• Mine de rien, l'événement de dimanche prochain au Medley va en être un d'envergure pour moi et tous les métalleux de la vieille garde des années 90, voire tous les autres! C'est probablement un moment inespéré qui va se produire, que je n'imaginais même pas dans mes rêves les plus fous. Un des groupes m'étant le plus familier, dont j'ai acheté le premier album en vinyle (c'est bien pour dire que ça date de loin!) revient d'entre les morts, pour remettre ça avec ses fans. Carcass, dont j'évoquais le passage prochain dans ma dernière chronique, est peut être un groupe dont peu de gens en dehors de la scène métal ont entendu parler. Pourtant, son influence est manifeste, surtout avec la nouvelle vague de groupe de la variante brutale du death metal, de même que les fans de grindcore, toujours aussi nombreux.

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    La première fois que j'en ai entendu, c'est justement à l'achat de ce premier album l'année de sa parution (en 1988...ben oui!), intitulé Reek of Putrefaction. En voyant la pochette, on s'attend effectivement à entendre du bruit : constituée de photos découpées de cadavres humains victimes d'accidents ou autre mort violente, elle n'a pas été reproduite lorsque l'album est paru en format CD, tant elle est franchement dégueulasse.

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    Et les titres! Alors là, comme les paroles, ils sont sortis tout droit de l'encyclopédie médicale. Des chansons au titre aussi évocateur que Manifestation of Verrucose Urethra ou encore Pungent Excruciation, avec ce son lourd et les blast beats répétitifs vont donner le ton du groupe. Pour la plupart, ce groupe sera perçu comme une plaisanterie, de par la pochette et la faiblesse de la production de l'enregistrement mais pour d'autres (dont moi), ce groupe ne pouvait faire autrement que de persister. Au sein du trio original, avec Jeff Walker (basse, vocal) et Ken Owen (batterie), on retrouve Bill Steer, qui à l'époque était également dans un de mes groupes-cultes, Napalm Death. Ce dernier m'a énormément influencé, même à leur début, mon enthousiasme pour d'autres groupes du même genre a été instantané.

     

    Steer, Walker et Owen, il y a près de vingt ans de cela...

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    L'album suivant, intitulé Symphonies of Sickness, va reprendre les mêmes thèmes médico-légaux, avec une pochette aussi violente. Cette fois, on remarque une amélioration exponentielle de la production et du savoir-faire des membres du groupe. C'est aussi l'époque, peu de temps après, du premier vidéo-clip...

     

                                       

     

     

    À suivre...


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  • Dans l'éditorial d'Alain Dubuc de la Presse d'aujourd'hui, on y retrouve un  bel exemple de manipulation des faits. L'idée générale que dépeint Dubuc, dans l'affaire de la contamination de viandes produites dans un des abattoirs de la compagnie Maple Leaf, c'est de ne pas sauter à la conclusion que l'entreprise privée doit être surveillée plus étroitement, quand il s'agit de production alimentaire. L'argument soutenant cette thèse est que les entreprises, au nom de la maximisation des profits, tentent de réduire au minimum les coûts reliés à la sécurité de la production. Personnellement, je souscris à cette thèse, malgré le fait que l'on puisse m'opposer sur le mécanisme du marché sanctionnant un manquement de rigueur de la part d'une entreprise. Dubuc continue en laissant entendre que dans le secteur public, on peut également retrouver des cas où il y a une absence de contrôle de l'hygiène peu survenir, entraînant des conséquences funestes. Il a cru bon de citer en exemple l'affaire de la contamination de certains hôpitaux par la bactérie E. Coli., causée par peu de contrôle sur la qualité du ménage. Son exemple s'est voulu plutôt fort, mais il a omis d'expliquer les raisons de l'apparition de cette bactérie dans les institutions de santé.

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    Dubuc et consort, au sein des médias privés, ont été les chantres de la réduction de la dette et de la restriction des dépenses gouvernementales, le déficit zéro, etc. On imagine bien que le gouvernement auquel ils ont contribué à l'élection en 2003, une fois en place, a sabré dans tous les budgets, y compris celui de la santé. Les hôpitaux on dû faire face au problème en employant les moyens immédiats en coupant dans les dépenses. Par le biais de la sous-traitance, permise désormais par l'abrogation des articles du Code du travail prévus à cet effet, l'entretien ménager dans plusieurs institutions sont désormais le lot d'employés d'agence ou de firmes privées, travaillant à des salaires bas et sans protection sociale. Ces emplois, devenus peu attrayant chez ces agences, sont occupés par des personnes ne s'attendant pas à rester très longtemps chez ces employeurs. En plus du roulement important de personnel dans ce type d'emploi, ces agences ne placent pas toujours les mêmes personnes au même endroit. De plus, dans le même contexte de la maximisation des profits, ces PME de l'entretien ménager ne sont pas des plus regardantes sur la qualité des  produits utilisés pour l'entretien, quand c'est le temps d'évaluer les coûts versus les profits.

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    Ainsi, des employés à statut précaire, maigrement payés, appelés à se déplacer d'un lieu de travail à l'autre, n'ayant aucun incitatif à rester longtemps à l'emploi pour ces entreprises et utilisant un matériel plus ou moins adéquat pour effectuer un travail de désinfection, on s'attend à ce qu'il réalise un travail demandant davantage d'expertise... Monsieur Dubuc aurait eu à vérifier les prémisses de son exemple, car celui-ci se retourne contre sa prétention. Il aura beau soutenir la place de l'État dans un rôle régulateur sur l'économie, celui-ci vient en contradiction avec les objectifs néolibéraux des mêmes chefs d'entreprises dont il défend l'intégrité. Peut être a-t-il été ému par la déclaration du patron de Maple Leaf sur Internet, de même que les pertes de l'entreprise atteignant 20 millions de dollars. N'empêche, les morts causées par un manque de rigueur sanitaire constituent un douloureux rappel du danger apporté par la suprématie des lois du marché. Abdiquer notre sécurité, au prétexte que la mécanique de la marchandisation apporte nécessairement l'autorégulation des producteurs, ça serait le comble de l'irresponsabilité. Un renforcement des normes d'hygiène est plus que nécessaire, n'en déplaise aux jovialistes libéraux comme Dubuc et ses pairs.

