• À la déchiqueteuse? Tant mieux!

    Je suis satisfait, ce matin, de la décision du ministre de la santé, Philippe Couillard, de ne pas soumettre le milieu de la santé aux recommandations de la commission Castonguay. Il a fait preuve d'une position courageuse, devant les positions des plus favorables envers l'intrusion du secteur privé dans le secteur de la santé.

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    Les dés étaient pipés. Claude Castonguay, ci-devant « père » de l'assurance-santé, lors de sa carrière politique, a depuis longtemps fait son nid dans le monde de l'assurance privée. Il a été associé de près aux milieux favorisant non seulement les mécanismes du marché, sur un secteur qui devrait en être épargné, mais aussi à une volonté manifeste de faire profiter d'une « manne » foncièrement immorale, en ce qui a trait aux possibilités d'affaires alléchantes que représentent les dépenses dans ce domaine. La co-présidente et représentante de l'ADQ, Johanne Marcotte, une véritable fanatique de cette droite individualiste qui empoisonne les débats politiques par une mauvaise foi tenant lieu de programme, est de ceux dont l'économisme aveugle jusqu'à l'absurde. Après avoir vu l'an dernier ce terrible navet et soi-disant documentaire, L'Illusion Tranquille, mon opinion est faite depuis longtemps envers cette personne. Elle a d'ailleurs remis ça, avec son « éditorial » ridicule et ses capsules démontrant sa vanité et une volonté a peine dissimulée de se lancer en politique. Michel Venne, dont elle a fait sa cible, en dû en passer des heures pénibles avec cette personne, dont le fourvoiement volontaire se dispute à une inculture évidente. « Ni pro-privé, ni pro-public, ce rapport est pro-santé », écrit-elle... cette dame prend ses lecteurs pour des valises!

     

    J'ai téléchargé le rapport et je l'ai parcouru assez brièvement, pour approcher du même constat que j'ai vu chez... Alain Dubuc. Ça va dans toutes les directions, ça suggère des propositions sans tenir comptes des ressources et des capacités des principaux acteurs, en bref ça serait inapplicable, sans provoquer autrement que des dérapages lourds de conséquences.

    Il faut donc saluer le pragmatisme du ministre Couillard, devant le dogmatisme néo-libéral de ce rapport inspiré par la personne qui l'a commandé, sa collègue aux Finances et au Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget. Sans doute, cette dernière a suffisamment fait preuve de l'inhumanité des propositions de la matrice idéologique d'où sa pensée a tiré ses principales influences, pour que le gouvernement saisisse bien vers quelle direction il devait s'orienter. Surtout si ce gouvernement souhaite se faire réélire, en conservant la cote favorable dans la population, obtenue depuis l'automne.

     

     

     


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