• J'ai retrouvé le site des Bérets blancs, hier soir, peu après avoir terminé mon texte. J'avais déjà évoqué les liens entre le créditisme, cette doctrine économique très populaire entre les années 30 et 70, mais qui désormais est confinée à la marginalité la plus complète. Des heures de plaisir, quand on dors mal la nuit, comme hier soir...

    Qu'est-ce que le créditisme ou encore le Crédit Social? Je préfère me tasser devant ce court texte d'histoire, fait tout juste pour vous répondre à cette question.  

    Le Crédit Social, par J.T. MORLEY (www.thecanadianencyclopedia.com)

    La doctrine économique du crédit social a eu de l'influence au Canada pendant un certain temps en tant que pierre angulaire d'un parti politique important. Ses principes sont formulés par un ingénieur écossais, le major C.H. Douglas (1879-1952). Selon lui, les difficultés économiques sont causées par l'inefficacité de l'économie capitaliste, qui ne procure pas à la population un pouvoir d'achat suffisant pour jouir des biens créés par le bon développement de la capacité de production.

    Douglas préconise la distribution de l'argent, ou le « crédit social », pour que les gens puissent acheter les biens et services produits en abondance par l'entreprise capitaliste. Selon lui, le total des salaires payés aux particuliers qui produisent les biens (qu'il appelle A) sera toujours inférieur au total des coûts de production (qu'il appelle B). Il s'ensuit que, sans le crédit social, la collectivité n'aura jamais assez d'argent pour acheter tous les biens et services produits. C'est ce qu'on a appelé le « théorème A´B ».

    La doctrine de Douglas n'a guère d'influence politique ailleurs dans le monde et serait probablement encore peu connue au Canada si l'évangéliste albertain William ABERHART n'y avait adhéré en 1932. Aberhart se sert de son émission de radio pour encourager les Albertains à adopter le crédit social pour mettre fin aux ravages de la CRISE DES ANNÉES 30 dans la province et au Canada.

    En 1935, Aberhart conduit le nouveau Parti Crédit Social à la victoire en Alberta, remportant 56 des 63 sièges et obtenant 54 p. 100 des suffrages exprimés. Dirigé d'abord par Aberhart, puis, après sa mort en 1943, par Ernest C. MANNING (le père de Preston Manning, l'ancien chef du défunt Reform Party, NDA), le parti remporte neuf élections consécutives et gouverne la province jusqu'en 1971. S'il obtient ce succès remarquable, c'est en partie parce qu'il remplace les fondements de la doctrine créditiste par des politiques financières et sociales conservatrices que même les banquiers pourraient louanger. Un autre facteur de ce succès est l'utilisation judicieuse des abondantes recettes pétrolières qui affluent dans les coffres de la province après 1947. 

    En 1952, un gouvernement créditiste dirigé par W.A.C. BENNETT est élu en Colombie-Britannique. Bennett ne tient pas compte de la doctrine du crédit social, mais il allie un ensemble de politiques financières conservatrices à de dynamiques projets de développement. Il gouverne la Colombie-Britannique sous l'étiquette du Crédit Social pendant 20 ans. Son fils, William R. BENNETT, devient premier ministre en 1975 et William VANDER ZALM lui succède en tant que premier ministre créditiste, en 1986. Pendant les années 50 et au début des années 60, le parti réussit également à faire élire quelques députés à l'Assemblée législative de la Saskatchewan et à celle du Manitoba.

    En 1935, le Parti Crédit Social fédéral remporte 17 sièges à la Chambre des communes, dont 15 en Alberta, où il obtient 46,6 p. 100 des suffrages exprimés. La popularité du parti fédéral en Alberta diminue graduellement jusqu'en 1968. À cette date, il est devenu négligeable. Pendant les années 50 et au début des années 60, le parti fédéral remporte un petit nombre de sièges en Colombie-Britannique. 

    Dirigé au Québec par Réal CAOUETTE, le Parti Crédit Social fédéral remporte 26 sièges dans cette province aux élections générales de 1962. Le chef national, Robert THOMPSON, obtient à peine quatre autres sièges au Canada anglais, y compris le sien. Les tensions causées par ce déséquilibre entre les deux députations fédérales, avivées par la situation privilégiée du parti dans un Parlement minoritaire, amènent une scission en 1963 et Caouette crée sa propre formation, le Ralliement des CRÉDITISTES. Ce parti, sous des étiquettes régionales et fédérales, continue d'être représenté au Parlement jusqu'en 1980.

    En tant que mouvement politique sérieux, le crédit social s'affaiblit avant et pendant les années 90, mais le parti politique est encore enregistré en Alberta. Dans cette province, le Crédit Social présente 39 candidats aux élections générales de 1993, mais sans succès. Le parti de la Colombie-Britannique a gardé son nom, mais il a rompu ses attaches avec les créditistes du reste du pays et demeure un parti relativement traditionnel et conservateur.

