un autre genre d'activité, qui tombait à pic, étant donné le temps de chiotte que nous avons connu. C'était la réunion du comité central du PCQ, qui se tenait à Québec, dans une salle d'une petite auberge, sur le boulevard Charest. Tant qu'à s'ennuyer dans un centre d'achat ou dans son salon à jouer sur son ordinateur, aussi bien avoir des discussions constructives avec des camarades.

    Je suis monté avec les deux André, dont le seul membre qui fait office de barbu communiste, pour officialiser notre statut... je blague, mais quand même, quand j'y pense, se dire communiste aujourd'hui apparaît tellement aux yeux du simple quidam comme une persistance du passé récent. Comme je le disais au André qui conduisait, je ne pouvait fuir éternellement une certaine évidence, dans mon cheminement politique. Dans le contexte actuel, je ne peux également éviter certains labels, même si ce n'est pas les plus populaires, loin de là.

    Je n'ai pas raconté souvent comment je suis devenu membre du PCQ. Je peux le faire maintenant. Autrefois, avant la fondation de l'Union des Forces progressistes (UFP) en 2002 et l'intégration de mon premier parti dans cette formation antérieure à Québec solidaire, j'ai été membre du Parti de la démocratie socialiste (PDS), le seul parti qui m'apparaissait conforme à mes idéaux, très influencés par l'amalgame de mes lectures. Celles-ci, dans leur somme, m'amenait à me demander ce que la sociale-démocratie avait comme limite, dans une modélisation de ce à quoi j'aspirait à cette époque, comme société idéale. Le parti politique dans lequel je militait depuis mon adolescence, le Parti québécois, ne convenait plus tellement à mes convictions, sous la férule du futur lucide Lucien Bouchard, il me fallait un autre parti politique pour exprimer mon désir de transformation sociale.

    Le PCQ existait déjà, bien avant le PDS, pourtant ce n'est pas lui que j'ai rejoint en 1998. Même dans le contexte de la fusion de 2002, je n'aurais pas été nécessairement attiré par les idées défendues par le parti, désormais inclus dans l'appareil de l'UFP. Quand j'y pense, lors de mes premiers contacts avec les communistes, je ne savais trop quoi penser de la défense de certaines de leurs idées, très proches des miennes. J'ai lu énormément sur l'histoire du communisme, peut être que ces lectures m'ont influencés, surtout celles sur l'URSS et sur sa nature totalitaire, prémisse à la dérive qu'allait vivre le communisme dans la majorité de son histoire au XXe siècle. Je n'oublie pas que le communisme, tel que vécu, a persécuté la religion et la foi chrétienne. Aussi, je m'identifie au trotskisme depuis ces années de formation, il est évident que je conserve une idée très critique envers le communisme soviétique et ses avatars. Je n'évoque pas le maoïsme, aux antipodes de mes convictions libertaires. Jamais je nierais l'importance de l'individu et d'une espace plus large à la vie privé, comme le nie les partisans de cette idéologie.

    J'ai rejoint le PCQ au départ, pour aider mon ami Alexandre, afin que le parti conserve son nom et son statut légal, devant les assauts de la faction stalinienne qui venait de se séparer. Dans ce parti, je voyais autrefois sévir plusieurs personnages, que je qualifie volontiers de staliniens, qui heureusement ne sont plus là désormais, suite à la scission du parti en 2005. Cette faction, liée au Parti communiste canadien, peu entichée de la présence de QS sur la scène politique québécoise, semblait jouer un double-jeu sur la question nationale. Je vois d'ailleurs quelques-uns de ses membres continuer à militer dans Québec solidaire. Suite à leur départ, le parti semblait plus avenant à devenir ce qu'il devrait être, une entité politique interne à QS, où les discussions et les analyses seraient permises, selon une vision franchement communiste et libérée de ses entraves issues du dogmatisme habituellement collé à cette idéologie. Bien sûr, cela ne m'empêche pas d'être aussi sympathique aux idées des autres collectifs internes, comme Gauche socialiste, Socialisme international (avec qui il m'arrive de collaborer) et Masse critique, où je retrouve beaucoup de mes amis.

    Mon ex-proprio

    J'ai évoqué l'autre jour que je vais aller bientôt devant la Régie du logement, après deux ans et demi d'attente, pour récupérer une somme d'argent de mon ancien propriétaire. Robert C., mon ancien proprio, lorsque j'ai cédé mon bail aux deux locataires de mon ancien appartement, avait en sa possession un dernier chèque post-daté de loyer, au montant de 640$. Prétendant des « coûts » suite à mon déménagement, je lui ai fait confiance, pour me verser le restant. Après quelques mois d'attente, je le rejoint et là, le discours est différent. Je retrouve le proprio arrogant à l'extrême, qui lui coûte de me parler et perdre son temps précieux, qui me dit que j'ai laissé l'endroit en piteux état et qu'il prenait tout le montant de mon chèque pour se payer. Ça n'a pas empêché les deux locataires de prendre l'appartement, après avoir été encouragé par mon proprio, à un loyer de 710$ par mois, soit 60$ de plus que je payait au moment de céder mon bail... Quand je lui ai demandé de m'envoyer des factures prouvant ces frais, il m'a envoyé paître.

