• Déjà mon troisième jour de travail chez le grand distributeur et j'ai saisi un peu plus la dynamique de l'entreprise. J'ai réalisé l'ampleur de l'immense territoire couvert, lorsque j'ai reçu un appel d'une cliente de Terre-Neuve, propriétaire d'un dépanneur, qui ne comprenait pas pourquoi on lui imposait une marque de thé que personne achetait, alors que sa clientèle préfère une autre marque, que l'ont ne lui distribue plus. Avec ça, j'ai hérité d'un casque d'écoute avec micro, qui me donne l'air si « occupé ». J'ai trouvé une collègue, va voisine en face de mon coin, qui passe au métro Longueuil tous les matin à 7h30 et qui m'a offert le lift aller-retour. Un bien bonne chose, après ma mésaventure d'hier.

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    Frefon m'a appelé hier soir, pour me demander comment ça se passait là-bas. Il a remarqué que je m'ennuyait de ma job de libraire. Ouais, j'ai eu un coup de blues. Ces temps-ci, ce sont les nouveautés qui arrivent tranquillement, sans compter les « annoncés », les « Goncourables », les nouveaux auteurs, les habituelles platitudes parmi les « best-sellers », etc. Quand je pense que Nelly Arcan va affliger mes anciens collègues, par la surenchère médiatique qu'on va faire autour de cet auteure insignifiante... En plus, Renaud-Bray risque encore une fois d'acheter tellement de stock de son nouveau truc, les libraires vont en être totalement dégoûtés. Je suis sûr qu'il était déjà « coupdecoeurisé » avant sa sortie. Frefon m'a demandé aussi si je suis aussi bien « entouré » qu'à mon ancien lieu de travail. Avec le stress et les données sur mon nouvel emploi que je dois assimiler, je n'ai pas trop pensé à regarder la gente féminine autour de moi...

     

    Je suis un peu fatigué ce soir, les yeux me ferment déjà. Pas étonnant, je suis debout depuis 5h00 et je n'ai pas trouvé le moyen de faire ma sieste tranquille. La cafétéria de l'entreprise ne permet pas de s'adonner à cette activité. Tiens, je vais aller plus loin dans le livre que j'ai recommencé aujourd'hui, La dissociété, de Jacques Généreux (Seuil, 2006). Je vous reviendrais sur ce essai très intéressant, lorsque je serai plus en forme...

                                           


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  • Après deux heures, suite à ma sortie de mon travail, j'ai pu rallier mon domicile. Longueuil et Boucherville ne peuvent s'enorgueillir d'un système de transport aussi peu adéquat, pour les travailleurs sans voiture, venu de l'île pour palier à la pénurie de main d'œuvre que traversent les entreprises de la rive sud. La seule ligne se rendant directement dans un arrêt de l'est (métro Radisson)...est moins effectif aux heures de pointe! De plus, comme ça m'est arrivé ce soir, l'autobus 61 que j'ai pris au même endroit qu'hier faisait le trajet inverse. J'ai manqué faire une heure d'autobus pour rien. Heureusement, je suis débarqué à temps, pour prendre la 83, qui se dirigeait vers la station Longueuil, d'où le détour que j'ai fait, pour revenir sur l'île.

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    Mon apprentissage des réseaux banlieusards m'est quelque peu amer...

     

    Le travail aussi, m'a apporté son lot de problèmes. Ma collègue avec laquelle je devais encore travailler aujourd'hui étant absente, j'ai eu mon baptême du feu, avec une succession d'appel de gérants de dépanneurs me dictant leur commande au téléphone, pendant que s'accumulait les messages sur la boîte vocale, certains étant désespérés ou hargneux, selon le cas. Je me suis sorti grâce à l'aide de mes collègues, mais inutile de dire que je n'ai pas vu la journée passée.

     

    Je me suis ennuyé de la salle de repos de la librairie, où je piquait mon somme de l'après-midi. C'est fou, ce qu'une petite sieste peu aider à se retrouver, pour la fin de la journée. Je verrai demain, s'il fait beau, pour profiter du gazon près du bâtiment. Comme je me lève encore très tôt, 5h00 demain matin, je verrais ce qu'il est possible de faire.