     


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  • Jeudi 5 juillet 2007, 16h50. Au moment de terminer ma journée de travail, j'apprenais de la directrice des ressources humaine mon renvoi définitif. La direction de Renaud-Bray, échaudée par mes critiques sur ce blogue, s'est débarrassé de moi sans avertissement. Ça faisait des années que je jouais les troublions, notamment lors des deux négociations de 2003 et 2005, en tant que membre de l'exécutif du syndicat. J'avais également contribué indirectement à démontrer l'incompétence de la directrice de la succursale où j'ai été libraire pendant cinq ans et demi, sur la rue Sainte-Catherine ouest. L'appréciation de mon travail et de mon amour des livres n'a pas compté, aux yeux des patrons de l'entreprise, lorsqu'ils ont choisi de me jeter dehors.

     

    Un an plus tard... je travaille avec un meilleur salaire, dans une ambiance agréable, à des conditions que je ne pouvais imaginer auparavant. Certes, je n'ai jamais eu autant de travail à faire, les journées passent très vite mais en retour, les nombreux avantages que je retire sont très importants. Spectacles gratuits, contacts avec le milieu artistique, avantages sociaux considérables, reconnaissance de mon travail et de mon importance pour l'entreprise, etc. Je peux écouter la musique que j'aime, j'ai accès à un ordinateur, je connais la très grande majorité des employés et je vois une de mes grandes amies à tous les jours. Que puis-je demander de plus?

     

    Il m'arrive parfois d'avoir une certaine nostalgie de mon ancien poste. J'ai eu accès aux nouveautés littéraires, j'ai eu droit à un nombre considérable de livres gratuitement, j'ai également travaillé avec des gens extraordinaires et milité dans un syndicat combatif, à qui je dois énormément. La page est tournée, l'arrangement que j'ai obtenu a satisfait les deux parties et je ne crois pas revenir comme libraire quelque part.

     

    Ce que j'ai retiré de cette expérience est l'importance de faire valoir ses droits et de ne jamais laisser tomber. L'an dernier, je ne me suis pas laissé abattre, malgré le choc d'un renvoi après plus de neuf années au service de cette entreprise. Je me rappelle de m'être employé à me trouver un nouveau travail et de revoir ce que je pouvais faire, à défaut de n'avoir pas terminé ma maîtrise et de ne pas avoir de spécialisation, outre mes années d'expérience au service à la clientèle. C'est d'ailleurs cela qui m'a permis d'obtenir mon emploi actuel et le précédent.

     

    Il fait si beau et chaud, je vais célébrer cela avec mes amis, au Piknik Électronique d'abord, puis avec mes vieux chums Raymond et Claude, ce dernier a eu 36 ans l'autre jour. On ne peut manquer des occasions pareilles...

     


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  • Après une fin de semaine mouvementée au festival Heavy MTL, qui avait lieu au parc Jean-Drapeau, me voici en congé (pour une fois, je travaillais habituellement cette journée chez Renaud-Bray...) le 24 juin, jour de la Saint-Jean, comme on se dit habituellement. Pour ceux de l'extérieur du Québec qui me lisent parfois, il s'agit de la journée de la Fête nationale du Québec. Le Québec n'est pas encore un pays, mais nous avons une longue tradition nous liant à cette journée. Cette année, nul doute que l'accent a été mis sous le signe de la diversité. Si je me fie à ceux que j'ai vu fêter cette année, la fête a pris tous les accents et toutes les couleurs, un signe des plus encourageants pour l'avenir de ma nation. Même le quartier chinois, habituellement peu préoccupée par cette journée, s'est paré du fleurdelisé. D'une certain manière, la fête de la diversité culturelle du Québec est un peu la suite de ce que j'ai vu dans le documentaire Global Metal la semaine dernière. Quand je vois des fans de métal partout à travers le monde, du Brésil au Japon, en passant par l'Inde, les Émirats Arabes Unis et la Chine, je me sens au sein d'une grande famille, autant diversifiée que la mienne au Québec.

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    Je m'en vais tout à l'heure fêter au Parc Maisonneuve. Je vous souhaite donc à vous tous une excellente fête du Québec!

     

                                                  


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  • Tout plein d'événements liés avec le métal s'annoncent! Ce soir, je vais aller voir le nouveau film des réalisateurs de Metal- A Headbangers' Journey. Mon ami Pascal a obtenu des billets pour une avant-première du film, qui va apparaître sur les écrans la semaine prochaine. Cette fois-ci, le documentaire s'intéresse aux centaines de milliers de fans de métal à travers le monde et plus particulièrement ceux en dehors du monde occidental. D'après la bande-annonce, je sens que nous allons être grandement étonnés. Étant un fan de métal depuis l'âge de 13 ans, nul doute que je vais pourtant en apprendre beaucoup ce soir. Le titre du film est Global Metal.

     

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    Je viens de l'apprendre tout à l'heure... je vais être là toute la fin de semaine, pour l'événement Heavy MTL! Moi et Judyth, on en n'espérait pas autant, nous n'avions demandé que pour la première journée, avec Iron Maiden, du fait que les groupes que nous voulions voir sont à l'affiche pour la journée de samedi. Ouais... merci à notre patron! Je vais certainement revenir là-dessus.


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