    Son ton a changé, lorsque je lui ai envoyé une lettre enregistré de mon amie avocate, puis l'inscription de ma cause auprès de la Régie. Il m,a d'abord offert de rembourser la moitié du chèque, puis la quasi-totalité, sauf un montant de 145 dollars, qu'il n'arrivait pas à justifier. Maintenant que je connais la date de mon audition auprès de cette instance, je m'attend à un autre appel de sa part...
     
    Quel fils de pute!

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  • Je suis enfin sorti au cinéma, après plusieurs semaines. J'adore aller voir des films en salle mais aller savoir, je n'y vais plus seul. Je tiens à y aller accompagné. La dernière fois, c'étais avec Frank, pour voir la transposition à l'écran de la nouvelle 1408, de Stephen King. Hier soir, le film était dans un tout autre domaine.

    Combien de fois je me suis promis d'encourager davantage le cinéma québécois, en allant voir les films en salle, plutôt que d'attendre leur sortie en DVD? C'est ce que j'ai fait hier, en allant voir Bluff, accompagnée de ma camarade Françoise, qui milite avec moi dans Québec Solidaire. Celle-ci m'avait contacté plus tôt cette semaine, en me proposant cette sortie. J'avais dit oui tout de suite et la suite a prouvé que j'avais eu raison. Le film en vaut amplement le déplacement. Au départ, je me méfiais un peu de cette présence d'autant de comédiens. Pourtant, je devais me rappeler, après quelques images du films, que le scénario est une superposition d'histoires, concernant le même appartement, situé dans un bloc sur le point d'être démoli. Les histoires se situent entre 1991 et 2006, à un moment crucial dont je ne peut rien dire de plus... J'ai beaucoup apprécié le film et je pense que les spectateurs l'ont su, j'ai beaucoup ri durant la projection...

    Plus tôt, après avoir rejoint Françoise, nous sommes allé manger dans un petit restaurant, pas trop loin du cinéma Quartier Latin. Situé sur la rue Ontario, la Paryse, ouvert depuis 1981, semble être un endroit très populaire auprès d'une clientèle plutôt jeune et moindrement branchée, si j'en crois la ligne d'attente qu'il y avait dans l'entrée. Françoise m'avait même prévenu que c'étais la norme à cet endroit, d'ailleurs elle appréhendais de ne pouvoir avoir le temps de manger à cet endroit. On y mange la friture habituelle, mais j'ai très bien apprécié mon hamburger. Ça m'a changé de mes bagels à l'humus...

    Se lever encore à 5h00, pour autre chose que le travail

    Je suis encore levé dès potron-minet, comme toute la semaine. Pourquoi? Hé bien, nous sommes en septembre, mes activité politiques reviennent également. Je pars pour Québec tout à l'heure, afin d'assister à une réunion du PCQ. Je pense qu'on va en parler, de la politique. Pour rire, je disais à mes collègues de Boucherville que j'allais passer la fin de semaine avec des barbus communistes, ceux qui faisaient peur à nos amis les patrons, à une certaine époque. On rigole bien, mais je dois admettre que je suis un tantinet nostalgique de cette époque pas si lointaine, où évoquer des termes comme « le comité central du Parti communiste » évoquait quelque chose de plus important qu'une organisation regroupant un peu plus de cent membres. Enfin, comme vous le savez peut-être, le PCQ est un collectif reconnu d'une autre organisation politique plus important, Québec solidaire. Très minoritaire, mais indispensable, en tant qu'un représentation historique des idéaux progressistes. Si je faisait la nomenclature des membres les plus connus de ce parti, ceux qui ont construit le militantisme au Québec, dans plusieurs domaines d'activité, vous seriez surpris. Je pense à Normand Bethune, Léa Roback, Fred Rose...

    ENFIN!!!
    J'ai reçu ma convocation à la Régie du logement pour le début octobre (après près de trois ans d'attente), afin de pouvoir récupérer les 640 dollars que mon écoeurant d'ancien proprio m'avait soutiré. J'ai hâte de voir sa sale gueule de rat allonger, quand il devra me faire un chèque à son tour, pour me rembourser. Comme je vois l'heure avancer, je vais réserver cette histoire à la prochaine fois.


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  • Serais-je facile à caricaturer? J'ai eu la version de moi en South Park par Patrick, toujours aussi occupé à travailler de toutes ses forces, à ce qu'il paraît...



    Je dois admettre que c'est ressemblant, Patrick a noté que je traîne toujours avec moi un sac à dos... Cependant, il a oublié d'ajouter un discman et je ne suis pas anarchiste, même si j'écoute plein de groupes ayant de fortes tendances à appuyer ce courant de pensée.

    Ouais, je suis inspiré, quand il est six heures du matin...

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