     Sur le créditisme au Québec, j'ai trouvé un texte complet sur l'histoire de ce mouvement politique, sur le site QuébecPolitique.com : 

    Le Crédit Social

                                             

    Idéologie: Droite créditiste et conservatrice

    Autorisation par le DGE: du 23 février 1978 au 16 novembre 1985 (parti fondé en 1970)

    Historique:

    L'idéologie du Crédit social est née des théories économistes d'un ingénieur britannique, le major Douglas, selon lesquelles l'État devait offrir aux gens un crédit (le crédit social) leur permettant de consommer davantage et, ce faisant, de relancer la production et l'économie. C'est un instituteur de l'Alberta, William Aberhart, qui a fait connaître ce mouvement au Canada durant les années 30. Au-delà des théories économiques et monétaires de Douglas, le Crédit social était de tendance de droite et conservateur, à l'image du milieu rural dont il est issu.

     

    Union des électeurs

    Le mouvement créditiste a été promu au Québec sous la bannière de deux grands partis politiques. D'abord, un mouvement social et d'éducation populaire, l'Union des électeurs, fut fondé en 1939 par Louis Even et Gilberte Côté-Mercier et présenta des candidats aux élections fédérales de 1945 et 1949, ainsi qu'aux élections québécoises de 1944 et 1948, sans réussir à faire élire un député. L'Union des électeurs disparut vers la fin des années 50, après qu'un parti politique, le Ralliement des créditistes, eut été fondé sur la scène fédérale par Réal Caouette en 1957. Des candidats furent présentés lors des élections fédérales durant les années 50 et 60.

     

    Ralliement créditiste

    En 1970, une aile québécoise du Ralliement des créditistes fut créée sous le nom de Ralliement créditiste. Après avoir pris le nom de Parti créditiste en 1973, il y eut scission entre les deux élus du parti, Camil Samson et Fabien Roy, et deux partis créditistes présentèrent des candidats en 1976: le Ralliement créditiste et le Parti national populaire. À la suite de la réélection de Camil Samson en 1976, ce dernier dissout le Ralliement créditiste en novembre 1978 après avoir créé, de concert avec l'ex-ministre fédéral Pierre Sévigny, le parti Les Démocrates, qui fut rebaptisé Parti démocrate créditiste en janvier 1980. Le parti fut dissous après que Camil Samson ait joint le groupe parlementaire du Parti libéral du Québec en septembre 1980.

     

    Anciens chefs: M. Camil Samson 1970-1972

     M. Armand Bois 1972-1973 (intérim)

     M. Yvon Dupuis 1973-1974

     M. Camil Samson 1974-1980

     

    Parti Crédit social uni (Québec)          

    Autorisation par le DGE: du 13 septembre 1979 au 27 août 1994

    Historique:

    Aile québécoise du Parti du crédit social du Canada, le Parti Crédit social uni (Québec) obtint le statut de parti politique québécois autorisé en septembre 1979. Il fut dissous après les élections générales de 1989.

     

    Anciens chefs: M. Jean-Paul Poulin 1987-1994

     

    Autres partis politiques d'idéologie créditiste

    Parti national populaire: voir Parti national populaire.

     

    Parti présidentiel: Le Parti présidentiel fut fondé en mai 1974 par Yvon Dupuis, ex-ministre fédéral, après avoir démissionné de la direction du Parti créditiste, dont il avait été élu chef un an plus tôt. Dupuis démissionna comme chef du Parti présidentiel en octobre de la même année et fut remplacé par l'ex-député Yvon Brochu. Le Parti présidentiel fusionna avec l'Union nationale en mai 1975 sans avoir participé à aucune élection.

     
    Parti réformateur: Le Parti réformateur fut fondé en décembre 1976 par l'ex-député Armand Bois. Ce parti fut dissous peu de temps après sans avoir participé à aucune élection.
     <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>                    </o:p><o:p>       </o:p>

    Sur les Bérets blancs, il s'agit de la faction la plus visible désormais du créditisme. Confiné à la région de Rougemont, pas loin de Granby, où sont regroupés les institutions qui leurs sont propres (l'Institut Louis Even), les Bérets blanc vivent désormais un peu à part, convaincus de la justesse d'avoir ajusté ensemble leur vision politique, économique...et leur conviction religieuse ultra-catholique. Pour plusieurs, la chute du Québec conservateur de l'Union nationale a permis un temps à ce type de droite réactionnaire, craignant la perte de l'identité canadienne-française et catholique d'autrefois, d'avoir un sursaut ultime, lors des élections de 1970, devant l'accomplissement du Québec de la Révolution tranquille. Plusieurs pensent que l'élection des députés de l'ADQ, en grand nombre comme nous l'avons eu lundi soir, se compare dans la réaction populaire vis-à-vis des changements inévitables et difficile à admettre pour plusieurs en région, la configuration de notre nation à l'image de ce que l'on retrouve dans la métropole. Le mouvement créditiste, autant dans ses versions politiques (les différents partis) et dans son mouvement social et religieux, autour des personnalités de Gilberte Côté-Mercier, Louis Even et le journal Vers Demain, correspondaient à leur apogée à l'ultime baroud d'honneur du conservatisme au Québec. Il a fallu attendre jusqu'aux années 2000, lors du coming-out néo-libéral de Mario Dumont, pour revoir ce type de mouvement et de discours.

