• Votre Opposition officielle à l’œuvre, chapitre 2.

    J'ai voulu écrire sur la démission de la vice-présidente de l'Union nationale créditiste (ADQ), madame Sylvie Tremblay. La chose est tentante, pour un admirateur (sic) de l'Équipe Mario Dumont. La démissionnaire a rapporté  ce que nous craignons de ce parti politique, soit une volonté manifeste chez lui de ramener le Québec à ce qu'il a été autrefois, un endroit où les employeurs auraient les coudés franches, voire une société qui aurait choisi de ramener la femme à un stade dont elle s'est éloigné depuis longtemps. Ce n'est pas rien comme nouvelle. Je vous invite à lire la lettre de madame Tremblay, intitulée « L'Action démocratique me fait peur ». Elle en dit long sur ce parti, sur sa façon de faire de la politique et surtout, ce côté anti-démocratique qu'il tente tant bien que mal de dissimuler, cette soumission totale que les membres doivent au « cheuf ». À ce propos, l'analyse de Michel C. Auger parue sur la page Web de Radio-Canada est très précise. Il démontre comment l'écart est grand entre la croyance qu'ont eu bon nombre d'électeurs et de nouveaux membres envers une alternative au deux autres partis politiques représentés à l'Assemblée nationale, et la vision politique qu'ont les membres de longue date, le noyau dur des militants adéquistes, acquis au néo-libéralisme et au conservatisme social.

     

    Quant à Mario Dumont, le voilà qui a déjà tranché : « Bon débarras! ». Il n'y a donc pas de place à la dissidence dans ce parti, la loi est donc « Crois ou meurs! ». Il a déjà prévenu que le ménage est enclenché. Échaudé par la présence de quelques hurluberlus racistes ayant fait toutes sortes de déclarations lors des élections de l'an dernier, nul doute qu'il a choisi de recentrer le parti autour de sa propre personne, comme s'il ne l'étais pas déjà, à un niveau devenu gênant aux yeux des électeurs.

     

    C'est l'impression qu'il a donné hier, le Dumont. Endossant à nouveau son personnage de Monsieur Clip, le voilà qu'il prétend avoir la solution aux violences suivant la victoire du Canadien sur les Bruins, au centre-ville de Montréal. Notre tribun est venu prôner la matraque forte, en allant de ses phrases-choc et de sa façon d'avoir l'air d'être l'homme providentiel, au mépris des policiers eux-mêmes, qui ont fait ce qu'ils ont pu, dans un contexte spécifique et très surprenant. Encore un peu et il aurait exigé qu'aucune manifestation ne soit tolérée, pour la suite de la série éliminatoire. D'ailleurs, il est arrivé avec sa déclaration, sans ce que personne lui a demandé son avis là-dessus. Une belle solution d'animateur de ligne ouverte, à mon humble avis.

     

    Soi-dit en passant, pour ceux qui me lisent, le lien suivant permet d'aller sur la page du SPVM, afin d'identifier les crétins venus gâcher la fête, lundi soir dernier. Si jamais vous reconnaissez quelqu'un, vous savez quoi faire. Je ne pense pas qu'il s'agit de délation, quand on remet devant ses responsabilités un petit voyou mal élevé qui profite de célébration pour faire son cinéma. C'est le cas de le dire, avec ces images sur Youtube...

     


  • Commentaires

    1
    Vendredi 25 Avril 2008 à 14:39
    Mario Dumont
    est un bel exemple du facisme "mou" au Québec. A+
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