     

    Il fut un temps où...

     

    ...s'opposer à la guerre, en demandant des comptes au gouvernement, ne valait pas une descente en règle par tous les éditorrieux et chroniqueux des journaux Gesca et Quebecor (Mario Roy, Joseph Facal, Richard Martineau, Alain Dubuc...). Depuis que le Royal 22e régiment est sur place et qu'il subit des pertes en vies humaines à son tour, nous, pacifistes, se voyons traité au mieux comme des naïfs n'ayant rien compris, au pire comme des alliés objectifs des Talibans.

     

    Pourtant, nos voisins du sud, en avance d'une autre guerre sur le Canada (même si ce sont eux qui ont entraîné le gouvernement canadien à envoyer des soldats là-bas, une fois déclenchée l'invasion de l'Irak), ont eu aussi à connaître la remise en question par les mouvements contre la guerre. La guerre du Vietnam et sa contestation peuvent nous rappeler que malgré les insultes de la droite, le mouvement pour la paix n'est jamais vain. En fait, se mobiliser pour la justice n'est et ne sera jamais vain.

     

    Vous l'entendrez, avec véhémence, avec la voix de Martin Luther King, apparaissant à la fin de ce vidéo. Encore une fois, c'est une réalisation d'Ava Lowery, de Peace Takes Courage (peacetakescourage.com).

     

     

                

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  • C'est fait, je suis désormais un employé de la compagnie X, qui se spécialise dans la distribution d'une foules de produits, à travers le Québec et une bonne part des Maritimes, pour les dépanneurs, station-services et autres commerces. Je vais donc devenir un employé de bureau à part entière, avec mon espace de travail limité par des séparateurs, mon ordinateur, mes collègues de travail et l'ambiance survoltée qu'on trouve habituellement dans ce milieu.

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    J'ai commencé à être formée par la jeune femme que je vais remplacer la semaine prochaine, suite à son retour aux études. À travers les procédures et autres formulaires virtuels, me voilà tranquillement introduit au service à la clientèle, de la part d'un fournisseur. Du temps où j'étais libraire, j'appelais les différents fournisseurs à tous les jours, ma tâche de responsables des commandes spéciales m'a amené à savoir les numéros de téléphones par cœur des Socadis, ADP, Dimédia, Diffusion Raffin, Mediaspaul, etc. Maintenant, je suis celui qui doit rassurer les vendeurs de l'acheminement de leurs produits. Ma formatrice est très compétente et patiente, ce qui m'aide beaucoup. Plusieurs des employés semblent récemment embauchés et au moins l'un d'entre eux provient de la même agence d'employés temporaires que moi.

     

    Le boulot a l'air intéressant, surtout au stade où ma curiosité est à son maximum. L'horaire m'oblige à me lever plus tôt encore que de mon temps de libraire, soit 5h30, pour être certain d'arriver à l'heure. Ce matin, je suis arrivé trop juste. Je commence à tous les jours à 8h00, pour terminer à 17h00. J'ai une heure pour prendre mon repas, de même que deux pause payées de quinze minutes. Évidemment, mes fringues de punk ne sont pas tellement indiqués pour la place, malgré que nous ne sommes pas en face du public. Dans les prochains jours, je verrai bien ce qu'il est permis de porter. Le trajet en autobus pour l'aller, à partir de la station Radisson, n'est pas trop long. Le problème est le retour, il faut que je marche un peu, pour rejoindre rapidement l'arrêt vers Montréal, avec le service de la Société de transport de Longueuil (STL). Je me suis rappelé comment le même service à Lévis, avec le réseau Trans-Sud, amenait ses utilisateurs à se procurer une voiture, au bout de quelques périodes d'attente prolongée et involontaires... j'ai intérêt à ne pas manquer mon autobus, si je ne veux pas passer une demi-heure de plus en terre bouchervilloise...