    Je serais dans l'erreur, si je soutenais que l'ADQ est une filiation directe du créditisme. Quand je fait allusion aux anarcho-créditistes, en parlant des Adéquistes, ou encore à l'Union nationale créditiste, pour qualifier l'ADQ, c'est pour la forme. Mon côté punk subversif. Pourtant, quand je suis retourné lire les textes des principaux animateurs du Crédit social, il y a des ressemblances frappantes. Surtout, lorsque je me suis tapé quelques causeries de M. Even, madame Côté-Mercier et les autres apôtres du catholicisme créditiste, enregistré pour la télévision dans les années 50, on croirait entendre...Mario Dumont et ses députés!!! Les mêmes attaques contre la gauche, contre le syndicalisme, contre la présence de l'État dans l'économie, la prétention que toute forme d'interventionnisme correspond à du socialisme (ou du communisme), contre la redistribution de la richesse par la fiscalité (le slogan « Mort aux taxes! ») le côté « Tous pourris! » et anti-partis de ses adhérents... la somme des analogies est assez convaincantes.

    Je vous laisse juger par vous-même :

    http://www.michaeljournal.org/accueil.htm

    Vous y trouverez une mine d'information et d'archives sur le créditisme, d'hier à aujourd'hui. En passant, on dirait que le chef de l'ADQ a le même coiffeur que les membres de l'association, quand on les voit sans leur béret...

    Sur les vidéos des causeries créditistes :

    http://www.michaeljournal.org/filmsWMV.htm

    Pour les comparaisons que j'ai cité plus haut, e vous suggère de visionner les vidéos sur la dette publique, le socialisme (ne vous étonnez pas si M. Even parle des libéraux de Jean Lesage ainsi...), les grèves, tous les vidéos sur les syndicats et ceux de leur refus des partis politiques...bien que madame Côté-Mercier a tenté un geste fort vers les créditistes élus à Ottawa, en essayant de les manœuvrer à son compte et à son mouvement. Vous verrez bien, les « idées nouvelles » de l'ADQ constituent une vieilles idéologie, dans des contenants neufs. Les dollars envoyés aux familles, au lieu des services offerts par l'État, c'est du créditisme. Idem pour les bons à l'éducation, les milliers de dollars pour les naissance, etc.

    Finalement, le néo-libéralisme adéquiste et le créditisme pourraient êtres de la même eau, le simplisme des solutions et le populisme de circonstance?

    En passant, Monsieur Even était un peu sourd et avait un accent français, ça explique sa voix peu radiophonique, pour le Québec...

    Aux grands maux...

    Après avoir constaté qu'il y a détérioration de mon état, depuis ma visite à Louis-H. Lafontaine, j'y suis retourné aujourd'hui, pour demander à nouveau de l'aide. Je suis ressorti avec une prescription de Celexa (Citalopram), d'ici à ce que je passe enfin à l'hôpital de jour, pour une thérapie, en mai. Je suis triste, j'ai l'impression de revenir au même point qu'en 2003. Fini les petites bières et le vin de table. En plus, ce n'est même pas garanti que ça fonctionne. Mais après avoir pété encore les plombs, devant mon incapacité à me concentrer devant mon ordinateur, lorsque je travaille sur ma maîtrise, c'est tout ce qu'il me restait à faire.

     

    (soupir...)


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  • Je reviens d'aller voir un très beau film, juste à temps avant qu'il quitte le grand écran. C'est Babel, du réalisateur mexicain Alejandro González Iñárritu, le même qui nous avait donné les excellents Amores Perros et 21 grammes. Je suis allé le voir avec mon amie Judyth, que je n'avait pas vu depuis quelques temps. On a été impressionnés. Ça me fait deux bons films vus en deux jours, hier, je me suis tapé le classique All the President's men, vous savez, le film sur les journalistes du Washington Post ayant fait tombé le président Richard Nixon en 1974. Ça manquait à ma culture, sincèrement.
     
    Voir deux films de cette qualité en peu de temps, ça ne pouvait que me faire du bien à mon moral. Du moins, ça change mes idées noires. Depuis mardi, je suis sujet à en avoir plus que ma part.
     
