• Ça discute ferme depuis dimanche, entre ceux qui pleurent la disparition du Grand Prix et ceux qui s'en félicitent. Pour vous donnez un exemple, allez voir le blogue de Stéphane Laporte.

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    Personnellement, ça ne me dérange pas. J'ai déjà partagé mon avis sur le sujet et il n'a pas changé, la Formule 1 est un cirque pour riches et pour m'as-tu-vus. Comme si ce n'étais pas suffisant, on a appris les détails concernant les négociations entre les représentants des gouvernements et Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1. Les exigences de ce derniers ont été inacceptables, évidemment. Le type a poussé sa logique jusqu'au paroxysme, seul l'argent dicte son choix et tant pis si l'Amérique du Nord n'aura plus cette course. Dans le contexte actuel, on se demande d'ailleurs si les foules auraient été encore au rendez-vous. Toujours est-il  que le Grand Prix sera présenté ailleurs, là où on est prêt à allonger les billets pour nourrir l'avidité de ce monsieur Ecclestone. Il paraît que l'édition prévue pour Montréal sera désormais présentée à Istanbul.

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    J'ai lu quelques-uns des billets de ceux dont le Grand Prix était nécessaire à Montréal. Ce n'est pas drôle pour eux, on dirait que le ciel va nous tomber sur la tête et qu'on est un peuple de peureux-minables-béesses-écologistes-fifs-ratés-morons pour ne pas avoir fait davantage afin de sauver l'événement. On a même évoqué la mémoire de Jean Drapeau pour se souhaiter un autre « leader » avec de la vision. On se rappelle tout ce que la ville a perdu au profit de Toronto et des autres villes, pour démontrer l'inexorable descente de Montréal au rang de bourgade remplie de clochards...

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    Je veux bien croire à la visibilité de la F1 sur Montréal, aux retombées, à la présence des touristes, à tout ce qui peut avoir eu de bien de l'événement, ça ne change pas le fait de la dérive de cet événement et sa signification. Sous sa forme actuelle, la F1 ne va nulle part, les constructeurs laissent tomber, les pilotes ne sentent plus dans le coup. Pourquoi alors en faire un plat? Éventuellement, une refondation est à prévoir, lorsque le bonhomme Ecclestone ne sera plus là. À 78 ans, je doute que ça va prendre encore beaucoup de temps.

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    À lire la quantité de remarques imbéciles sur les Québécois par des Québécois, je me demande si ce n'est pas autre chose qui anime les amateurs frustrés de la F1 : l'autodénigrement...

     

    On va se passer de ces images, l'an prochain...


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  • Je n'ai jamais fait mystère de mon appartenance à Québec solidaire et ce bien avant sa fondation en 2006 (j'ai été membres des partis précédents la fondation, l'Union des forces progressistes et avant celui-ci, le Parti de la démocratie socialiste). L'an dernier, j'ai passé près d'être candidat dans un comté déjà acquis aux libéraux, histoire de permettre aux partisans de QS de pouvoir voter pour leur parti. Cette année encore, je vais faire ma part pour le parti et ce de différentes manières.

     

    Le militantisme peut se faire notamment en travaillant à l'élection du candidat. Dans un comté où il existe un comité électoral, il est possible de faire plusieurs tâches simples, demandant du temps mais néanmoins très importantes. Cela peut être la pose d'affiche (anecdote : à l'élection de 2003, j'ai posé des affiches avec un camarade particulièrement téméraire, dont la petite taille lui permettait de grimper très haut dans les lampadaires. Ce n'est pas nécessaire d'en faire autant mais je peux vous dire que les électeurs ont su qui était notre candidat!), la distribution de dépliants ou de tract, faire du porte-à-porte (c'est plus  facile qu'on peut le penser, il s'agit de se trouver un rythme, tout simplement), faire des appels pour le pointage, afin de repérer les partisans afin de s'assurer de leur vote la journée de l'élection, porter un signe distinctif du parti ou du candidat (macaron ou épinglette) durant la période électorale, etc.

     

    Dans le contexte où les élections provinciales au Québec suivent immédiatement l'élection présidentielle américaine,  nous savons comment le candidat démocrate Barack Obama a remporté les élections, de même que son Parti a été en mesure de prendre de nombreux sièges au Parti républicain. C'est le travail de terrain qui a fait la différence. Bien sûr, la pub et le talent d'orateur d'Obama ont permis d'insuffler à cette campagne des Démocrate ce qu'ils désiraient faire comprendre aux électeurs, soit l'espoir de changement suite à l'élection de leur candidat.

     

    Tandis que de l'autre côté, le Parti républicain a cru qu'une campagne de dénigrement tout azimut du candidat démocrate, comme les deux précédentes, allait faire la différence. On a vu ce qu'ils ont récolté...

     

    Un autre geste militant est celui que je pose maintenant : je vous invite à regarder les deux vidéos de Québec solidaire suivants, afin de vous familiariser davantage avec le parti.