     

    Quand les vétérans s'en mêlent...

     

    J'ai trouvé sur Youtube ce petit documentaire, où des vétérans de la guerre en Irak (IVAW, Iraq Veterans Against War), de retour de leur mission et révoltés par la façon dont ils ont été exposés au feu par leurs chefs, démontrent en pleine rue la façon dont ils devaient maintenir l'ordre, dans les villes sous leur « contrôle ». Simulant leurs armes, afin de ne pas créer la panique chez les passants, on peut voir à quoi ressemble la manière utilisée sur la population civile. On comprend un peu plus, sur le rejet des Irakiens de l'occupation étrangère...

     

                    

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  • Je suis allé à la journée de l'emploi de la CSDM, hier matin. J'en suis sorti un peu désillusionné. Ce n'est pas cette année qu'on va me retrouver comme prof de quelque chose.

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    Dans les premiers arrivés, selon ce que j'ai pu remarquer, avec l'immense file d'attente présente devant le siège social de la CSDM à 11h45, lorsque je suis sorti du bâtiment, je me sui rivé à une vérité implacable. Bien que titulaire d'un baccalauréat en histoire, la pénurie d'enseignants n'est pas si grave, au point de me permettre de travailler au secondaire, malgré que je n'ai fait aucun cours en pédagogie. Surtout au niveau des cours aux adultes, là où je voulais être. J'ai laissé mon curriculum vitae malgré tout, pour faire de la suppléance, en n'y croyant pas plus que les paroles en l'air que j'ai laissé.

     

    En fait, l'an dernier, la CSDM s'est résolue à appeler des gens comme moi, diplômé dans les discipline mais non pas qualifié pour l'enseignement secondaire. La propagande médiatique nous a fait croire à une pénurie, c'est plus ou moins vrai. On demande des profs, mais avec autant de qualifications que ceux qui partent à la retraite. C'est normal et même souhaitable, sauf que je me suis fait prendre au jeu. Maintenant, je sais que je ne suis pas dans le coup, comme dans les années 90. Alors, on ne m'y reprendra plus. Si j'enseigne un jour, c'est bien parce que j'aurais fini cette putain de maîtrise en science politique, qui traîne depuis 2001.

     

    Un autre rendez-vous raté...

     

    ...c'est le Punk Fest prévu hier, au Club Soda, avec comme têtes d'affiche les noms de groupes prestigieux et légendaires comme Conflict, Discharge et Broken Bones. Sauf que ces trois groupes n'ont pas pu obtenir d'autorisation d'entrer au pays, selon ce que j'ai cru comprendre. Alors, je m'en suis tenu à une soirée barbecue, bière et Youtube, chez Frefon, plutôt que d'aller voir les bands locaux faire le Punk Fest à l'Alizé, malgré le désistement des groupes principaux. Je me reprendrai assez tôt, pour un autre show du genre...

     

    C'est comme le Forum social, je n'y suis pas allé non plus. Comme je ne savais pas si j'allais être au travail, au moment de son déroulement, je ne me suis pas inscrit. Il faut dire que je n'étais pas particulièrement inspiré ces dernières semaines, étant donné mon état de chômeur. On verra plus tard quels ont été les comptes-rendus des différents ateliers et conférences, pour que je puisse en parler sur ce blogue.

     

    Demain...

     

    ...je commence ma nouvelle job à Boucherville. Ça me permettra de me faire une expérience d'emploi de bureau, ce qui semble être demandé par beaucoup d'employeurs, selon ce que je vois dans les annonces, même des bannières sur les murs des bâtiments annonce en grandes lettres « ON EMBAUCHE » un peu partout. Super. Encore faut-il que les salaire et les conditions de travail soient aussi intéressants, pour attirer les postulants. Il y a encore des entreprises qui n'ont rien compris...

     

    Youtube et la police!