    Une de mes noires idées, c'est mon inutilité. Inutilité sociale, je me sens comme un « stock excédentaire ». Une bouche inutile. À quoi je sers, à ce système social où on ne jure que par le rendement et le calcul du profit? À quoi donc sert un bachelier en histoire? Surtout quand mon employeur rêve de me voir partir. Des autres employeurs, je ne voit qu'une succession de sales escrocs et exploiteurs, je ne suis plus vraiment intéressé à travailler dans le secteur privé, surtout si je ne bénéficie d'aucune protection syndicale. Alors, je ne sais pas trop où me placer, dans mon avenir immédiat. Cette année, mon revenu est au plus bas, étant donné que je n'ai pas le même contrat d'auxiliaire d'enseignement. Je ne sais pas comment je vais arriver dans l'avenir, mes dettes étudiantes atteignent 22 000$, pour une formation incomplète sans une maîtrise, que je n'arrive pas à terminer. Même si je la termine, vais-je m'en tirer avec un boulot décemment payé à court terme? Quand j'observe le marché de l'emploi, je crains que je ne suis plus dans le coup et que je sois condamné aux petits boulots mal payés, comme celui que j'occupe présentement. J'aimerais penser autrement, mais ces temps-ci, mon esprit me torture. Vous savez ce que signifie la dépression, même si je ne suis pas diagnostiqué comme dépressif, les symptômes m'accablent.
     

    Malgré mes accès de déprime, je ne suis pourtant pas à plaindre. Mon père me rapportait que le gendre de sa voisine, à Lévis, vient de perdre son seul œil valide. Il est atteint d'une maladie rare, menant la cornée à se décoller. L'homme a une famille et avait un excellent emploi à la société de transport de sa ville. Ça fait réfléchir, sur sa situation immédiate. J'ai la chance d'avoir toutes mes facultés intactes. Plusieurs ici m'ont complimenté sur ma culture générale, comme notre ami le Vieux Chat, hier. Il paraît que les écoles secondaires vont être en manque d'enseignants, je vais voir de ce côté, pour cet automne. J'ai une longue expérience du service au public, dans des conditions pas évidentes : comment avoir le tour avec une madame qui cherche un livre, quand elle vous voit arriver avec un t-shirt des Varukers, un pantalon militaire noir avec des patches de groupes et des bottes Doc Marten's qui vous montent au genou. Des années de pratique dans le corps, y'a pas une madame qui m'a retourné. Toujours des « merci! ». J'ai servi Michelle Charest, ben oui, la femme de notre premier ministre, elle voulait un guide de tourisme sur la Chine, lorsqu'elle et son mari ont été faire leur tour là-bas. Cette journée-là, je pense que j'avais un t-shirt des Entartistes, et je me suis permis de blaguer sur le fait que ça ne lui tentait sûrement pas de visiter que des usines... Alors, vous voyez que je peux faire bien des choses.

     

    Un des anciens assistants-directeurs de succursale, avec qui j'ai travaillé trois ans, est paralysé d'un côté du corps. Il claudiquait, un de ses bras est replié et a une motricité partielle, et pourtant il ne s'est jamais empêché de faire ce qu'il voulait faire. Il fallait le voir grimper dans un grand escabeau, pour remplacer un fluorescent au plafond. Quand je me désole, il m'arrive de penser à lui, que rien n'arrêtait. Il faudrait bien que je le revois, il est retourné vivre à Sainte-Foy, l'an dernier.

     

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>Un autre beau site de subversifs... http://www.exxposeexxon.com/
     
    Parmi les grands responsables des changements climatiques, les grandes compagnies pétrolières occupent le premier rang. Si je ne me trompe pas, la plus important est Exxon/Mobile. Il existe un site voué à la confondre, dans sa volonté manifeste de continuer à poursuivre l'extraction de pétrole, au détriment de l'environnement mondial. Au nom du sacro-saint profit.
     

    L'animation suivant vaut la peine d'être vue :

     

                   

     

    Aussi, j'ai découvert ce documentaire de la BBC, sur YouTube. Why we Fight met en relief l'escalade des dépenses militaires aux États-Unis, depuis les années 50, en lien avec le fameux "complexe militaro-industriel". Le film démontre comment le gouvernement américain a réussi à justifier un budget de la défense américaine dépassant... de très loin toutes les autres dépenses réunies de l'État américain, en trouvant le moyen d'intervenir militairement partout dans le monde! Le documentaire est en quatre parties et a une durée de plus d'une heure. Il vaut la peine de s'y attarder. On y apprend comment s'est instauré le mythe du combat pour la liberté, afin de justifier des dépenses militaires immenses, non seulement lors de cette guerre...mais de toutes les autres!

     

    http://www.youtube.com/watch?v=-xYeuzG24mo

     

    Ce qui m'inquiète beaucoup, c'est l'escalade avec l'Iran. L'histoire des marins britanniques m'a rappelé l'incident du Golfe du Tonkin, où les Américains auraient sciemment patrouillé un secteur maritime où ils n'avaient aucun autorisation, pour ensuite essuyer des tirs et ainsi justifier leur intervention. J'espère que je me trompe complètement.

     

                                            

     J'ai peur de lire ceci, comme message envoyé aux Iraniens (cliquer sur l'image, en haut):

    Liberation is coming, whether you want it, or not.

     

    Encore une mauvaise nuit de sommeil...


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  • Je me suis fait discret un peu plus tard aujourd'hui. Ma soirée d'hier a été un peu difficile à récupérer, je me suis couché à 4h00 ce matin, avec l'effet de quelques pintes de bonne bière. Et avec le sentiment de vivre dans l'ambivalence...vous me pardonnerez donc d'avoir été tradif à ma contribution de vos lectures.