     

     

    http://quebecsolidaire.net/


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  • De mémoire, je n'avais jamais vu autant de pubs négatives venant d'un politicien ou de son parti envers leurs adversaires. La campagne électoraloe américaine qui s'est terminé risque de faire école, non par sa finale inédite, mais pour un aspect pas mal plus négatif. Dès les instants où le Parti démocrate a choisi Barack Obama comme candidat à la présidence, il a été la cible de toutes les attaques les plus vicieuses qu'il m'a été permis de voir. J'ai vu quelques autres campagnes électorales dans ma vie, peu importe le pays ou la région mais celle-là, elle sort de l'ordinaire.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sur Ebay, il m'est arrivé souvent de voir de la camelote anti-Obama comme des t-shirts, des autocollants, des macarons. De deux choses l'une, les adversaires d'Obama n'ont pas un sous d'imagination et de deux, ils n'ont aucun talent de communication. Que de beaux exemples de manque de subtilité! Je vous en montre un aperçu :

     

          

     

    Avec ce genre de pubs, pas étonnant qu'Obama passe pour un membre d'Al-Quaida...

     

     

    L'idée la plus "cheap"... l'art de la manipulation et de la peur!

     

     

    N'importe quoi...

     

     

           

    La vieille peur du communisme semble bien vivante!

     

       

     

     

     

     

    Il ne reste plus qu'à souhaiter le ralliement des gens à leur nouveau président, ce pays est à transformer de fond en comble...


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    L'Université de Chicago est aux prises avec une controverse peu commune, aggravée par les récents déboires économiques mondiaux. Des dirigeants de l'université ont planifié la construction du « Milton Friedman Institute », un projet de plus de 200 millions de dollars, en l'honneur de l'influent économiste dont les théories ont inspiré les dirigeants conservateurs en matière économique, Ronald Reagan, Margareth Thatcher, Brian Mulroney et possiblement Stephen Harper, pour en nommer quelques uns. Il s'est employé à justifier le laisser-faire économique et la réduction de l'État aux seules fonctions régaliennes, la loi et l'ordre en somme. Or, dès l'annonce de ce projet en juillet, afin d'assurer les assises de l'institution dans les domaines de l'administration, des affaires et du droit commercial, un vent d'opposition a soufflé sur le campus, ralliant un très grand nombre d'étudiants et surtout une pétition signée par plus d'une centaine de professeurs. Cette opposition a été motivée par l'orientation univoque appréhendée de cet institut, animée par la vision du monde de Friedman, dont la carrière s'est passée essentiellement à cette université. L'homme, de son vivant, a suscité bon nombre de controverses, non pas seulement par ses opinions économiques radicalement à droite et son obsession envers la responsabilité individuelle, « seule garante de la liberté », il a été le coordonateurs des économistes envoyés au Chili dès 1973, suite au coup d'État mené par les militaires sous les ordres du général Augusto Pinochet, contre le gouvernement élu de Salvador Allende.

     

    Friedman et le général Pinochet...

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    La semaine dernière, le projet a pris du plomb dans l'aile. Le comité de l'université chargé du projet, toujours désireux de rendre hommage à leur « illustre professeur » (on a donné aux théories de Friedman le nom d'« École de Chicago » ...) s'est fait opposer un argument de taille. La question est venue ainsi : est-il vraiment opportun de célébrer la mémoire du père du néo-libéralisme américain, dans le contexte où ses théories économiques se sont effondrées avec les marchés? Pire, l'application de la réduction de l'État par vingt-cinq années d'administration conservatrices a mené non seulement à cette crise actuelle, mais n'ont pas donné de résultats pour la grande majorité de la population. Le bilan est catastrophique : l'écart de la richesse grandissant entre une petite minorité très riches et une large population s'appauvrissant, la lente disparition de la classe moyenne, l'inefficacité des services privatisés ou semi-privatisées dans des contextes d'urgence (ex : l'ouragan Katrina en Louisiane), l'absence d'assurance-santé pour plus de 50 millions d'Américains incapables de se payer des assurances privées, les scandaleuses rémunérations des PDG d'entreprises pourtant déficitaires, l'irresponsabilité des principaux acteurs du krach des hypothèques, etc. ont amené une sérieuse remise en question de ce modèle économique. Le débat semble se diriger vers un conflit larvé, entre partisans et adversaires du projet.

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    Cette remise en question des théories du laisser-faire est une excellente nouvelle, surtout si le débat se passe sur les terres d'où elles proviennent. L'attribution du « Prix Nobel » à l'économiste américain renommé Paul Krugman, reconnu pour s'être opposé au « laisser-faire » économique, a sonné  la charge. Assistons-nous à la fin de la « révolution conservatrice »? L'élection présidentielle très prochaine nous en indiquera davantage...

     


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  • À cette heure-ci, je viens d'apprendre que Stéphane Dion, ci-devant Père de la loi sur la « clarté référendaire » et ex-chef de l'Opposition a pris la porte. En attendant, il va se faire tranquille, dans sa maison de Stornoway...

     


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