     

    Vous avez vu le vidéo des agents provocateurs de la SQ à Montebello, que j'ai joint à mon texte de l'autre jour? Vous êtes des centaines de milliers à l'avoir vu (pas sur ce blogue, évidemment!). Résultat : la SQ a dû admettre qu'il s'agissait bien des siens, mal déguisés, avec des bottes de polices et du linge mal choisi, pour passer comme des casseurs. Tant mieux pour nous, si jamais on tente à nouveau de faire passer le mouvement d'opposition légitime à la mondialisation à un mouvement de fouteurs de troubles, il existe des moyens de se défendre, sans trop d'efforts.

     Les trente ans de la loi 101. 

    Je voulais écrire là-dessus, mais je pense que ça s'est fait amplement ailleurs. Je souligne le blogue de PMT, qui a ajouté un texte d'Impératif Français. Ce texte démontre que malgré les amélioration qu'a apporté la Charte de la langue française, les efforts doivent être de tous les instants.

     

    Le voisinage.

     

    Le voisinage, le mien en particulier, est pour le meilleur comme pour le pire. Le meilleur, quand ma voisine Constance me donne plus d'un kilo de tomates, en provenance de son lot au jardin communautaire, où elle cultive son potager. Elle vient de me les donner. On peur rester à se jaser un trois quart d'heure de nos potins respectifs, sur notre galerie commune d'en arrière. Il nous arrive de prendre quelques bières sur cette même galerie, en jasant de tout et de rien, particulièrement des minous qui squattent nos chaises berçantes sans vergogne. Un bonheur quotidien.

     

    Le pire, vous l'aurez deviné, ce sont mes voisins d'en face, en particulier le grand connard que j'ai vu toute l'été sur sa galerie d'en avant, dont j'ai surtout entendu les bad trips en plein jour, quand il tente de s'en prendre ce qui semble être sa mère, la personne qui l'endure dans son appartement. Ses hurlement de colère sont pathétiques, surtout tard le soir, quand il s'emporte pour des insignifiances. Le plus drôle, ce sont les autres, les grands flancs mous plus jeunes, qui accompagnent ce grand con dans son désoeuvrement qui lui sert de style de vie au crochet de l'État, et qui vendent de la drogue pour se payer la grande opportunité de s'habiller en trippeux de hip-hop et parler des heures dans leur téléphone cellulaire. Hier après-midi, lorsque le grand con, toujours en bédaine et en jeans noir avec sa maudite casquette portée à l'envers, a voulu s'en prendre à tout le monde et à personne en particulier, les petits vendeurs, ne sachant plus quoi faire, se sont mis à hurler « APPELEZ LA POLICE! APPELEZ LA POLICE ! ». Devinez qui a effectivement appelé la police... qui ne s'est pas pointée. Je pense qu'elle n'a pas réagi, lorsque les agents ont eu connaissance de l'adresse. Une vague idée que les flics savent quel genre de grand connard habite devant chez moi...

     

    Il y a des jours où je souhaite que l'un d'entre eux, écoeuré de voir l'autre faire le caïd de son siège cheap de sa galerie, va se décider à lui montrer qui est le boss de la place... espérons que ce sera avant la fin de l'été!

     

    En guise de divertissement...

     

    Connaissez-vous cette comédie, « Tom et ses chums »? Si vous ne l'avez pas visionné, c'est le temps! Vous avez deux parties à regarder. Pour ceux qui connaissent le jeu Donjon et Dragons, ou encore les jeux de rôles, vous allez être en terrain connu. Les autres, ça ne fera pas de différence, je suis certain que ça va vous plaire.

    Pour les vieux fans de Philactère Cola...

     

                

     

     

                


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  • ...j'apprend que ce fut une sacré galère, dans le métro, lorsque quelqu'un a remarqué une étrange fissure dans une dalle de béton, à la station McGill. Tout le réseau s'est retrouvé paralysé. Je devais donc calculer, de mon lieu de travail, comment j'allais faire pour revenir chez moi à une heure raisonnable. Heureusement, le service a repris avant que je termine mon quart.