     <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    D'une part, vous ne serez pas surpris, je ne partage pas du tout la joie des partisans du Caudillo Dumont. 41 députés, des candidats arrivant deuxième dans 45 autres comtés, dont plusieurs à Montréal, le titre de parti de l'Opposition officielle, un gouvernement libéral minoritaire, dont la durée de vie ne s'étendra pas tellement à plus d'une année et demi. Avec à l'horizon, le conservatisme de Stephen Harper, prêt à fondre sur les mêmes secteurs remportés par l'ADQ, suite à une élection possible dans l'année. Non, je ne suis pas tellement heureux, mais je me répète ce que ma mère m'a envoyé à nouveau, la prière de la sérénité. Hier, à la soirée électorale au théâtre Plaza, entouré de mes camarades, je répétais comment nous allons devoir revivre certaines luttes passée, car il est certain désormais que le mouvement social n'aura pas l'écoute des députés de l'ADQ, pour mener à bien les projets afin d'améliorer l'ordinaire de milliers de personnes défavorisées au Québec. « On n'a pas fini de manifester! », une phrase que j'ai répété souvent hier soir. Assez pour que je n'ai plus tellement de voix aujourd'hui, comme si j'avais eu une longue pratique avec mon groupe.

     

    Je n'en rajoute pas plus, écrire sur des trucs négatifs et toujours les mêmes, ça deviens lassant. J'en profite donc pour vous inciter à visiter le site de Nic et lire ce texte très limpide, sur la signification du programme adéquiste dans les régions où ce parti a obtenu son support. C'est ma consolation, le désenchantement risque d'être rapide, chez de nombreux partisans du Caudillo, quand ils en sauront plus long sur la signification du mot « changement » dans la bouche de leur « cheuf ». Nic est un bloguiste à découvrir et à suivre, nous avons le privilège de l'avoir dans notre communauté.

     

    D'autre part, avec Québec solidaire, je dirais que cette soirée au Plaza m'a été très salutaire. J'étais entouré d'une foule d'amis, je devais connaître personnellement entre le quart et le tiers des gens présents. La symbiose que nous avons vécu, en scandant le slogan classique « Ce n'est qu'un début... » et en entendant les discours de nos principaux candidats. Celui d'Amir, en particulier. Vous l'avez peut-être regardé à la télé, un grand moment de la jeune histoire de notre parti...et de ma vie de militant. Le discours en citant Miron, je ne pouvait être que là, dans la salle. Dans quelques années, je pourrais dire « J'étais là », la fierté dans la voix. Nous n'avons pas de député aujourd'hui, nous avons obtenu la deuxième place dans les comtés de Mercier et Gouin, une ou deux troisième place ailleurs, on s'est contenté d'améliorer nos résultats de 2003, du temps de l'UFP. Nous avons eu environs 150 000 voix dans tout le Québec, soit 3,67%. Mais malgré ces scores modestes, nous savons que désormais, nous sommes inévitables, quoiqu'en disent les journaleux de Power Corporation. Certains coins du Québec sont encore perméables à notre arrivée, mais ailleurs, nous sommes étonné de la réception de notre message. Je pense entre autre à Rimouski, où nous avons fait un résultat honorable, là où nous avions aucune organisation.

     

    Les Verts ont fait un peu mieux que nous, mais malheureusement, leurs votes sont concentrés dans l'ouest de l'Île. J'ai appris justement hier qu'il s'agit de la seule alternative des jeunes anglophones ou allophones, peu intéressés à la question nationale mais pas plus au message du PLQ de leurs parents. Je sais aussi que désormais, le Parti Vert du Québec va être aussi inévitable. Il lui reste cependant à peaufiner le discours, surtout l'arrimer avec une base de programme plus tangible, liée à la vie des citoyens et citoyennes.

     

    Aujourd'hui, en ce lendemain de veille un peu difficile, j'ai eu l'excellente initiative d'aller aider à vider notre local électoral et revoir mes camarades, au lieu de ruminer avec mon mal de crâne. Le bilan de mon implication, il est plus que positif. Je n'en ai pas fait autant que je l'aurait souhaité, mais quand même, on a fait ensemble ce qu'on a pu, en obtenant plus du double de voix que ce qu'on a obtenu en 2003, avec Omar Aktouf, sans compter l'expérience d'une campagne électorale. Et surtout, surtout, que de nouvelles personnes, dont j'ai eu la chance de faire la connaissance. Rien qu'à Rosemont, je pense à François et Maria, en plus du groupe du Comité de coordination. Mais aussi tous les militants qui ont spontanément offert de leur temps, je pense à Roger, Françoise, Louise, Michel, des gens avec un cœur gros comme ça, de l'espoir à revendre. Je pense aussi à ceux que j'ai connu dans mon comté, Hochelaga-Maisonneuve, avec Minerva, Gabriel, mon candidat, avec qui je suis revenu de notre soirée (je lui doit une bière!), sa copine dont j'oublie le nom à l'instant et Alexandre, mon ancien collègue, avec qui maintenant je vais militer activement. Et les autres, que j'ai vu hier soir, tant de candidats que je connais, comme Valérie, la candidate dans Viau, André, dans Crémazie, Jocelyn, dans le Nord... Une belle bande de rêveurs et d'utopistes, dont on ne peut plus faire semblant d'ignorer ou simplement mépriser.

