• Troublante, ces images de ce reportage sur un Saddam Hussein, ci-devant président de la République d'Irak, ennemi de l'Amérique de George W. Bush...mais aussi un allié de Washington, à une autre époque. Ce reportage rappelle ce rôle d'un tyran, condamné et exécuté depuis plusieurs mois, mais donc la survie commençait à déranger quelques personnes autour de l'actuel président...

     


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  • Vous savez quel a été le grand suspense, hier après-midi? Bien sûr, nous étions tous accrochés aux lèvres du ministre fédéral des finances, Jim Flaherty. Nous attendions quels grandes décisions allaient présenter le ministre, pour la prochaine année, comme sa poursuite des baisses d'impôts grâce au surplus anticipé, ainsi que le remboursement de la dette. Nous apprendrons d'ailleurs aujourd'hui que nous ne serons pas lancés dans la course électorale, le chef de l'Opposition officielle, le libéral Stéphane Dion, fera en sorte de maintenir ce gouvernement au pouvoir pour quelques mois encore...

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    Je blague, le grand suspense d'hier et les vagues d'aujourd'hui ont été causées par le Canadien de Montréal, voyons! Alors que nous attendions du DG l'échange qu'il fallait pour obtenir un excellent marqueur, Marian Hossa, des Thrashers d'Atlanta, nous avons vu partir le gardien Christobal Huet, un des préférés des fans, malgré ses inconstances, pour un second choix au repêchage de 2009. Ouhouhou, quel mouvement audacieux! Bon, au moins le Canadien a gagné 5-1 hier soir, histoire de tempérer les discussions autour de la machine à café de ce matin. Personnellement, le mouvement de Gainey a été celui de la confiance envers sa formation. On verra si sa décision lui rendra justice, en séries éliminatoires.

     

     

    Et ma vision du budget? Encore une fois, je reprendrai une image d'Alain Dubuc, de matin (n'allez pas croire que je suis devenu un de ses fans, wô là!) : un budget de dinosaures! La croyance forcené envers l'absence d'intervention du gouvernement sur l'économie et le remboursement de la dette est loin de mes propres vues. Dans le contexte du ralentissement économique, je ne sais pas où le gouvernement Harper prend de pareilles mesures optimistes. Oh, bien sûr, je ne me plaindrai pas de la fin des Bourses du Millénaire, cette intervention inopportune du fédéral dans une compétence provinciale (et accessoirement une façon de faire de la propagande fédéraliste à la Jean Chrétien, l'instigateur de ce programme). Mais à part de cela, c'est du dogmatisme étroit du conservatisme de l'ouest canadien.

    En passant, c'est nouveau, ça, cette monture de lunettes, chez le chef libéral? Ça fait branché, mais ça ne l'améliore pas pour autant!


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  • Il fallait bien que ça arrive, ce  moment où on ne sait plus où donner de la tête, tant les sujets foisonnent, autant dans l'actualité que dans ma vie quotidienne. Ce matin, j'avais envie d'écrire sur le départ de Fidel Castro, pour me rendre compte que je n'ai pas grand chose à dire de plus. 49 ans au pouvoir, il aurait dû laisser sa place avant, mais je suis de ceux qui appuient toujours le principe de la révolution qui a mené le mouvement du 26-juillet au pouvoir, il y a bien des années. Sur le contexte de la dictature, je reprend un commentaire entendu à Radio-Canada, en réplique aux détracteurs anti-castristes : oui, le régime est devenu une dictature, mais plusieurs autres régimes appuyés par les États-Unis, à travers le monde et en Afrique en particulier, n'ont aucune mesure en ce qui a trait de leur inhumanité. On reprend inlassablement les informations sur Cuba, pour mieux dépeindre le régime de façon négative, mais pourquoi ne s'attarde-t-on pas sur d'autres endroits plus mal loti, avec de sales types dans les bonnes grâces de l'équipe Bush? Bien des populations de ces pays supporteraient bien une dictature de la trempe de celle du Lider Maximo...

     

     

    Sur l'indépendance du Kosovo... lundi dernier, j'ai porté fièrement mon t-shirt rouge arborant l'aigle bicéphale albanais en appui aux Kosovars, qui n'ont pas hésité à prendre leur destin en main. Le message n'a pas passé inaperçu, aux yeux de quelques collègues. Comme ces Albanais là-bas, j'aimerais voir les Québécois être comme ce que Félix Leclerc a écrit en 1980 : "Le jour du référendum, pas de libéraux, pas d'unionistes, pas de fédéralistes, pas de péquistes, mais six millions de Québécois en bloc comme une muraille, piqués d'une goutte de fierté que n'ont jamais connue nos aïeux, solennellement, aux yeux du monde entier, décideront de se donner le Québec comme pays et d'y être les maîtres, chez eux!!" Stéphane Dion et les autres ultras de ce fédéralisme auront beau dire qu'il n'a aucune ressemblance entre l'indépendance éventuelle du Québec et la naissance de ce nouveau pays, une platitude qu'il ont beau se répéter, il n'en reste pas moins que je salue l'audace de ces gens, partant de beaucoup plus loin que mon propre coin de pays, pour prendre leur destiné en main.