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    L'autre nouvelle de la journée fut l'annonce du décès soudain de la mairesse de Québec, Andrée Boucher. Lorsque je suis revenu ici, j'ai ouvert la télé, pour voir les éloges que des personnalités lui ont fait, comme si on avait perdu quelqu'un d'exceptionnel. Je vais être bête et plate, mais je ne partage pas du tout l'appréciation et les hommages que plusieurs lui ont adressé dans les médias. Mais alors là, pas du tout.

     

    Andrée Boucher, loin d'être une personne extraordinaire, était une politicienne très moyenne, avec un ego surdimensionné et un style de gestion très autocratique. Son franc parler, que nombreux appréciaient dans la région de Québec, n'était que de la démagogie à peine plus sophistiquée que celle dont les nombreux fans de la radio-poubelle de cette région raffolaient, avec André Arthur et Jeff Fillion. Elle dissimulait, sous une prétention de saine gestion, une vision étriquée du concept de pouvoir. Je l'ai soupçonné d'avoir sensiblement la même vision que son ex-homologuue de Lévis, Jean Garon, que la démocratie municipale devait laisser la place à un pouvoir semblable à celui d'un conseil d'administration. Comme si un pouvoir public devait être ramené à un style de gestion d'une entreprise privée! C'est pourquoi j'ai toujours eu l'impression que cette politicienne ne dirigeait qu'en fonction d'une partie de la population, au détriment des autres qu'elle dédaignait sans se cacher.

     

    Durant son règne, dans l'ancienne municipalité de Sainte-Foy, elle parlait de maintenir « l'homogénéité socio-économique » de sa ville, pour justifier son opposition à la construction d'HLM. Comme s'il n'y avait pas de pauvres à Sainte-Foy. Sa ville, avant d'être fusionnée à la grande municipalité de Québec, a connu un exode de ses habitants, faisant en sorte que la moyenne d'âge a considérablement augmenté, malgré la présence de l'Université Laval et des institutions collégiales sur son territoire. À force de diriger en fonction d'un groupe de citoyens privilégiés qui se reconnaissaient en elle, l'ancienne mairesse de Sainte-Foy a incité un bon nombre de jeunes familles à s'installer ailleurs, particulièrement dans les secteur de Saint-Jean-Chrysostome, dans Lévis, et à Val-Bélair, une municipalité que Boucher méprisait ouvertement. Les services, qu'elle orientait essentiellement vers une clientèle politique âgée et conservatrice, ont amené nombre de ses citoyens à se demander si on voulait bien d'eux, à Sainte-Foy. Pas étonnant que l'ancienne mairesse de Sainte-Foy se montrait très amère, devant l'ouverture de nouvelles écoles sur la Rive-Sud de Québec, pendant qu'on fermait celle de sa ville, faute d'enfants en nombre suffisant pour les maintenir ouvertes.

     

    Je me souviens comment Andrée Boucher méprisait les sports. Je pense notamment à son opposition aux projets liés au monde du sport et de l'activité physique, comme les Jeux olympiques d'hiver (Québec 2002) et la construction d'un nouveau Colisée, l'interdiction qu'elle avait personnellement appliqué aux vélos de circuler dans un parc qu'empruntait une voie cyclable, la détérioration des équipements sportifs, quand ce n'est pas leur éradication pure et simple, de même que les frais élevés qu'elle avait brusquement ajouté aux athlètes empruntant l'anneaux de glace Gaétan-Boucher, on ne sait trop pour quelle lubie. L'ancienne institutrice, qui avait conservé son côté « donneuse-de-leçon » tout au long de sa carrière politique, avait déclaré que les citoyens de Sainte-Foy n'avait pas à payer pour les autres...alors que la construction de la plupart de ces équipement, dont l'anneau de glace, avait bénéficié de subventions des deux paliers de gouvernement.