     

    Ah oui, moi aussi, je l'ai trouvé ben plate, quand j'ai su que Patapouf 1er était finalement réélu. C'étais ma grande consolation, mais bon, une fois la nouvelle encaissée, on s'est acheté une autre pinte...

     

    Ça serait faux, de dire que j'ai hâte à la prochaine fois. Je sors de ces semaines émotionnellement épuisé, une campagne électorale aussi peu reluisante au niveau des idées ne laisse pas beaucoup de gens indemne. La suite ne sera pas jojo, avec l'Union nationale créditiste prête à nous faire revivre les mêmes platitudes. Je me dis qu'il va être important cette année, de donner au Québec une journée du 1er Mai dont on se souviendra longtemps. C'est ma prochaine date à retenir.

     

                       

                          Une partie des candidats, le 16 mars dernier

     

     

                                        

                                Ce qui attend notre gouvernement minoritaire, cette semaine...


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  • Belle journée que fut ce dimanche de printemps. Un petit tour à la soupe populaire, au local électoral de Québec solidaire, puis j'ai fait la distribution de pamphlets sur la rue Masson. Ensuite, je suis allé prendre une bière, chez la camarade avec qui j'ai fait le trajet des rues de Rosemont. On s'est raconté un tas de trucs et nos espoirs, pour la vie après l'élection. En retournant chez moi, je suis tombé par hasard sur Patrick, un ancien collègue, du temps de la librairie Garneau, qui allait souper chez sa mère avec sa copine. Il travaille désormais pour la librairie Raffin, au même centre commercial où nous étions, il y a sept ans. On a bien sûr parlé de la situation précaire des deux compagnies, la sienne et Renaud-Bray, empêtrées dans les mêmes problèmes de gestion à la petite semaine. On s'est raconté beaucoup de souvenirs de notre époque chez Garneau, cette compagnie qui allait également nulle part. C'est à croire que les chaînes de librairies n'ont pas un bilan historique extraordinaire, si on fait le décompte des multiples échecs de ce genre d'entreprise. Quand on pense que Renaud-Bray se voulait le quasi-monopole, avec ce que j'ai vu en neuf ans et ce que j'entend des problèmes de Raffin, les librairies indépendantes ont encore de beaux jours, à moins qu'elles souffrent également de la concurrence déloyale des grande surfaces, les Costco, Wal-Mart, La Baie et les autres. On a dit bien d'autres choses, sur des connaissances communes, les flagorneurs qui s'entassent dans les postes de décision et qui font semblant de faire quelque chose pour nos chaînes. Évidemment, je suis sous surveillance, mon blogue est lu par un de ces téteux, je n'en écris pas plus long...

     

    Revenir vivre à Québec...pas pour demain!

     

    J'ai une vague idée d'un rappel brutal, celui des raisons pour lesquels je n'habite plus dans la région de Québec. Je sais, je suis ennuyant avec ça, mais la rafle de la grande majorité des comtés par l'Union Nationale créditiste de Mario Dumont, telle que je me l'imagine, ça confirme mon choix de ne pas vivre là-bas. À propos, il en a été question cette après-midi. Pourquoi je suis allé vivre à Montréal? Ouais, comment se fait-il que je suis déménagé d'une région aussi géniale que celle de Québec?

     

    Le plus drôle, quand j'y pense, c'est que je n'aimais pas Montréal, il y a un peu moins de vingt ans de cela. J'avais ma blonde de l'époque, qui habitait la métropole, rue saint-Denis, je lui rendait visite, mais la ville m'inspirait autant d'appréhension que d'inquiétude. Vous avez lu mon texte sur ma xénophobie d'autrefois, c'était dans cette période. Tout était pour moi anglais, ethnique, sale, moche, bizarre, avec les odeurs que je ne sentais pas chez moi... de la courte vue juvénile, vous l'aurez compris. Quand je suis revenu plus tard, vers 1997, quand je sortais avec Judyth, nouvellement déménagée dans Hochelaga-Maisonneuve, sur la rue Darling, ma vision était différente. Je n'avais plus tellement de préjugés, sauf sur l'homosexualité, dont j'avais sensiblement les mêmes vues homophobes que les autres gars de Lévis. Il a fallu que je travaille avec deux gays, dès le début de ma carrière de libraire l'année suivante, pour faire tomber mes idées bêtes et méchantes, héritées d'années d'ignorance. Maintenant, on peut dire que j'ai rompu avec ce genre d'intolérance, grâce à la vie à Montréal.