     

     

    Dans un autre ordre d'idée, je me suis attardé à cette demande adéquiste pour le prochain budget du gouvernement du Québec. Ce parti ne cessera de m'étonner, en revenant avec une promesse électorale d'accorder 100 dollars par mois, pour les familles ne pouvant pas bénéficier de place en garderie subventionnée. Outre le coût effarant (900 millions de dollars en une année!) ça m'a rappelé le message que je lisais régulièrement sur une banderole blanche, accrochée sur une grange bordant quelque part la route menant de Lévis à Lac-Étchemin, il y a une quinzaine d'années de cela. On y lisait « Réclamons 20 000$ par année, pour la mère au foyer ». Plus tard, j'ai su qu'il s'agissait d'un élément du programme du Crédit social. La banderole provenait elle-même de la panoplie de propagande qu'utilise les Bérets blancs, dont nous avons encore quelques traces de leur présence en région, particulièrement en Montérégie (Rougemont). Le type qui l'avait placé devait en faire partie. Avec ce montant, le créditisme des Bérets blancs cherchait davantage à revenir aux principes ayant maintenu les femmes aux foyers.

     

    Cette demande d'un budget « famille » de l'ADQ m'apparaît comme un leurre. Au-delà de la bonne intention et d'un semblant d'équité pour toutes les familles, le financement d'une telle mesure est ni plus ni moins une façon détournée d'amorcer le démantèlement des services sociaux, pour financer le « libre-choix » des familles d'utiliser leur argent selon leurs besoins. C'est imposer encore une fois le mécanisme du marché, au détriment d'un système de services sociaux, venus à la rescousse du vide laissé par l'absence de services gouvernementaux ou leur privatisation. De plus, cette mesure s'apparente aux bons en éducation, les « vouchers », un autre élément du programme adéquiste de 2003 (et probablement toujours en vigueur, il faudrait que je vérifie), où l'État garantie un montant fixe à toutes les familles pour l'éducation des enfants, en se désengageant largement de ce secteur, par la privatisation.

     

    Il faut toujours s'interroger sur l'utilisation des mots en politique, comme « famille » ou « classe moyenne », dans le langage politique partisan. Même s'ils nous semblent neutres, ils ont une toute autre connotation, dans le langage néo-libéral de l'ADQ...

    Et Nicolas Sarkozy? toujours aussi teigneux, même président, même marié à Carla Bruni...


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  • Je suis satisfait, ce matin, de la décision du ministre de la santé, Philippe Couillard, de ne pas soumettre le milieu de la santé aux recommandations de la commission Castonguay. Il a fait preuve d'une position courageuse, devant les positions des plus favorables envers l'intrusion du secteur privé dans le secteur de la santé.

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    Les dés étaient pipés. Claude Castonguay, ci-devant « père » de l'assurance-santé, lors de sa carrière politique, a depuis longtemps fait son nid dans le monde de l'assurance privée. Il a été associé de près aux milieux favorisant non seulement les mécanismes du marché, sur un secteur qui devrait en être épargné, mais aussi à une volonté manifeste de faire profiter d'une « manne » foncièrement immorale, en ce qui a trait aux possibilités d'affaires alléchantes que représentent les dépenses dans ce domaine. La co-présidente et représentante de l'ADQ, Johanne Marcotte, une véritable fanatique de cette droite individualiste qui empoisonne les débats politiques par une mauvaise foi tenant lieu de programme, est de ceux dont l'économisme aveugle jusqu'à l'absurde. Après avoir vu l'an dernier ce terrible navet et soi-disant documentaire, L'Illusion Tranquille, mon opinion est faite depuis longtemps envers cette personne. Elle a d'ailleurs remis ça, avec son « éditorial » ridicule et ses capsules démontrant sa vanité et une volonté a peine dissimulée de se lancer en politique. Michel Venne, dont elle a fait sa cible, en dû en passer des heures pénibles avec cette personne, dont le fourvoiement volontaire se dispute à une inculture évidente. « Ni pro-privé, ni pro-public, ce rapport est pro-santé », écrit-elle... cette dame prend ses lecteurs pour des valises!

     

    J'ai téléchargé le rapport et je l'ai parcouru assez brièvement, pour approcher du même constat que j'ai vu chez... Alain Dubuc. Ça va dans toutes les directions, ça suggère des propositions sans tenir comptes des ressources et des capacités des principaux acteurs, en bref ça serait inapplicable, sans provoquer autrement que des dérapages lourds de conséquences.

    Il faut donc saluer le pragmatisme du ministre Couillard, devant le dogmatisme néo-libéral de ce rapport inspiré par la personne qui l'a commandé, sa collègue aux Finances et au Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget. Sans doute, cette dernière a suffisamment fait preuve de l'inhumanité des propositions de la matrice idéologique d'où sa pensée a tiré ses principales influences, pour que le gouvernement saisisse bien vers quelle direction il devait s'orienter. Surtout si ce gouvernement souhaite se faire réélire, en conservant la cote favorable dans la population, obtenue depuis l'automne.

     

     

     


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  • Manifestation  mercredi le 20 février devant la Chambre de commerce qui reçoit Castonguay
     
    «EN AVOIR POUR SON ARGENT»!!!
    Aussi indécent que cela puisse paraître, tel est le titre de la conférence que donnera Claude Castonguay devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, au lendemain du dépôt de son rapport au gouvernement Charest.
    Manifestons
    notre indignation !
    Le mercredi, 20 février 2008,
    Départ des autobus de la CSN : 12h00
    Retour pour 13 h 30 (lunch inclus)
    La manifestation aura lieu devant le Delta Centre-Ville
    777, rue Université, Montréal

     

    Signez la pétition!

    www.santesansprofit.org


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