     

    Quand j'ai appris qu'elle avait été élue mairesse de Québec à sa seconde tentative, à un âge où on devrait avoir la sagesse de se retirer, ça n'a qu'ajouté aux nombreux griefs que je nourris à l'égard de mon ancienne région. Il ne fallait pas voir très haut, pour élire une personnalité si peu intéressante, à la mairie d'une ville dont on s'apprête à fêter la 400e année de fondation. Andrée Boucher, qui se vantait d'avoir un style de gestion très serrée, elle qui s'est servie du micro de CJMF pendant deux ans à tous les jours, pour promouvoir sa courte vue purement électoraliste auprès de ses auditeurs, n'était pas à la hauteur de sa fonction, en prévision de l'événement. Quand j'avais appris qu'elle s'était réinstallé dans son « palais » à grands frais, l'ancienne mairie de Sainte-Foy, peu de temps après son élection, on voyait bien comment elle se percevait elle-même dans sa fonction. « On mérite ce qu'il a de mieux », une phrase qu'elle disait souvent, pour justifier des dépenses plutôt discutables... Elle pouvait ensuite montrer fière d'être une radine pour les dépense publique, dans la phrase suivante... Et là, je ne parle pas de ses toilettes hors de prix et d'un goût douteux.

     

    Dernièrement, j'ai lu qu'elle souhaitait négocier le contrat de travail des employés de la ville de Québec sur la place publique, en bonne populiste qu'elle était. Un moyen comme un autre de s'associer avec la partie de la population la plus méprisante envers le secteur public, qui n'aurait eu de cesse de souhaiter la privatisation de tel ou tel service, quand ce n'est pas des diminutions de salaire et la réduction maximale des avantages sociaux. La disparition d'Andrée Boucher va nous épargner une autre épisode ubuesque pour cette ville, dont le passé nous prouve qu'elle peut amplement se passer.

     

    Je peut apparaître pour quelqu'un sans compassion, en dressant brièvement le portrait assez sombre de la politicienne que fut Andrée Boucher. C'est que je n'ai pas connu la dame géniale qu'elle semble avoir été, aux yeux de nombreux de ses admirateurs et électeurs. Je pense néanmoins qu'elle a été quelqu'un d'aimé de ses proches. Mais comme je n'ai connu que la personnalité publique, je fais donc un couac, dans l'apologie qu'on lui a fait aujourd'hui et qu'on poursuivra dans les prochains jours.

     

                    

     

    L'assurance-emploi

     

    J'ai enfin reçu un montant de l'assurance-emploi. Ainsi, je crois avoir convaincu la responsable de mon dossier, dont j'ai reçu l'appel lundi dernier, que mon congédiement avait des facteurs moins accablants que l'a laissé croire mon ancien employeur. C'est une très bonne nouvelle.

     Autre boulot, autre contexte. 

    J'ai terminé ma semaine à mon emploi très bref, à ce collège où je travaillais comme caissier, au magasin scolaire. Je me permet de vous le dire, c'est au collège Bois-de-Boulogne. J'ai eu beaucoup de plaisir à renouer avec un horaire et surtout, travailler dans un contexte scolaire. Certes, ce n'étais pas comme faire le boulot de libraire, un des plus beau métier, mais quand même, j'ai bien apprécié de travailler dans un contexte de travail sous pression, pour constater ma capacité de m'adapter à toute situation. En effet, comme c'est le début de la session, on a eu un déferlement d'étudiants venus acheter leurs livres, après une attente dans une ligne pendant au moins une heure, au sous-sol du bâtiment principal. Aujourd'hui, avec l'humidité ambiante, il a fait chaud dans ce couloir...

     

    Je commence à un nouvel emploi la semaine prochaine. Ça va m'obliger à voyager encore un peu, je vais être quelque part à Boucherville, dans le secteur immédiat au tunnel Louis-H.-Lafontaine. Je vais aller voir demain, ou dimanche, à quoi ressemble mon trajet en autobus. Ça sera du travail de bureau et de service à la clientèle.

    Demain, je serai à la journée de l'emploi de la CSDM (Commission scolaire de Montréal). Je verrai s'il existe des places comme enseignants, pour les "raccrocheurs", en histoire. Je vous reviens là-dessus!


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