     

    J'aurais bien aimé habiter dans la région de Québec, et pourquoi pas, à Lévis, où mes parents, ma sœur et sa famille, plusieurs de mes amis très proches habitent toujours. En fait, je suis déménagé parce que j'étais un chômeur. Marginal, avec un diplôme universitaire et chômeur, sans possibilité de me faire embaucher dans cette région. Non pas que le travail manquait, mais je me voyais mal d'essayer un emploi à l'autre, en me disant « je gagne ma vie, c'est bien, je vais me couler dans le moule... ». Ce n'étais pas pour moi. Je me souviens que mes parents était persuadés que je pouvais me trouver de l'emploi sans problème, avec un diplôme universitaire, toutes les portes s'ouvrent...grosse erreur. Le pire, c'est que j'ai laissé tombé le projet, à l'époque, de faire une maîtrise en journalisme, parce que je me suis fait convaincre que ce n'était pas nécessaire de faire des études plus longtemps. C'était peut-être l'effet Tanguy, avant la sortie du film du même nom. Finis les études en littérature, ça m'a mené à devenir...représentant-vendeur de téléphones cellulaires. Ma première expérience de vente. Après des semaines de recherche, ce fut la seule porte qui s'est ouverte. Et la sérieuse envie de faire autre chose de ma vie, quand j'ai réalisé que je travaillais pour des escrocs en veston-cravate.

     

    Dans la dernière année avant mon déménagement, les circonstances m'ont convaincu que la région de Québec, ce n'était pas un endroit pour moi. Durant la période où j'ai cherché un emploi, à partir du moment où j'ai quitté le restaurant où je me suis fait exploité pendant un an et demi et mon déménagement, j'ai accumulé les ressentiments, envers une région peu hospitalière envers ceux qui font preuve d'indépendance d'esprit, surtout si ils ont le culot d'avoir l'air différents. Je l'ai déjà écrit, je ne fait pas seulement écouter du métal et du punk et penser à gauche, ça apparaît rapidement avec moi. En ma présence,  on le voit et on l'entend. Les employeurs, ils aiment pas ça du tout. J'aurais parfois voulu avoir plus de facilités dans la vie, dissimuler ce que je suis réellement m'est impossible. J'ai un charme fou en chemise-cravate, mais mes vues demeurent et ils transcendent ma pensée, en tout temps. C'est un peu pour ça que je garde mon emploi actuel, même s'il me satisfait pas toujours, car j'ai eu à cœur d'améliorer ma situation et celle de mes collègues, d'où mon implication syndicale. Quand on a connu le sentiment de pouvoir traiter d'égal-à-égal avec son bon patron, c'est difficile de se voir autrement. À Québec, je n'envisage même pas la situation. Chômeur j'étais, chômeur je serais demeuré. Ou travailleur à statut précaire, avec une succession de petits boulots. Comme celui à l'usine de plastique, dans le secteur Saint-Romuald de Lévis, où j'ai passé un mois et quelque. Aussitôt que mon patron a entendu dire, de je ne sait quel « stool », du peu d'appréciation que j'avais sur l'organisation du travail (douze heures de travail par jour...), j'ai été remercié de mes services.

     

    Ça fait presque neuf ans que je suis libraire. Je pense être compétent, près d'une centaine de collègues, comme la plupart des cadres des succursales où j'ai été employé, ont apprécié le fait de travailler avec moi. Pourtant, quand j'avais essayé de le devenir à Québec, je me suis fait envoyé promener. À une endroit en particulier, à la Place Sainte-Foy, on a prétendu qu'on employait seulement des gens avec dix ans d'expérience... Quand j'ai été embauché à la librairie Garneau, à Montréal, on ne m'a pas fait autant d'histoire sur mes capacité de travailler, en six mois, on peut avoir fait amplement le tour de tout ce que nous avons besoin d'apprendre. Je pense que le fait d'avoir les cheveux longs n'aide pas à se faire embaucher à Québec, du moins à cette époque, d'où le « dix ans d'expérience » demandé à Sainte-Foy. Chez Garneau, le code vestimentaire était formel, mais on ne faisait pas de chichi sur le look. Il y avait parmi nous une fille qui était d'un style goth, avec un piercing au nez très visible, chose impensable à voir à Sainte-Foy-la-pure-et-conforme, la ville si belle et à l'image de madame Boucher, l'actuelle mairesse de la Capitale.

     

    Ce n'est pas tellement un cliché d'écrire sur l'impression qu'à Québec, tous se ressemblent, invariablement. Quand j'y retourne, par exemple pour mes vacances chez mes parents, ça me saute aux yeux à chaque fois. J'ai cette impression de ressemblance quand j'entre dans un centre d'achat, peu importe si c'est à Montréal, Laval ou Lévis. À Québec, c'est étendu partout, sauf peut-être la basse-ville. Sinon, on dirait que personne ne semblent avoir une personnalité propre, du moins en apparence. Il existe de nombreux endroits imperméables au conformisme « fidéen », comme les secteurs près de la Côte d'Abraham, les quartiers Saint-Jean-Baptiste, Montcalm, là où on retrouve une activité culturelle florissante malgré tout. Malheureusement, quand on est chômeur et voué aux petits boulots moches et une dette d'étude de plus de 20 000$, on ne pense plus tellement à la vie culturelle. Les gens différents du moule, ils le ressentent durement et nombreux sont ceux qui finissent par prendre l'autoroute 20 vers l'ouest, comme je l'ai fait en 1998. Après cela, on s'étonnera de la disparité et des animosités entre les deux régions. On est nombreux qui ont pris la route vers Montréal, parce que nos régions ne nous ont pas retenu, elles n'ont rien fait et on s'est même fait dire « bon débarras! ». Des Montréalais pur jus, je n'ai connu qu'une poignée, en près de neuf ans. Tous mes amis et connaissance proviennent des régions, une majorité viennent justement de celle de Québec. On la connaît, la Vieille Capitale, et les raisons de ne plus être à l'aise dans ses murs renvoient la balle dans le camp des « Montréalophobes ». Avant de se plaindre de l'importance qu'a pris la Métropole dans les champs médiatique et culturels, il faut voir pourquoi les régions ont permis une fuite d'autant de ses natifs. Outre l'attrait de la ville, il faudrait parler aussi du peu d'intérêt, de la part des élites des régions, envers ses émigrants.

     

    Anecdote. Pour ceux qui s'en souviennent, on faisait autrefois des histoires incroyables sur la présence des punks à la Place d'Youville. On en a écrit des récriminations, dans le Journal de Québec, où l'on rapportait la moindre plainte des bons commerçants du Vieux Québec, qui espéraient vois un jour cet endroit interdit aux personnes « qui avaient pas d'allure ». L'un d'entre eux avait même dressé le projet de placer des gardiens aux portes du Vieux-Québec, pour empêcher les jeunes punks d'entrer sur leur rue réservée pour les touristes. Pas étonnant qu'il ait eu des émeutes dans ce même secteur, à cette époque (1994, 1996 et 1997). Heureusement que le maire de l'époque avait pas mal plus d'ouverture d'esprit que l'actuelle mairesse, je n'ose imaginer l'empressement qu'elle aurait eu de se mettre en quatre pour éloigner ces rejets de la plèbe dans la basse-ville, d'où viennent ces mal-propres.

     

    Alors, si la Vieille Capitale envoie un grand nombre d'anarcho-créditistes pour la représenter à l'Assemblée nationale, afin de me faire dire comment je suis un être inutile et contre-productif, moi et mes semblables de la « go-gauche », je vais hésiter encore, avant de revenir vivre dans ma région d'origine. Je continue à espérer qu'un jour, cette région m'apparaîtra plus accueillante.

     

                                         

                                          La mairesse de Québec, Andrée Boucher...


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  • Je fait ma contribution politique, encore aujourd'hui. Il fait doux, l'ambiance est bonne, je vais aller faire du porte-à-porte pour mon parti dans Rosemont, afin de démontrer la validité de voter pour notre candidat, François Saillant. Ça ne demande pas beaucoup de temps, on va passer dans les rues où nous avons eu le meilleur écho, selon notre pointage.

     

    Je garde espoir que Québec solidaire envoie au moins un(e) député(e), pour entendre enfin une voix à gauche, dans un parlement trop longtemps maintenu dans le paradigme du néo-libéralisme, dont l'éventuelle présence adéquiste ne va pas améliorer... C'est pourquoi je m'implique, dans ces derniers jours de la campagne.

     

    Le PIRE?!?

     

     

    Mon amie Anne-Marie m'a envoyé le lien d'un parti politique inquiétant, le PIRE. Avec ce parti, George W. Bush peut se rhabiller, avec un parti pareil au pouvoir, aussi bien apprendre le finnois et demander l'asile politique à Helsinski. J'ai quand même ma méthode d'apprentisage du néerlandais, pas loin de moi, au cas où on enverrait trop d'anarcho-créditistes comme députés...

    http://pire.ca/

     

    Elle me l'a envoyé, suite à un envoi d'un clip sur Youtube, très réussi, sur une façon de voir et d'entendre nos chefs de parti préférés. Je vous préviens, c'est drôle!    http://www.youtube.com/watch?v=l8LAxiM2HDU

     

    Mais plus inquiétantes sont ces déclarations du candidat adéquiste dans Portneuf, Raymond Francoeur. Possiblement le prochain député de ce comté, il ne s'est pas embarrassé de nuance, il est clair. On est dans un système capitaliste, on doit avoir un système de santé capitaliste... quand on disait à gauche que le grand retour au duplessisme était à notre porte, on ne prétendait pas n'importe quoi. Le reste de ses interventions valent la peine d'être entendues. Enfin, on le verra bien à l'Assemblée nationale, comment il va se défendre...

    http://www.youtube.com/watch?v=1KSBgvjNoEM

                                                        

                                              Raymond Francoeur: si vous êtes malade,

                                                  vous avez intérêt à avoir du fric...


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